Non seulement le fait n’est pas prévu par la Constitution, mais la
décision est trop rare, tant au Gabon qu’ailleurs sous nos tropiques, pour ne pas aiguiser la curiosité », souligne le journal burkinabé. A la tête du Gabon depuis quarante-deux ans, Omar Bongo a annoncé le 6 mai « la suspension momentanée de ses activités » pour faire le deuil de son épouse, décédée le 14 mars. L’homme serait souffrant. Hasard ou coïncidence, il est dans le même temps accusé de posséder en France des biens immobiliers financés par de l’argent public détourné.