Le ministre de la Formation professionnelle et de l’Insertion professionnelle des jeunes, Pierre André Kombila, a ouvert le 28 mai dernier à Owendo une session de concertation pour l’insertion professionnelle des jeunes (TCIPJ) qui réunit les représentants de l’administration publique, les opérateurs économiques et les partenaires sociaux autour du problème croissant du chômage chez les jeunes. Ces travaux de deux jours doivent permettre de mettre en place des processus d’accompagnement et d’insertion des jeunes dans le monde du travail en associant les acteurs de l’éducation, de la formation et de l’emploi. Pierre André Kombila parviendra-t-il à établir des passerelles fiables et durables pour faciliter l’insertion et la réinsertion professionnelle de jeunes gabonais chez qui le chômage atteint des taux records ?
La session de la Table de concertation pour l’insertion professionnelle des jeunes (TCIPJ) ouverte le 28 mai dernier à Owendo, dans la périphérie Sud de Libreville, doit permettre au ministère de la Formation professionnelle et l’Insertion professionnelle des jeunes de mettre en place des processus concertés d’accompagnement pour faciliter l’insertion des jeunes dans le monde du travail.
«La réinsertion et l’insertion doivent apparaître comme un moyen pour les jeunes de gagner leur vie, de s’assurer une vie descente, d’être plus autonome par rapport aux parents par leurs propres moyens», a expliqué le directeur général de la réinsertion et de l’insertion professionnelle des jeunes, Joachim Amvame.
«Il convient aujourd’hui de changer le regard que l’on a sur les jeunes pour les aider à changer le regard qu’ils ont sur eux-mêmes et sur le monde qui les entoure», a ajouté Joachin Amvame, précisant que «les jeunes déscolarisés ont souvent une image dépréciée d’eux-mêmes, partant de leur échec social virtuel».
Le ministre Pierre André Kombila a expliqué que «l’efficacité d’une action d’insertion et de réinsertion n’est possible qu’à travers un partenariat entre les différents acteurs du secteur éducation, formation et emploi».
«Pour qu’un tel processus produise un impact significatif, il doit se développer uniquement sur la base d’une consultation permanente de manière à trouver une synergie complémentaire. Cette démarche vise l’optimisation de l’ensemble des moyens humains, matériels et financiers qui pourront être affectés», a ajouté monsieur Kombila.
«Nous avons donc le devoir de réfléchir sur les mécanismes permettant d’assurer la transition entre l’école et le travail par le renforcement des liens entre l’entreprise et l’école, la diversification des parcours d’apprentissage, la mise en place des programmes de formation spécifiques adaptés aux publics-cibles, ainsi que la prise de toutes les mesures incitatives visant à favoriser l’insertion des jeunes et satisfaire la nécessaire adéquation formation-emploi», a enfin précisé le ministre de la Formation professionnelle, et de l’Insertion professionnelle des jeunes.
Le taux de chômage croissant chez les jeunes gabonais constitue un sérieux frein au développement du pays. Cette frange de la population qui doit être le moteur de l’activité économique du pays se trouve aujourd’hui dans l’impasse du chômage, une situation qui pèse sur leurs familles, sur le pouvoir d’achat et le niveau de vie des ménages.
Les multiples tentatives pour enrayer ce phénomène se sont souvent révélées infructueuses et il semble aujourd’hui que le dénouement de cette situation doive passer par un réel engagement des entreprises et des pouvoirs publics, avec par exemple la mise en place de contrats de travail subventionné pour favoriser l’embauche des jeunes.
Savez-vous si le DR Kombila a l’intention de se presenter aux prochaines elections Presidentielles?
Face au chaos actuel, il est trop efficace.
OSSOUUUU!!!!!