A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, Laure Olga Gondjout, Ministre de la Communication, de la Poste, des Télécommunications et des Nouvelles Technologies de l’information, a prononcé ce samedi son allocution de circonstance en réaffirmant, pour coller au thème choisi par l’UNESCO, que « de par le monde, les médias, dans leur pluralité, sont des vecteurs d’entente entre les peuples ».
Cette année, l’Organisation des Nations Unies pour la Science, l’éducation et la culture (UNESCO) a placé la manifestation qui célèbre les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évalue la liberté de la presse à travers le monde entre autres, sous le thème « Média, dialogue et compréhension mutuelle ».
Prononçant son discours à l’endroit des professionnels de la communication gabonais, Laure Olga Gondjout a tenu à rappeler aux médias « certaines missions essentielles pour permettre aux Gabonais de dépasser les différences culturelles, idéologiques et sociales, de favoriser le dialogue et d’œuvrer à la préservation de la paix ».
A cet effet, le ministre de la Communication a invité les médias « en leur double qualité d’éducateurs et de messagers à faciliter la communication », tout en indiquant que leur rôle est « d’offrir à toutes les couches de la société un espace de débat qui transcende les clivages ethniques et les différences sociales ».
Par là, a précisé le n° de la Communication, cela « contribue à éliminer l’ignorance, base de défiance et de la méfiance ».
C’est pourquoi demeurant fidèle aux objectifs fixés par l’UNESCO, Madame Gondjout a énoncé, pour présenter le caractère unificateur des média, que « de par le monde, les médias, dans leur pluralité, sont des vecteurs d’entente entre les peuples ».
Mais, au-delà, a relevé le ministre, tous ces éléments sous-entendent que la presse se doit d’être « dynamique, indépendante, respectueuse de l’éthique mais aussi libre de toute influence de promoteurs et autres groupes d’intérêt ».
Laure Olga Gondjout, au regard de ce précédent propos, a ainsi invité les femmes et les hommes de média à « mesurer leur profession sans crainte » et soutenant qu’ils « doivent pouvoir se déplacer librement pour établir les faits, recueillir les points de vue, diffuser des nouvelles et protéger leurs sources en privilégiant le professionnalisme et la déontologie ».
A ce titre, des réformes sont engagées, selon le ministre, pour la modernisation de la presse et du paysage audiovisuel national et pour aboutir à une bonne gouvernance médiatique.
Ainsi, madame Gongjout s’est saisie de l’occasion pour annoncer que dans «un futur proche, l’accès à internet devrait être possible sur l’ensemble du territoire. Conformément à la Feuille de route prescrite par Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ».
Et pour soutenir son allégation, preuve que cette question est une priorité des plus hautes autorités de l’Etat, elle a cité le président de la République, Omar Bongo Ondimba, dans son discours au Sommet mondial de la Société de l’information à Genève (Suisse) en 2003: « Je ferai des technologies de l’information et la communication, une priorité au même titre que la santé et l’Education ».
Pour conclure, avant de féliciter l’ensemble des média, le ministre de la Communication a reconnu que « beaucoup de choses restent à faire (…) pour éviter la marginalisation des populations vivant dans certaines localités, sources d’exode rurale et renforcer l’unité nationale » et d’ajouter, enfin, que « je félicite l’ensemble des médias qui, malgré les difficultés rencontrées quotidiennement, ont toujours su privilégier l’intérêt supérieur de la nation en particulier la paix et l’unité nationale pour le renforcement de notre démocratie ».