Bertrand Mba Ndong, un jeune gabonais de 27 ans qui réside depuis 9 ans au Mans, en France, a été arrêté le 25 mars dernier et conduit au centre de rétention administrative de Rennes d’où il doit être expulsé vers le Gabon. Ancien étudiant, il avait abandonné ses études et commencé à travailler, notamment comme entraîneur de football en passant des formations depuis 3 ans, mais demeurait sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis 2007. Alors qu’il préparait son brevet d’Etat d’éducateur sportif, il a été conduit manu militari à Rennes où son dossier devait être jugé ce 27 mars. Les conditions d’expulsion des Gabonais de France vont encore faire couler de l’encre, avec l’arrestation le 25 mars dernier d’un jeune gabonais entraîneur de football dans la ville du Mans.
Bertrand Mba Ndong, un ressortissant gabonais de 27 ans, a été mis en garde à vue le 25 mars dernier au commissariat du Mans, où il avait été convoqué le 26 mars pour «régler des questions administratives».
En se rendant au commissariat la veille pour savoir s’il pourrait y être assisté d’un avocat, le jeune gabonais a été mis en garde à vue et conduit à Rennes quelques heures plus tard.
Le ressortissant gabonais est parvenu à joindre au téléphone le président de la Ligue du Maine de football, Gérard Loison.
«Je ne pourrais pas entraîner les benjamins de Rouillon cet après-midi», avertit-il, expliquant qu’il était «menotté dans une voiture de police, direction le centre de rétention administrative de Rennes», et qu’il «risque d’être expulsé vers le Gabon».
Les policiers l’ont emmené «avec juste les affaires que j’avais sur moi», témoigne-t-il encore, ajoutant qu’il «aspire revenir au Mans. J’y ai ma vie depuis bientôt 9 ans».
Bertrand Mba Ndong était arrivé au Mans en 2000 pour y suivre des études d’Administration économique et sociale (AES) à l’Université du Maine, mais «ça n’a pas fonctionné», explique-t-il, «et j’ai perdu ma bourse d’étude gabonaise. J’ai dû commencer à travailler».
Après AES, il tente de se réorienter pour des études d’économie, mais cette voie est un nouvel échec pour le jeune gabonais. Il s’inscrit alors en faculté de sports et dégote un travail d‘équipier dans la chaîne de restauration rapide McDonald’s.
Parallèlement, il commence à entraîner de jeunes footballeurs à La Chapelle-Saint-Aubin, puis au Som, et depuis 3 ans, au club de Rouillon. Il y passe ses diplômes d’initiateur 1 et 2 et d’animateur senior.
Il préparait le brevet d’État d’éducateur sportif, projet pour lequel il était «en bonne voie», selon le président de la Ligue du Maine de football, Gérard Loison.
En février 2007, Bertrand Mba Ndong se voit refuser le renouvellement de sa carte de séjour par la préfecture du Maine, dont les responsables «évoquaient le manque de sérieux dans la poursuite de mes études et l’absence de lisibilité dans mon parcours», relate-t-il.
Le ressortissant gabonais se retrouve alors sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il décide cependant de rester, sachant qu’il «avait une épée de Damoclès au-dessus de sa tête». «Mais je voulais obtenir mon diplôme avant de repartir servir mon pays», explique-t-il.
Se retrouvant sans papiers, il se fait licencier de son emploi chez McDonald’s et vit alors grâce à l’entraide familiale et amicale, ainsi que grâce aux cours qu’il donne chez des particuliers.
Alors qu’un autre gabonais vient de se faire expulser du territoire français, le secrétaire général de la préfecture du Maine, François Ravier, affirme que «c’est une simple coïncidence. Il n’y a pas de politique particulière envers les étudiants. Nous ne faisons qu’appliquer la loi. Monsieur Mba-Ndong était en situation irrégulière».
Monsieur Ravier a toutefois consenti que concernant le cas de monsieur Mba Ndong, son engagement dans une formation, assorti des attestations de son bon comportement fournies par le club de football pourront «être pris en compte lors de sa nouvelle demande de visa long séjour», mais seulement quand il sera rentré au Gabon.
Et à la question de savoir si au vue du dossier, cette procédure ne serait pas une dépense inutile de temps, d’énergie, et d’argent, le secrétaire général de la préfécture répond implacablement que «c’est la loi».
Bertrand Mba Ndong a été présenté ce 27 mars devant le juge des libertés et de la détention de Rennes, qui doit décider de son expulsion.
Si on comprend aisément que les forces de l’ordre françaises appliquent seulement la loi, eu égard au fait que monsieur Mba Ndong était en situation irrégulière depuis deux ans, se pose toujours la question des conditions d’expulsion.
Pourquoi refuser un visa à un ressortissant, tout en sachant qu’il possède des éléments dans son dossier qui lui permettront de l’obtenir depuis le Gabon. Si tant est qu’on doive l’expulser, est-il besoin de ne lui laisser le droit qu’à un coup de téléphone, comme un criminel, et qu’on ne lui laisse emmener que ce qu’il a sur lui en se rendant de son plein gré au commissariat ?
source: maville.com
tres cher Kritikk et compatriote.vos questions n’auron jamais les reponses que vous attander.car pour esperer une reponse laugique il faut que les imbessiles en charge de notre pays puis avoire une large esprit de compreention nous somme face a des personnes depourvu de cet esprit.Pour se qui comcerne l’expulsion des Gabonais en France que nous ne soyon pas etonner de se fait.les accords bilatereaux que le gabon a avec la France n’enproffite qu’a la France et au dirigent de notre pays et pas aux macaya comme on dit chez nous.C’est tres revoltant quand tu penses au trein de vie que ses conts Francais on chez nous ,les villa avec picine les derniere voiteres sortit,alord qu’ils ne sont pas aussi calet intellectuelement comme il le pretandent des faut ingeuniers des faut tecthniciens superieur des faut consultants et tout cella benifissit a qui encord une fois a notre tres cher imbessile de president j’ai nomer Bongo et sa bande.Alord sa revien a se que j’ai dit et que d’autre en on dit avant moi.Le mal du Gabon c’est Bongo.Si nous ne voulont plus que des Gabonais sois expulser dans les pays etanger alord debarasson nous Bongo et sa bande.Comme il a coutume de le dire j’ai site le president Mengara se ne son pas les Marciens qui viendron nous liberer de Bogon mais nous meme les gabonais,pour arriver a cet resultat ils faudra avoir un esprit patriotique.et de nous dire plus jamais sa.C est cas meme drole de savoir qu’un pays comme la France que nous avions tout epouser,puis nout traiter ainssi le Gabon a tout de la france la langue la culture et le comportement.le Gabon est le seul pays Africain qui na pas de dialect nationnal.Je suis confiant et je vous le redit je suis prets pour le changement au Gabon et je serais parmit les acteurs principeaux de se changement.Alord je n’ai pas a me cacher derriere des synonimes je suis fiere d’etre Gabonais mais je suis pas fiere d appartenire a se Gabon de lache et des froussar moi je suis digne et debout et non acroupit a quatre patte comme une bette qui se laisse entrener par son maitre avec une laisse.
Et ceci souleve encore les questions sur le role des ambassades gabonaises a l’etranger, et de l’administration gabonaise en general.Et il a encore beaucoup de gabonais en France, comme ailleurs qui seront en situation irreguliere bientot parce que les passeports auront expires avant que les services de la documentation n’arrivent a leur fournir de nouveaux passeports.
Comment comprendre qu’un Republique prenne la decision d’annuler la validite de tout passeport en l’espace d’un an, sous le pretexte d’etablissement de nouveaux passeports biometriques? Ont ils seulement reflechis aux consequences que cela pourrait entrainner?
Si en France par exemple, l’expulsion est facile, et moins couteuse, les administrateurs ont ils seulement verifie qu’il y a des pays ou l’expulsion qui n’est pas a la charge de l’Etat,n’est pas une primeure face a la prison?
S’il est facile pour un etudiant gabonais du Congo ou du cameroun d’effectuer le deplacement de Libreville( nous savons tous qu’il n’est meme pas facile de partir de Lambarene a Libreville) pour l’etablissement d’un nouveau passeport biometrique, qu’en sera t-il d’un etudiant gabonais du Maroc, du canada, des USA, du Bresil, de chine, ddu Japon, etc?
Pourquoi n’avoir pas echallonne ceci sur 1 ou deux ans?
Nous savons tous que l’administration gabonaise ne fonctionne pas comme il se doit, donc la date meme de passage prevue pour la France n’est pas et cne sera pas respectee. S’il y a 5000 etudiants en France, qu’en sera t-il des 1000 etudiants du Senegal? A quand le passage au USA? Aucun calendrier n’est disponible jusqu’ici, ni au ministere de l’interieur, ni a la documentation.
L’administration a t’elle seulement pensee aux consequences de ce renouvellement en masse? Est elle prete pour cela?
. il faudra penser a faire le tour de la planette en moins d’un an (chose impossible)
. Il faudra se deplacer avec assez de passeports afin d’assurer a chacun un passport ( ce qui n’est pas evident, vu que meme les embassades gabonaises ne savent combien de gabonais resident d’ou ils representent le Gabon, ni meme combien de gabonais sont de passage.)
. etablir des passports en masse en ce moment,avec les risque de doublon de numero de passport que cela pourrait impliquer, veut dire revouveller ou proronger les passports en masse dans 5 ans. Sont ils prets pour le desordre que cela pourrait creer?
. Ont ils pense a la condition de ceux dont les passports expirent avant la date de leur passage? Un passport perime veut dire manque de permit de sejour, donc situation irreguliere. Ont il pense a faire rapatrier tous les gabonais de l’etranger pour faire etablir ces passports? Qui va payer le billet? Quel budget a ete alloue pour cela?
A mon avis, un an ou deux aurait permis de resoudre ces problemes de passports afin d’eviter tout tracas aux gabonais. Mais qui vivra vera!