La Ministre congolaise du Commerce, de la consommation et des approvisionnements, Jeanne Dambendzet, née au Gabon, de père gabonais, ayant connue la défunte épouse du Chef de l’Etat, Omar Bongo Ondimba, a estimé qu’ « Edith Lucie Bongo Ondimba était prédestinée à un grand dessein », se confiant jeudi à un des reporters de GABONEWS au Palais présidentiel de Libreville.
« J’ai suivi madame Edith Lucie Bongo depuis son jeune âge parce que j’avais en partie la responsabilité de l’accompagner. Elle m’a toujours frappé par son intelligence depuis l’école primaire jusqu’à l’université occupant, à chaque fois, les premières places », a révélé Jeanne Dambendzet, proche parent de la famille Sassou Nguesso, présageant que « c’était déjà les signes d’un dessein ».
« Quant elle entame ses études de médecine, le jour de la soutenance, Edith Lucie Bongo Ondimba, a eu une histoire terrible qui n’arrive pas souvent aux étudiants. La lumière s’était éteinte dans la salle et le jury qui venait de France a dit mademoiselle Nguesso, continuez. Sans se déconcentrer, elle a poursuivi son exposé dans les 14 minutes; le temps imparti à la présentation de sa thèse, obtenant même le prix de Thèse », a-t-elle rappelé.
« Elle a été toujours parmi les premières. C’est pourquoi quant on parle d’une femme, d’une dame distinguée, ça colle réellement à ce qu’elle fut depuis son enfance. Ce n’est pas parce que aujourd’hui, on est entrain de lui rendre les derniers hommages que l’on serait tenté de broder autour d’Edith Lucie Bongo Ondimba que nous pleurons », a déclaré Jeanne Dambendzet.
« Elle a toujours été une personnalité brillante et ça ne m’étonne pas qu’aujourd’hui la République Gabonaise lui rende un si grand hommage. Souvenez-vous que l’illustre disparue arrive au Gabon très jeune, épouse du chef d’Etat gabonais, s’appliquant dans ce rôle au point de se faire aimer par le peuple ».
« En partie, je suis une gabonaise. Mon père a travaillé à Franceville où je suis née et donc j’ai suivi aussi les activités de madame Bongo », a-t-elle divulgué en constatant que la Première Dame a « su allier ses activités caritatives, son humanisme avec ses responsabilités d’épouse du Président de la République ».
Dans la foulée, la Ministre congolaise du Commerce affirme n’avoir pas été surprise que son œuvre finisse par porter des fruits.
« Les femmes l’ont adopté, surtout la jeunesse en difficulté. Car, lorsqu’elle a crée son ONG Horizons Nouveaux, beaucoup n’y avait pas cru. La suite vous la connaissez. L’organisation a redonné espoir aux personnes handicapées », a-t-elle indiqué.
Mme Dambendzet a comparé l’histoire de la défunte à celle du prophète Jérémie que le « Dieu créateur avait établi et prédestiné avant même qu’il ne soit conçue dans le sein de sa mère».
Aussi, pour pérenniser la mémoire d’Edith Lucie Bongo Ondimba qu’elle a considéré comme sa « propre fille », la Ministre congolaise du Commerce a exhorté la famille gabonaise de la faire sienne ce dicton : « L’homme charnel peut passer mais son esprit demeure ».
La première Dame du Gabon, le Docteur Edith Lucie Bongo Ondimba, 45 ans, décédée le 14 mars à Rabat, au Maroc, sera inhumée à Edu, son village ancestral, au Congo.
Au terme d’un deuil national au Gabon suivi de l’hommage de la Nation et des pays amis, sa dépouille, arrivée mercredi, quitte Libreville ce vendredi en fin de matinée pour Brazzaville.