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Gabon: « Face à la mort, nous devons mettre de côté les clivages politiques personnels », Pierre Mamboundou (Opposition)

Pierre Mamboundou, président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), chef de file de l’opposition a déclaré à la première chaîne de Radio Télévision Gabonaise (RTG1) que « face à la mort, nous devons mettre de côté les clivages politiques personnels » en présentant ce lundi soir ses condoléances au président de la République, Omar Bongo Ondimba et à sa famille à la suite du décès de la Première Dame du Gabon, Edith Lucie Bongo Ondimba.

« Nous demandons au chef de l’Etat d’être fort. Nous pensions que la science aurait permis le rétablissement d’Edith Lucie Bongo Ondimba mais malheureusement les choses en sont autrement » a regretté Pierre Mamboundou.

« Cette femme était gabonaise et congolaise et l’union entre le Chef de l’Etat et Edith Lucie Bongo Ondimba consacrait l’histoire entre ces deux pays », a souligné le leader de l’UPG arrivé second à l’élection présidentielle de 2005.

Même tonalité chez le président du Parti Socialiste Gabonais (PSG), opposition, Moussavou King qui a affirmé toujours à la télévision nationale qu’« Elle aura marqué les esprits par ses ouvres sociales et humanitaires ». « Sur le plan politique », a-t-il ajouté, « Mme Edith Lucie Bongo Ondimba était la militante que l’on aurait aimé avoir dans son camp. C’est dommage qu’elle soit partie car nous avions besoin de ce genre de personne en face, en politique ».

« La mort doit nous permettre d’être au-dessus de nos causes politiques, nos idéaux personnels », a conclu l’ancien candidat malheureux à la présidentielle de 2005, remportée par Omar Bongo Ondimba.

Au sein de la Majorité présidentielle, le Parti Démocratique Gabonais (PDG), le Rassemblement Pour le Gabon (RPG) et le Parti Social Démocrate (PSD) ont également exprimé leur vive émotion après le décès, samedi à Rabat au Maroc, de l’épouse du chef de l’Etat, Edith Lucie Bongo Ondimba, 45 ans, née à Brazzaville, fille aînée du président Denis Sassou Nguesso du Congo.

Le président du PSD, Pierre Maganga Moussavou, a souhaité que « la disparition de la première Dame gabonaise ne puisse jamais ternir les liens entre le pays de son père, le Congo et celui de son mari, le Gabon ».

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