L’association Sherpa (1) se félicite de l’annonce faite par la Parquet de Monaco de procéder à l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les comptes bancaires de feu Edith Bongo Ondimba.
Suite à l’annonce officielle le 14 mars dernier du décès d’Edith Bongo Ondimba, tout à la fois fille du Président de la République du Congo Denis Sassou Nguesso et épouse du Chef d’ Etat gabonais Omar Bongo Ondimba, Sherpa avait pris l’initiative d’écrire à SAS Monsieur le Prince Albert II de Monaco ainsi qu’au Procureur Général de la Principauté, pour leur indiquer que, selon des sources concordantes, cette dernière aurait servi de prête-nom auprès de plusieurs établissements bancaires de la Principauté afin de dissimuler les capitaux tant de son époux que de son père (2).
Nous avons de sérieuses raisons de penser que les avoirs logés sur les comptes ouverts au nom d’Edith Bongo Ondimba, dans des établissements de la Principauté, font partie de ce que les ONG visent sous l’appellation de « Biens Mal Acquis ».
Si la décision des autorités monégasques est sans précédent s’agissant d’avoirs détenus par des dirigeants étrangers en fonction, Il est essentiel, pour établir toutes les responsabilités, que cette enquête ne se limite pas aux comptes attribués à feu Madame Edith Bongo Ondimba, mais s’étende aussi à l’ensemble des ayant droits membres ou proches de la famille des deux chefs d’Etat.
C’est la détermination dont feront preuve les autorités monégasques au cours de cette enquête qui permettra de juger si la Principauté de Monaco entend rompre avec des pratiques aujourd’hui universellement dénoncées.
L’association Sherpa demande la désignation rapide d’un juge d’instruction et restera très attentive à l’évolution de ce dossier.
source: Sherpa
Etsang, tes inquiétudes sont logiques. Mais l’intérêt de poser un tel acte est de décourager tous ceux qui auraient encore l’intention de détourner, car ils sauront que les pays riches sont déjà à leurs aguets. On ne prétend pas résoudre tous les problèmes du Gabon, disons de l’Afrique en bloquant les comptes de leurs présidents véreux. Mais c’est déjà un début et franchement ça donne l’espoir de penser que le monde est en train de changer et que les pratiques scupuleuses de nos chefs d’Etats ne resteront plus impunies.
Quand à la question de savoir à quoi serviront ces fonds, je pense que nous aurons tous la réponse le moment venu. En ce qui me conserne je préférerais savoir que l’argent du Gabon a été déversé dans la résolution des conséquences du Tsunami (ça reste au moins d’un intérêt humanitaire même si le Gabon n’en bénéficie pas directement) que de savoir qu’il sert à payer la drogue des enfants d’on sait qui ou à gaspiller dans des futilités comme ça a été fait jusqu’alors.
bjr dites mois svp ce que je veux savoir : quand ils auront découvert que ces fonds ont été détourné que ce soit au gabon, au congo comme en guinée équato, qu’est ce qu’ils en feront