Le ministre gabonais de l’Economie forestière, Emile Doumba, a récemment présenté à Libreville l’Atlas forestier interactif qui vient d’être achevé sous la direction du World ressources institute (WRI) avec le concours des ONG environnementales locales. Cet outil doit permettre aux autorités de tutelle, aux opérateurs économiques du secteur et aux partenaires au développement d’avoir une meilleure visibilité de la cartographie forestière du Gabon et des enjeux qui en découlent pour la gestion durable de ces ressources.
Outil indispensable à une gestion rationnelle du potentiel forestier national, l’Atlas forestier interactif vient d’être présenté au public à Libreville par le ministre de l’Economie forestière.
La typologie des écosystèmes forestiers du Gabon, à travers un Atlas interactif, doit permettre aux autorités de tutelle, aux opérateurs économiques du secteur et aux partenaires au développement d’avoir une meilleure visibilité de la cartographie forestière du Gabon et des enjeux qui en découlent pour la gestion durable de ces ressources.
«L’atlas forestier interactif se veut être un outil convivial d’aide à la décision visant à recueillir et traiter l’ensemble des données provenant des activités de gestion et de surveillance des forêts au sein d’une base de données unique», a expliqué le ministre de l’Economie forestière, Emile Doumba.
«A travers cet atlas qui se veut dynamique, le gouvernement gabonais confirme son engagement pour la transparence et la bonne gouvernance des gestions de forêts», a-t-il poursuivi.
La réalisation de cet outil aura été possible grâce à un partenariat de 12 mois entre le ministère de l’Economie forestière, le World ressources institute (WRI), sur un financement du gouvernement américain pour un montant de plus 200 millions de francs CFA.
«Depuis 200, le ministère a mis en place le code forestier et il y a beaucoup d’aspects qui y sont énoncés, comme l’aménagement. Mais maintenant nous n’avons plus assez d’outils pour suivre l’aménagement et ce sont ces outils que nous nous sommes efforcés de mettre en place pour essayer de suivre l’aménagement sur le plan statistique en terme d’attribution, mais aussi sur le plan cartographique en terme de la localisation sur le terrain», a expliqué le coordonnateur national de WRI, Jean sylvestre Makak.
Revenant sur leur «contribution à la gestion durable du riche héritage naturel du Gabon», le représentant de l’ambassadeur des Etats Unis au Gabon, Nathan Holt, a expliqué que «l’utilisation sage des ressources de la terre peut assurer le bien-être à long terme des populations à travers le monde».