Le chef de l’Etat par intérim, Rose Francine Rogombé, a présidé ce 12 juin en fin de matinée un conseil des ministres extraordinaire au Palais présidentiel, le premier depuis son investiture le 10 juin dernier. Les membres du gouvernement devaient notamment abordé le déroulement des obsèques du président Bongo Ondimba décédé le 8 juin dernier.
Investie le 10 juin dernier des fonctions présidentielles par intérim suite au décès le 8 juin du président Bongo Ondimba, Rose Francine Rogombé a présidé en fin de matinée un conseil des ministres extraordinaire dans la salle habituelle du Palais présidentiel.
L’ensemble des membres du gouvernement présents sur le territoire national étaient conviés à ces travaux qui devaient notamment aborder le déroulement des obsèques du défunt président programmées jusqu’à sa mise en terre le 18 juin prochain à Franceville.
La dépouille mortelle du chef de l’Etat a été rapatriée le 11 juin dernier à Libreville et acheminée dans une très vive émotion au Palais présidentiel où elle recevra les hommages de la Nation entière et des délégations étrangères jusqu’au 16 juin prochain.
Le chef de l’Etat par intérim avait prononcé son premier discours le 11 juin dernier, invitant la population au calme pour la continuité de l’oeuvre de son prédécesseur et à la garantie du fonctionnement normal du pays, de ses institutions et de ses relations avec l’extérieur.
«Chaque gabonaise et chaque gabonais doit continuer à vaquer librement à ses occupations. Au delà du deuil qui nous accable, le pays doit continuer à fonctionner normalement», avait déclaré le chef de l’Etat par intérim.
«A nos partenaires au développement, je tiens à les assurer que notre pays continuera à respecter tous ses engagements. Aux nombreux pays amis du Gabon, je voudrais leur confirmer que nous maintiendrons les excellentes relations que nous entretenons. A ceux qui ont choisi de vivre dans notre pays qu’ils sachent qu’ils peuvent compter, comme par le passé, sur notre hospitalité légendaire», avait poursuivi madame Rogombé.
Depuis le décès du président Bongo Ondimba survenu le 8 juin dernier à Barcelone, en Espagne, les autorités gabonaises s’attachent rigoureusement au respect des dispositions constitutionnelles, une position salué par la classe politique africaine et internationale.
«Je veillerai comme je me suis engagée au respect scrupuleux de la Constitution, au maintien de l’Etat de Droit et de la préservation des libertés fondamentales», avait également assuré le chef de l’Etat par intérim.
Je commence à être sceptique de votre sincérité,Madame la Présidente de la République!