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Le mouvement « Bongo Doit Partir » et tous ses membres et sympathisants, par ma voix, tiennent à féliciter Mme Rose Francine Rogombé pour son accession intérimaire à la magistrature suprême du Gabon.
En tant que mouvement progressiste et moderne, le BDP-Gabon Nouveau salue le fait historique qui est celui du Gabon de se retrouver parmi les rares pays africains à avoir une femme à sa tête. La promotion des droits de la femme reste une des priorités les plus essentielles de notre idéologie et le fait pour Mme Rogombé de se retrouver à la tête de l’état gabonais ne peut que constituer une interpellation positive à l’endroit des femmes de chez nous, pour qu’elles s’engagent un peu plus dans la vie politique de la nation.
En tant que mouvement foncièrement constitutionnaliste, le BDP-Gabon Nouveau ne peut que se réjouir du fait que les injonctions de l’article 13 de la Constitution aient finalement été respectés et le processus intérimaire validé en les formes que le mouvement n’a cessé de réclamer depuis l’arrêt des activités présidentielles par Monsieur Bongo le 6 mai dernier.
L’on se souviendra en effet que le mouvement avait, le 1er juin dernier, annoncé le déplacement de sa délégation sur Barcelone en vue d’y rencontrer les médecins traitants de Monsieur Bongo et établir une bonne fois pour toute la vérité sur l’état de santé de M. Bongo. Ceci parce que nous voulions voir le processus constitutionnel respecté et la vacance déclarée. L’annonce du voyage de notre délégation sur Barcelone avait été suivie, le 4 juin, par une batterie de lettres adressées non seulement aux administrateurs de la clinique Quiron où était hospitalisé Omar Bongo et aux ambassades d’Espagne en France et au Gabon, mais également à l’ambassadeur du Gabon en Espagne, leur demandant de faciliter la visite de la délégation du BDP-Gabon Nouveau en Espagne. Copie de la lettre avait également été distribuée aux ambassades étrangères au Gabon ainsi qu’aux diverses institutions de la République gabonaise, y compris le Premier ministre, la Présidente de la Cour constitutionnelle, la Présidente du Sénat et le Président de l’Assemblée nationale. Ladite lettre insistait sur la nécessité de constater immédiatement la vacance du pouvoir au Gabon vu que, de l’opinion qui était celle du BDP, Omar Bongo ne reviendrait probablement pas vivant au Gabon.
Une lettre similaire avait été envoyée quelques semaines plus tôt, plus exactement le 15 mai 2009, par moi-même en tant que Président du BDP, aux mêmes institutions (Premier ministre, Présidente de la Cour constitutionnelle, Présidente du Sénat et Président de l’Assemblée nationale) ainsi qu’aux ambassades étrangères au Gabon, demandant que la vacance du pouvoir soit immédiatement constatée non seulement pour non respect par Omar Bongo des clauses de la Constitution, ce qui le rendait démissionnaire, mais également parce que le mouvement avait conclu que la maladie d’Omar Bongo était suffisamment irréversible et fatale pour qu’il ne puisse pas revenir vivant au Gabon.
Alors que le gouvernement Eyegué Ndong et tous les groupes politiques au Gabon et dans la Diaspora tergiversaient et se refusaient à reconnaître cette vacance, certains au sein du gouvernement et dans l’opposition allant même jusqu’à traiter le mouvement d’irresponsable, le BDP-Gabon Nouveau continua à insister que le pouvoir était vacant au Gabon et qu’il fallait immédiatement constater cette vacance. Par la décision d’envoyer une délégation en Espagne, le mouvement avait décidé de prendre le taureau par les cornes et d’obtenir cette vacance pour les Gabonais qui attendaient que leur gouvernement les traite, au moins, avec dignité en leur disant la vérité sur la santé d’Omar Bongo.
Le BDP-Gabon Nouveau fut ainsi le seul mouvement politique au Gabon (diaspora comprise) à avoir, dans une lettre du 15 mai, et au cours d’une manifestation du 23 mai 2009 interdite par le gouvernement, offert une analyse cohérente de la Constitution gabonaise et de la maladie d’Omar Bongo, ce qui lui a permis de conclure à la vacance effective du pouvoir au Gabon. Ayant ainsi constaté la vacance du pouvoir, le mouvement avait exigé des institutions de la République que soit immédiatement ordonnée l’intérim présidentiel suite à une vacance du pouvoir qui, à ses yeux et selon les informations dont il disposait, ne faisait plus aucun doute depuis la suspension totale et brutale des activités présidentielles par Omar Bongo le 6 mai, et son transfert le même jour vers l’Espagne à bord d’un avion médicalisé.
Le BDP-Gabon Nouveau ne peut, donc, que se féliciter de voir la Constitution respectée et ce respect aboutir à l’intronisation historique d’une femme, Mme Francine Rogombé, au poste de Président de la République gabonaise. Ceci constitue une validation absolue et criarde des efforts du BDP-Gabon Nouveau de ces dernières semaines visant à asseoir la Réforme et l’Etat de droit au Gabon. Ayant été le seul mouvement politique gabonais à avoir eu la clairvoyance d’exiger la déclaration de la vacance du pouvoir et à se battre bec et oncle depuis le 15 mai pour que cette vacance soit déclarée, le BDP invite Mme Rogombé à se saisir tout de suite du dossier de la Réforme institutionnelle au Gabon, aux fins de permettre à notre pays une renaissance politique immédiate par la mise en place d’une démocratie véritable.
Cette réforme est d’autant plus importante aujourd’hui qu’il serait inconcevable que l’élection qui s’annonce se tienne sur fond de bongoïsme institutionnel, c’est-à-dire sur la base de la Constitution gabonaise actuelle qui contient en elle les germes de la discorde et du chaos. Le mode de scrutin à un seul tour qui y est consigné, par exemple, constitue un danger pour la démocratie, donc, pour la paix au Gabon. Imaginez, Madame, que 15 candidats assez représentatifs se présentent à l’élection cette année et que le Président démocratiquement du Gabon ne soit élu que par 10 ou 15% de l’électorat ! Il n’y aurait, dans une telle élection, aucune légitimité. Vu que cette incongruité constitutionnelle, c’est-à-dire le scrutin à un tour, visait à asseoir la victoire sans faille d’un Omar Bongo politiquement affaibli par 42 ans de mauvaise gestion, il serait fondamental que, maintenant que Monsieur Bongo nous a quittés (Dieu ait son âme), le scrutin à deux tours soit rétabli et la légitimité des élus garantie par des élections crédibles qui ne soient plus une simple caricature de la démocratie. Or, le problème du scrutin à un tour n’est que l’un des nombreux aspects problématiques de la Constitution actuelle qu’il faut réformer si nous voulons fortifier la paix au Gabon.
Le BDP-Gabon Nouveau invite, par conséquent, la toute nouvelle Présidente de la république à prendre rapidement connaissance du Plan de Paix et de Réconciliation Nationale que la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National vient de rendre publique, plan qui lui sera envoyé sous pli officiel dès le 12 juin 2009 en compagnie de la nouvelle Constitution de la République gabonaise telle que promulguée à Bruxelles les 30 et 31 mai par les Gabonais réunis au sein de la Coalition Gabonaise du Refus et de Salut National. En tant que membre signataire de la Coalition, le BDP-Gabon Nouveau soutient ce Plan de Paix dans son entièreté et lance un appel patriote aux institutions de transition pour que commence, immédiatement, le dialogue de la Réforme et de la modernisation de nos institutions conformément à l’esprit de réconciliation nationale contenu dans cette proposition de Paix de la Coalition.
Fait à West Orange, New Jersey (USA), le 10 juin 2009-06-10
Dr. Daniel Mengara
Président
BDP-Gabon Nouveau
P.O. Box 3216 TCB, West Orange, New Jersey, USA
Tel./Fax : +1 973.447.97.63
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Nous sommes un peuple qui a trop souffert, nous sommes un peuple qui ne peut plus et ne veut plus souffrir!
Félicitation au compatriote Mengara pour cette lettre adressée à notre présidente, j’en suis fier, une femme présidente, cela n’arrivera pas en France, Ségolène était la première et dernière chance pour la France
Afin de mainternir; l’unité nationale, la la cohésion sociale, le développement humain et la démoncratie de l’alternance, voici quelques propositions :
Un gouvernement de transition : l’article 34 demande la dissolution du gouverment(injonction a été donnée par la cour constitutionnelle à la présidente verdredi dernier), une petite entorse a été faite en attendant l’enterrement du président par respect de nos traditions
Le 18 au soir de l’enterrement, le premier ministre remet sa lettre de démission à la présidente qui l’accepte evidemment. Le Ensuite, la présidente organise une réunion de tous les acteurs politiques et de la société civile pour refléchir sur les électionelles présidentielles, le but étant de tendre vers un concensus le plus large;le gouvernement assure l’expédition des affaires courantes
La Présidente annonce la réunion pour le lundi, mardi et mercredi prochain avec les instances politiques et de la société civile;
A l’issu de ces rencontres, la présidente nomme un premier ministre de la transition le mercredi 24 juin 2009 au soir avec pour mission de préparer les élections pluralistes, transparentes et équitable et de prendre des messures sur le plan économique et sociale face à la grogne actuelle;
Le vendredi 25 juin 2009, le nouveau premier Ministre annonce la formation de son gouvernement de 15 membres chargé d’appliquer et de rendre visible les missions citées plus haut
Ce gouvernement sera un gouverment de transition composite comme dans les années 90:représentant tous les partis poliques de façon équitable et la société civile
Le samedi 26 juin 2009, un conseil interministériel est organisé et lundi 28 juin 2009, le conseil des ministres dont le communiqué finale annoncera des mesures phares : le chronogramme des éléctions présidentielles (tenant compte du cas de force majeur sur les délais de 45 jours), les conditions d’éligibilité,clarification sur la durée du prochain mandat présidentiel (3ans jusqu’à la fin du mandat du président décédé ou 7 ans pour le nouveau mandat (tout en sachant que les réformes constitutionnelles vont réduire ce mandat à 5 ans et une seule fois renouvelable,ramener toutes les élections à 2 tours, puis la dissolution du Senat, la suppression du poste de vie-président, des représentants personnels et hauts représentant du président, la réduction des membres du gouvernement et du nombre de député,etc));la mise en place d’une réelle politique se santé pour tous, de l’éducation pour tous,des droits pour tous, le lancement de nombreux chantiers routiers, immobiliers,l’exploitation des gisements de fer, etc pour relancer l’économie et réduire le chomage
Le cas de force majeure souligné dans l’article 13 permettra d’organiser les élections présidentielles le 13 ou 20 septembre 2009. Ainsi à la rentrée scolaire du mois d’octobre, l’exécutif sera en place pour commencer le déploiement de sa politique.
Au mois de déembre, le président dissoud l’assemblée nationale et annonce la tenue des élections législatives en janvier-février 2010
Telle est ma vision et mon rêve pour l’unité, la fraternité, la cohésion sociale (Education, Santé, retraite, emplois, etc), les Droits pour le Gabon et les Gabonais
Nous sommes un peuple qui a trop souffert, nous sommes un peuple qui ne peut plus et ne veut plus souffrir!
A M. MENGARA et ses Amis.
Chers Messieurs,
Par ces lignes, je vous invite à faire preuve d’un meilleur esprit de synthèse dans vos analyses et correspondances (exemples les lettres respectives de M. Mengara au Ministre de l’intérieur du Gabon et à l’actuel président de la République). Loin de moi toute volonté de remise en cause de la teneur de vos rédactions, qui restent toutefois objets de débats, mais juste pour attirer votre attention quant à la nécessité d’être plus succincts dans un monde médiatique pluriel, où les lecteurs tiennent davantage à l’essentiel et à la qualité du discours (les deux valeurs ne sont guère antinomiques), qu’à une rhétorique au relent, parfois, superfétatoire.
En matière de communication, la synthèse argumentaire s’avère un atout, une dimension fondamentale à la fidélité du lectorat. Les lettres et articles trop longs et souvent sujets à la redondance pléonastiques « étouffent » généralement, au point d’inciter au « zapping » et d’annihiler toute bonne volonté d’appropriation du contenu informatif.
Par ailleurs, « Bongo étant parti », serait-ce trop osé aujourd’hui de vous inviter à repensez votre mouvement, dans le sens d’une dénomination plus rationnelle, ne serait-ce pour lier le bon sens à vos desiderata ?
Je ne doute aucunement que vous vous efforcerez à maîtriser davantage votre fougue épistolaire, fut-ce-t-elle à des desseins politiques, et à donner, par ailleurs, une nouvelle lisibilité à votre discours, vu que le nouveau contexte sociopolitique du Gabon ne s’arrime plus à votre ancien positionnement idéologique. Sur ce dernier point, je pus me tromper. Auquel cas, je vous serais gré d’éclairer ma lanterne.
Respectueusement,
c comme cela que les choses doivent se faire dans l’uninamité.et je fécilite le Dr Daniel de son geste de loyauté.
aussi je dirais que si le pays doit changé c pas dans la force.il faudra donc que pendant les élections les dirigeants des bureau de vote arrêtent de prendre les peaux de vin qui ne dure que d’une petite instante et qu’ils prennent conscience aussi que le pays est ainsi c à cause de leur fausseté.donc être stricte dans les bureaus de vote et les decomptes.
toutefoisle regime bongo doit prendre fin.que ce soit dans le gouvernement ou les entreprises qui ont été dirigées avec suprematie et tyrannie
merci
Au Docteur Mengara,
C’est un geste déjá compatriote que de reconnaitre que le Gabon rentre dans l’histoire pour avoir á sa tete une femme hors norme comme Presidente de la république, soit elle par intérim. Mais ne serait-il pas aussi volubile de concéder l’exceptionalisme dont les acteurs politiques gabonais et le peuple font montre en ne s’agitant pas dans la violence et dans les assassinats politiques comme il est vu tres souvent partout en Afrique quand un dictateur quitte le pouvoir. Et meme sous d’autres cieux, beaucoup auraient profiter de l’absence du Président, pendant un mois, pour dilligenter un coup d’état. En cela encore, le Gabon est une exception en Afrique Sub-Saharienne. Contrairement á ce que la presse francaise s’est pressée á véhiculer et meme á instrumentaliser, le Gabon a respecté toutes les mesures constitutionnelles bien que j’admette, comme vous, que cela aurait du se faire beaucoup plus tot.
Etre dans l’opposition ne signifie pas toujours etre en désaccord catégorique avec « toutes » les actions menées par les membres au pouvoir. Certes,on peut critiquer avec la derniere énergie certaines dispositions politiques mise en place quand celles-ci détériorent systématiquement l’ascension du pays dans l’intégration á l’économisation de la gloabalisation comme il est tres souvent le cas dans notre cher pays; mais on peut aussi, surtout á ces moment tres délicats de l’avenir socio-politique et economique du Gabon, applaudir les réalisations positives de ceux qui nous servent pour l’instant de gouvernants. C’est pourquoi, lorsque vous félicitez son Excellence Rogombé, mon coeur se sent fier d’etre gabonais, car sur cette question relative au respect de la loi fondamentale qui vient d’etre appliqué, oppostion comme majorité claque des mains pour l’exemplarité que nous montrons aux pays freres et á toute la communauté internationale qui nous regarde tres cyniquement avec l’envie, en ce qui concerne la France, de nous voir nous lancer dans des violences fracticides. France24, en tout cas, ne se retient pas d’extérioriser la révolte–parfois ethnique, parfois clanique–dans ses éditions avant meme que les dés ne soient lancés.
D’une part,Je constate également en lisant votre discours que vous comptez etre candidat á l’élection présidentielle; j’espere de tout coeur que ca se fera et qu’en ce moment meme vous prenez toutes les dispositions pour entrer au pays. Dans le contexte actuel, tellement que nos dirigeants ne veulent pas ternir encore plus l’image international du Gabon, j’ose croire qu’ils vous permettront l’acces á Libreville plus aisément. Je sais que, dans l’art, vous ne saurez tarder de nous tenir informé á ce sujet.
Je constate aussi que dans votre discours vous parlez de transmettre une nouvelle constitution, certainement sur le mode du scrutin á un tour, á son Excellence Rogombé. Déjá le contexte constitutionnel actuel renie tout autre tripatouillage de la constitution qui, si c’était possible, voudrait dire que les deux-tiers de chaque chambre devrait approuvé l’amendement que vous proposez pour son exécution. Si c’etait possible combien de temps en plus ca prendrait? Non seulement en proposant cela vous rentrez dans l’illégalité constitutionnelle, mais aussi vous nous faites rappeler les errements bongoistes d’assujetissements décisionnels et idéologiques en considérant pour vrai et ultime toutes pensées subjectives á vous. Et puis, durant son intérim la constitution gabonaise stipule que le nouveau Président ne peut réviser ou amender les articles de la loi fondamentale. Donc, il est préjudiciable de demander une telle révision.Je ne sais pas si vous vous en rendez compte.
D’autre part, il serait préférable d’éviter tout acte qui temps á retarder le processus électoral; cela ne sert qu’á nourrir une atmosphere d’incertitude et de tension. D’ailleurs, je ne suis pas du tout pour ce deuil national de trente jours qui ajourne la campagne et l’élection. J’ose espérer, bien que j’en doute un tout petit peu, que nous aurons un président élu avant la fin du mois d’Aout.
L’heure est au changement, certes, mais aussi á la solidarité et l’unité nationale qui font que tout citoyen de différents bords ethniques reste d’envie dans la Concorde et la Fraternité, peu importe leurs idéologies politiques. Il n’y a qu’en Afrique que la majorité au pouvoir et l’opposition se voient comme des ennemis au point de se poignarder. Le changement appelle aussi á la cohabitation politique féconde, dont on parle peu, malgré les inconsistences théoriques. En politique,on peut etre en désaccord catégorique aujourd’hui et prendre un verre ensemble le lendemain, dans l’intéret national. C’est cette nouvelle page dont nous devons rever pour le Gabon nouveau, exclu des priorités régaliennes individuelles.
En outre,une discussion franche, au sein d’un référendum ou d’une commision paritaire mixte des élus locaux, sur l’omniprésence de la France dans nos affaires internes doit avoir lieu. On entend d’ici et lá que le choix du futur président Gabonais passe par l’acceptation des réseaux Elyséens. Déjá il y a obstruction et ingérence. Qui leur confere ces droits? Peut-etre que cela á avoir avec les traités économiques, militaires et politiques signés avant et apres la colonisation.
C’est pourquoi, au lieu que de demander une révision de la constitution dans des moments comme celui-ci, il est peut etre temps de commencer á exiger des autorités gabonaises une révision complete des traités coloniaux et post-coloniaux, lesquels semblent maintenir le Gabon et l’Afrique francophone en général dans un état de dépendance vis-á-vis de la France. Cette France qui s’amuse á placer, á protéger et ensuite á critiquer et á destabiliser nos « dictateurs ». Le vieux Bongo a longtemps appelé la France un grand ami, mais dommage pour lui, Paris n’a que des intérets. Et pourtant, comme le dit Eva Joli, Bongo a plus servi la France qu’il n’a servi son propre pays, mais cela n’empeche pas que Sarkozy et les médias le dénigre á tout bout de champ. Le Mollah en était tres attristé, malheureusement, tout comme Mobutu.
Ce contexte de dépendance que nous avons á l’égard de la France ne pourra pas permettre au futur Président, meme pas á un « Mengara » si élu, de développer les activités financieres et économiques du pays et de choisir librement ses propres partenaires á moins que ne soient réhabiltés nos accords stratégiques, monétaires et fiscales.
En effet comment comprendre que tous les avoirs du Gabon, budgets inclus, en monnaies étrangeres et en Franc CFA, se trouvent au Trésor Central Francais?
Comment encore comprendre que le Franc CFA,notre monnaie néocoloniale, est imprimé á ce meme Trésor Central Francais et qu’il n’existe toujours pas une Banque Centrale Gabonaise pour le faire et prendre le controle sur les taux de change et d’intérets qui, grace á la France,malheureusement, ne sont point fixe mais plutot en fluctuation perpétuelle? C’est grave.
La France controle notre politique monétaire et nos réserves en monnaies étrangeres (dollars, euro, yen, la livre), essentielles dans les relations de libres échanges. C’est la meme chose pour tous les pays d’Afrique Francophone et meme pour les budgets de la CEMAC de pres de soixante mille milliards de FCFA qui ne se trouvent pas á la BEAC mais en France.
Donc, non seulement « ces argents » font tourner l’économie francaise sans remord, mais en plus ce systeme de corruption outranciere permet á la France de nous imposer des criteres de dévoleppement malproprement discriminatoires. Si nos dirigeants réfusent de suivrent cette logique, comme Gbagbo l’a fait,ils risquent de se voir susprendre les transferts de leurs propres capitaux, causant des pertubations financieres mais aussi des révoltes massives des populations qui, tres souvent, ignorent le jeu international de la politique de l’économie francaise en Afrique. Dans ce contexte, Gbagbo n’a pas pu résister et á vite fait d’aller sur la table de renégociations avec la France. C’est de l’intimidation et de la répression monétaire.
Au-delá de nos problemes nationaux, j’aimerais bien voir le BDP et d’autres partis de l’opposition articuler les répressions macroéconomiques mise en place par la France et la communauté internationale sur les pays du tiers-monde, partant de l’Afrique, et dans notre cas du Gabon. Ce sont des répressions qui font que meme le Président le plus sobre et transparent aura du mal a emmené le pays au rang de ceux developpés.
J’éviterai ici d’enoncer les termes de libres-échanges discriminatoires qui existent au sein de l’Organisation Mondiale du Commerce, ou des conditionnalités pénibles du FMI et de la Banque Mondiale qui sont nuisibles au role de l’état dans l’economie; á la compétition et création des compagnies nationales;au développemt des programmes sociaux; aux mesures anti-inflationiste; et au cout de la vie au point ou Koffi Annan recommende aux pays africains de se contenter de leurs propres resources financieres et de se retenir d’empreinter en se spécialisant dorénavant beaucoup plus dans certains secteurs tertiaires; en exportant trois fois plus dans la sous-region et á l’international; en investissant dans les infrastructures et donc en privillégiant beaucoup plus les investisseurs étrangers.
Tout ceci pour dire qu’au delá du systeme bongoiste qui prend fin, il y a d’autres problemes beaucoup plus importants dont les africains parlent peu, et essentiels á l’intégration mondiale: la répréssion monétaire et fiscale du Gabon par la France; l’omniprésence francaise sur tous les plans de l’activité economique et politique gabonaise et meme militaire; le jeu discriminatoire de la politique internationale de l’économie du developpement et des ressources naturelles; le protectionnisme agricole pratiqué par l’Occident (France, USA) et le Japon dans l’ouverture de leurs marchés économiques aux Africains; et l’absence quasi-totale d’une armée nationale puissante capable d’une intervention forte dans le cas d’une piraterie maritime de ses investissements étrangers ou dans le cas d’une attaque rebelle ou terroriste.
N’oublions pas qu’il y a un autre un ennemi qui est la France et ses réseaux financiers occultes d’un autre temps, qui ne coincident plus avec les réalités modernes.
Nous voulons un Gabon en paix, une élection transparente, une révision du fichier électoral sans embuche et une cohésion sociale exemplaire sans effusion de sang á base ethnique ou clanique. Les yeux du monde sont tournés sur nous. Quoique l’on dise, dés que que Bongo est mort une nouvelle page s’est tourné dans l’histoire du Gabon meme si il y a encore des pédégistes, c’est inéluctable, ce sont des gabonais avant tout malgré les lourdes fautes de leur part. Quiconque gouvernera les associera forcément á la nouvelle donne, c’est du fair-play politique que tout grand état pratique. Et un régime de 41 ans aura la peau dure á s’évaporer aussi facilement. Ils font partie d’une solution au developpment du Gabon tout comme l’opposition qui, cette fois-ci, se fera entendre.
Je vous remercie, Docteur, pour ce site que vous avez mis en place par lequel chaque Gabonais peut exprimé son avis.
Respectueusement,
Donatien Mandja, un Gabophyle au Patriotisme.