Le Porte-parole du gouvernement, René Ndémezo’Obiang, rendant public le rapport final du Conseil des ministres de jeudi à Libreville, a annoncé que le budget 2009, a été revu en baisse de 232,2 milliards de francs CFA.Selon le communiqué, le projet de loi des finances rectificatives 2009 est marqué par la poursuite du programme économique et financier entamé depuis avril 2007, appuyé par la FMI.
A ce titre, rapporte la note « il se situe dans le prolongement du projet de société du Président Bongo Ondimba, « Mon Projet: des actes pour la Gabon », réaffirmé dans sa déclaration de politique générale du Premier Ministre.
Le Conseil rappelle également que ce projet de loi de finances rectificative « s’inscrit dans un contexte de récession économique avec des négatifs sur l’économie gabonaise », ajoutant que « en 2009, sur la base des prévisions du FMI, la croissance du Produit inétrieur brut serait négative et oscillerait entre -0,5 et -1%, contre 3,4% en 2008 ».
A ce propos, rapporte le Communiqué, « les perspectives économiques du Gabon pour l’année 2009 ont été particulièrement affectées. Ainsi, « nos trois principaux secteurs le pétrole, le manganèse et le bois subissant à la fois de fortes chutes des prix et de production liées à la baisse de la conjoncture demande mondiale ».
Le budget rectifié de l’année 2009 s’établirait au total à 1 541,6 milliards de francs CFA contre 1 773,8 milliards de francs CFA arrêté dans la loi de finances de l’année.
A cet effet, les ressources propres se décomposent en recettes non pétrolières évaluées à 745 milliards de francs CFA et en recettes pétrolières arrêtées à 489,6 milliards de francs CFA.
Elles s’élèveraient ainsi à 1 238,6 milliards de francs CFA contre 1 703,2 milliards de FCFA prévus dans la loi de finances de l’année 2009, soit une baisse de 464,6 milliards de francs CFA.
Cette réduction résulterait de la baise conjuguée des recettes pétrolières (-423,5 milliards de francs CFA et des recettes hors pétrole (-41,1 milliards de francs CFA).
L’ensemble des charges inscrites dans le projet de loi de finances rectificative s’établirait à 1 541,6 milliards de francs CFA contre 1773,8 milliards de francs CFA arrêtés initialement. Elles comprennent les charges de la dette publique, les dépenses de fonctionnement, les dépenses d’investissement et les prêts et avances.
Les charges relatives au service de la dette publique se chiffraient à 477,7 milliards de francs CFA contre 400,6 milliards de francs CFA initialement prévus. Elles se décomposeraient en : le paiement des intérêts 95,6 milliards de FCFA, remboursements en capital de 382,1 milliards de francs CFA.