La Croix rouge gabonaise en collaboration avec le Centre national de transfusion sanguine (CNTS), a organisé ce vendredi au Centre hospitalier de Libreville (CHL), une opération de collecte de sang pour sauver des vies. Cette opération qui s’effectue en prélude de la Journée internationale de la Croix rouge célébrée les 8 mai de chaque année, permet également de renforcer le partenariat qui existe entre cet organisme et le ministère gabonais de la Santé.
Intervenant après le Docteur Firmin Mouata, responsable santé de la Croix – rouge, la présidente de cette structure, Gabrielle Igoho, a indiqué que « donner du sang, est un geste d’amour qui consiste à sauver des vies et à soigner des milliers de malades ».
Selon elle, « il serait malheureux qu’au 21ème siècle, nous perdons des vies par manque de sang ».
Aussi, elle a supplié l’ensemble des élèves donateurs de sang et membres du club 25 de la Croix – rouge de convaincre parents, collègues et amis encore réticents à comprendre la portée de ce geste « vital ».
Le club 25 dont c’est la deuxième apparition, est une activité de la Croix – rouge gabonaise regroupant des jeunes de 18 à 25 ans pour accroître la sensibilisation sur le don du sang dans les établissements scolaires de la capitale gabonaise.
Le club 25 existe depuis le 10 décembre 2008.
« L’opération bénévole et anonyme permet aussi de connaître son statut sérologique », a rappelé le Dr Solange Tsame Obame du CNTS qui a salué le sens de responsabilité des membres du club 25.
En marge de l’opération du don de sang, Gabrielle Igoho accompagné d’Elisa Waria Galvan Cordero, la déléguée de la Croix – rouge Espagnol, a fait observé une minute de silence en la mémoire de la présidente d’honneur de la Croix – rouge gabonaise, Edith Lucie Bongo Ondimba, décédée le 14 mars dernier à Rabat au Maroc.
Créée en 1995 par le Suisse Henri Dunant, la Croix-rouge a pour mission de porter secours aux blessés des champs de bataille sans discrimination. Elle organise en liaison avec les pouvoirs publics les secours d’urgence aux victimes des conflits armés, conformément aux conventions de Genève, ainsi qu’aux victimes de catastrophes naturels et d’autres cas nécessitant une assistance.
Elle est régie par 7 principes fondamentaux: l’humanité, l’impartialité, la neutralité, l’indépendance, le volontariat, l’unité et l’universalité.