Le président du Syndicat libre de transport terrestre du Gabon (Syltteg) M. Robert Menié, a organisé le week-end dernier à Libreville, avec l’ensemble des transporteurs suburbains, dans l’optique de les informer et de fustiger les nouvelles dispositions prises par l’hôtel ville en matière de transport suburbain. Ces dispositions sont entre autres la taxe municipale pour véhicule de quatre places qui s’élève à 95.000 FCFA/an .
L’ensemble des transporteurs suburbains de la commune de Libreville se sont retrouvés à l’école publique de Nzeng-Ayong, autour de leur président M. Robert Menié afin de discuter de nouvelles mesures prises par la mairie de Libreville en matière de transport suburbain. Ces nouvelles dispositions sont entre autres, la taxe municipale pour les véhicules de quatre places qui s’élève à 95.000 FCFA par an, 225.000 FCFA par an pour les minibus payable en deux semestres. Il y a également l’expertise qui est de 26.000 FCFA, la blouse chauffeurs qui est de 15.000 FCFA, sans oublier la taxe sur la propreté pour les chauffeurs ainsi que les propriétaires de véhicules même si le montant n’a pas été communiqué. Ces conducteurs doivent impérativement s’acquitter du premier versement à compter de cette fin du mois.
A cet effet, le leader de cette formation syndicale M. Robert Menié en accord avec ces syndiqués, a fait savoir à la presse qu’il est difficile pour eux de s’acquitter de ces frais dans un délai aussi court, mais aussi fustige le comportement des autorités municipales vis-à-vis des transporteurs suburbains. ‘’ Nous avons l’impression que ces dispositions ont été mises en place dans la seule intension de compliquer la tâche aux transporteurs. Nous voulons rencontrer les autorités municipales, afin que nous trouvions un arrangement à l’amiable suite à ces nouvelles mesures. Nous avons des obligations vis-à-vis de la mairie, lesquelles méritent tout de même d’être clarifiées’’ a indiqué Robert Menié président du Sylteg. Au cours de cette assemblée générale, l’ensemble des transporteurs des différents sites notamment Rond point de Nzeng-Ayong, PK5 et bien d’autres ont par ailleurs rappelé au président du syndicat les tracasseries qu’ils encourent au quotidien, avec les policiers et gendarmes qui continuent à faire du racket. A ce sujet, Robert Menié leur a fait savoir qu’il compte prendre attache avec les chefs hiérarchiques de ces deux corps pour que des mesures coercitives soient prises. Il compte aussi saisir le ministre de l’Intérieur Jean François Ndongou pour qu’une solution soit trouvée, en vue de mettre définitivement un terme à ce type de comportement rétrograde dont font montre certains agents de forces de sécurité.
Larson KOUMBA