Les ministres et hauts fonctionnaires civils et militaires des États membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale sont réunis depuis le 4 mai dernier à Libreville pour la 28e session du Comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale. Cette réunion doit permettre d’évaluer la situation sécuritaire de la sous-région et le contrôle des armements, notamment à travers l’Initiative de Sao Tomé pour le renforcement de la législtation sur les armes légères.
La capitale gabonaise accueille depuis le 4 mai dernier la 28e session du comité consultatif permanent des Nations Unies sur les questions de sécurité en Afrique centrale, qui réuni les ministres er hauts fonctionnaires civils et militaures des Etats membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC).
Ces travaux de cinq jours aborderont les évolutions récentes de la situation géopolitique et sécuritaire dans la sous-région, le concept de réforme et gouvernance du Secteur de la sécurité ainsi que de la promotion du désarmement et des programmes de limitation des armements en Afrique centrale.
Les deux éléments constitutifs de l’«Initiative de Sao Tomé» feront l’objet d’un examen approfondi, pour le renforcement de l’instrument juridique pour le contrôle des armes légères et de petit calibre en Afrique centrale, ainsi que le «Code de conduite des forces de défense et de sécurité de l’Afrique centrale», dont l’adoption fera l’objet d’une décision des ministres.
La représentante des Nations Unies, Agnès Marcaillou, a expliqué que «ce code de conduite est un énoncé de directives qui devront permettre aux États de l’Afrique centrale de partager les valeurs constitutionnelles et démocratiques qui sous-tendent la bonne gouvernance de leurs instruments».
«Le pannel de cet important thème sélectionné par le secrétariat du comité avec l’approbation des Etats membres est un bon indicateur du degré de maturité atteint par notre organisation régionale» a déclaré l’ambassadeur d’Angola au Gabon, Emilio Guerra.
Il a ainsi estimé que «l’organisation est prête à assumer ses responsabilités et à adapter le fonctionnement du comité des organes territoriaux existant de façon à éviter le doublement des activités et de rendre à la CEEAC les ressources affectées au comité conformement aux recommandations de la 27e journée tenue à Luanda du 13 au 15 mai 2008».
Le Comité dont l’objectif principal est de promouvoir la paix et la sécurité en Afrique centrale à travers les mesures de renforcement de la confiance, notamment de désarmement et de limitation des armements, a été établi par le Secrétaire général de l’ONU le 28 mai 1992, en application de la résolution 46/37 B du 6 décembre 1991 de l’Assemblée générale.
Le Comité est composé des 11 États membres de la CEEAC que sont l’Angola, le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad. Succédant à l’Angola, le Gabon assura la présidence du Comité pour sa vingt-huitième réunion.