Suspendu en novembre dernier suite à la découverte d’un vaste trafic de fraudes, le service d’établissement des permis de conduire de la direction générale des Transports terrestres a repris ses activités depuis le 4 juin dernier. Cette suspension a permis de démanteler les réseaux de faussaires identifiés, mais également de déménager dans des locaux plus appropriés. L’établissement des permis de conduire a été dégelé le 4 juin dernier à la direction générale des Transports terrestres.
Ce service avait été suspendu en novembre 2008 pour permettre «de trouver des solutions idoines pour garantir la sécurité dans la délivrance de ce document» suite à la découverte de vastes trafics de faussaires.
«Pendant la suspension des activités de la direction générale des Transports terrestres, l’activité des permis de conduire était suspendue. Pendant cette suspension, apparemment il y avait quelques activités qui continuaient et nous avons reçu quelques agents détenteurs de permis de conduire étrangers. Il se sont présentés dans nos services avec des permis d’un pays voisin mais qui n’étaient pas tout à fait corrects et le service qui s’occupe des dossiers a eu l’œil vigilant et de fil en aiguille, nous nous sommes rendus compte qu’il y avait un réseau de permis de conduire falsifiés ici à Libreville», a rappelé le directeur général des Transports terrestres, Célectin Ndolia-Nauh.
«Nous avons donc demandé le concours de la police judiciaire qui a effectivement démantelé tout ce réseau (…) et à l’heure où je vous parle, nous sommes sur d’autres pistes», a ajouté monsieur Celestin Ndolia-Nhaud.
«La direction générale des Transports se situait dans des locaux du centre-ville qui n’étaient pas conformes à la mission des services publics et le ministre Sylvestre Ratanga, dès sa prise de fonction a jugé nécessaire de trouver de nouveaux locaux», a encore rappelé Julien Nkoghe Bekale.
«Nous sommes aujourd’hui dans les nouveaux locaux, dans les anciens locaux du secrétariat général de l’Aviation civile, ce qui permet la reprise de l’établissement des permis de conduire, parce qu’il fallait faire les travaux de ce bâtiment et transférer l’équipement informatique», a-t-il poursuivi.
Entre 10 000 et 15 000 dossiers d’établissement de permis de conduire se sont entassés sur les tables de la direction générale des Transports terrestres pendant cette période, que les agents du service devront expédier dans un délai d’un à deux mois.
Monsieur Ndolia-Nhaud a enfin affirmé que ce défi pourrait être relevé dans les temps, alors que près de 1200 dossiers ont déjà été traités en l’espace d’une semaine.