Plusieurs groupes de danses folkloriques, composés de jeunes artistes, se sont illustrés ce vendredi après-midi à Libreville devant un parterre de spectateurs, en marge des conférences inaugurales de la 10e édition de la Fête des Cultures. « C’est une expérience très agréable, on a l’impression d’être dans un village », a confie un secrétaire général de l’une des troupes présentes, Njokou Wilfrid.
Cet enthousiasme est en effet à chercher du coté de la fraîcheur de son effectif, composé en majorité de jeunes gens âgés de 15 à 25 ans.
« Ce qui motive notre groupe, « Gnima-na Kombwe », à participer à un tel événement, poursuit le responsable, c’est le fait de pouvoir présenter au public des prestations de qualité autour du Bwiti Dissumba; du Bwiti Missoko pour les hommes, du Niembè ou du Mabandji pour les femmes ».
Au cours de ces prestations en plein air, véritables appels à la célébration culturelle gabonaise, la danse folklorique Lingouala a été le prétexte à des représentations frénétiques, exécutées par trois jeunes adolescents du Club culturel L’beddyh.
« Il ne savent pas encore quelle est la portée de cette danse. ils ne peuvent pas réellement expliquer la symbolique de ce qu’ils font. Ils dansent tout simplement », a indiqué le responsable de la troupe, Patrick Mouélé.
Le public présent, à ainsi pu apprécier la maîtrise chorégraphique de ces virtuoses.
Par ailleurs, après un jour de repos, tous ces jeunes artistes devraient prendre part ce dimanche au Stade Omnisports Bongo Ondimba, au concours de danses traditionnelles de la 3e journée de cette 10e édition de la Fête des Cultures.