Ali Bongo a finalement été (et UNANIMEMENT) accepté ce matin par l’ensemble de la classe politique gabonaise (majorité présidentielle) comme successeur désigné de son père (Omar Bongo Ondimba), à l’issu du conseil des ministres qui s’est tenu de 10 à 11H30 au Palais de la présidence.
La cérémonie, qui s’est déroulée (comme prévu) à quelques mètres seulement de la dépouille mortuaire, était dirigée par Rose Rogombé, présidente par intérim et qui était la successeuse de George Rawiri au Sénat.
Ali Bongo et Pascaline Mferry Bongo (sa demi-sœur), qui se disputaient la succession, étaient finalement parvenus à un « accord » de partage de pouvoir et ce grâce à l’entremise de Fidèle Andjoua, le frère aîné du président – leur oncle, qui avait tenu, selon les dernières volontés de son frère, à ce que les querelles des deux enfants ne viennent entacher le déroulement des obsèques nationales et le recueillement des gabonais.
Ali Bongo, qui menaçait de plus en plus fort de faire entrer des mercenaires au pays au cas où la succession ne s’appliquait pas aussitôt, avait fini par accepter [temporairement] le scénario de la proclamation du vide constitutionnel et de la transition démocratique que lui suggérait notamment la France. Rose Rogombé sera donc reconnue présidente par intérim durant les 45 jours prévus par la constitution gabonaise. Les élections présidentielles auront lieu quant à elle un mois après la période des obsèques nationales, qui elles prendront fin le 22 juin prochain. C’est pour garantir la parfaite tenue des élections présidentielles (qui porteront donc son fils au pouvoir) que le gouvernement Eyeghe Ndong, formé par Omar Bongo Ondimba, a été maintenu en place.
Madame Rogombé, qui n’avait pas eu besoin de déménager à la présidence, a par la suite été conviée, avec l’ensemble des membres du gouvernement, à assister à la cérémonie traditionnelle qui a eu lieu aussitôt après au palais présidentielle, qui, officiellement, est également la maison mortuaire familiale. Fidèle Andjoua, grand prêtre du « Ndjobi », et qui avait auparavant initié le défunt président, a alors procédé à la bénédiction de son neveu, selon les rites sacrés, et sous l’exécution de pas de danse et de chants que les nombreux curieux, amassés tout autour de la présidence, pouvaient entendre à des dizaines de mètres à la ronde.
Le roi est mort. Vive le roi.
Source : Gabon+
Oui mon frere Obamiko. C’est une histoire vrais qui finira par se faire connaitre tres bientot.
Les Gabonais/Gabonaises pleurent Bongo pour des raisons imcomprehensibles.
Cette affaire nous prouve que notre pays n’est pas souverain!
Domage. On a besoin du changement.
Ressortisant Gabonais depuis NY,USA
Est ce une fable, cher Allo? ce que tu dis est invraissemblable, quoique, dans le monde de la francafrique, il s’est toujours passé des choses semblables. Mais si tu as preuves, n’hesite pas à les donner, les Gabonais en ont besoin pour comprendre pourquoi remplissent ils le palais pour pleurer leur père Omar.
Depuis deux ou trois jours, les langues commencent se délier au sein du sérail politico-familial gabonais. Surtout qu’il a été admis par toutes les parties concernées par la succession d’Omar Bongo Ondimba que Rose Francine Rogombé, présidente du Sénat devait assurer la transition, comme prévue par la constitution. Les intrigues et les marchandages politiques battent le plein et c’est ainsi que certaines personnes, n’ayant plus rien à perdre, ont décidé de parler et de livrer des informations jusqu’ici connues par un cercle très restreint.
On apprend ainsi que c’est depuis le 7 mai que Omar Bongo serait décédé. La nouvelle a été tenue secrète par la France et la famille de Bongo.
Toutes les personnes qui ont assisté aux funérailles d’Edith Bongo (fille de Sassou Nguesso) on remarqué l’état fantomatique dans lequel se trouvait le président gabonais. Et ce n’est pas seulement le décès de sa bien-aimée qui l’affectait ainsi, cette extrême souffrance provenait aussi du cancer qui le menait vers la mort. Plusieurs personnes disent l’avoir vu par moments, grimacer sur sa chaise et donner l’impression qu’il perdait connaissance. Et selon des sources d’informations venues de l’intérieur du cercle familial et politique, c’est le 7 mai dernier dans les airs, entre le Maroc et l’Espagne, que le Président Omar Bongo a rendu l’âme dans l’avion médicalisé dépêché par la France et qui le conduisait en Espagne. Alors que son décès est constaté par les médecins qui étaient dans l’avion avec lui, l’Elysée et sa cellule Afrique, en accord avec Pascaline Bongo, Directrice du Cabinet et fille de Bongo maintiennent la destination « Barcelone » et imposent le silence total.
Pourquoi ? Parce que dit-on, L’Elysée tient à récupérer un certain nombre de documents que possédait (puisqu’il est déjà mort) le Président gabonais. Parmi ceux-ci un dossier sur le financement de la dernière campagne électorale en France – En retour la famille Bongo (Pascaline Bongo et son époux Ntoungui- membre du gouvernement-, Ali Ben) mais aussi, apprend-on, Jean Ping l’actuel Président de l’Union Africaine (qui a des enfants avec Pascaline Bongo) et Mba Obame (le puissant ministre de l’administration territoriale, issu de l’ethnie Fang, majoritaire au Gabon-40%-)…tout ce monde demande à la France un certain nombre de choses dont notamment la levée des saisies de compte de la famille en France. En plus, Ali Ben exige son adoubement par la France comme successeur immédiat, ce à quoi Pascaline est opposée et continue à s’opposer.
C’est ainsi qu’on comprend mieux « l’hospitalisation » médiatisée d’Ali Ben à Paris. Devant l’opposition de sa soeur et de ses partisans, il a fait appel aux deux Congo et a menacé de faire « sauter les légionnaires sur Libreville ». Nicolas Sarkozy et ses conseillers de la cellule africaine ont frappé du point sur la table et décidé d’exfiltrer Ali Ben du Gabon – officiellement alors on annonce qu’il est hospitalisé à Neuilly à l’hôpital américain – mais personne ne confirme sa présence dans cet hôpital. Après les discussions parisiennes, Ali Ben est retourné au Gabon pendant que Sarkozy dépêchait en Espagne Brice Hortefeux avec pour mission de convaincre la famille Bongo du soutien de la France.
Au moment où le Premier ministre français François Fillon arrive à Yaoundé, au Cameroun, nous sommes le 20 mai – il fait alors cette étrange déclaration « Je sais que le président est soigné. Je sais qu’hier soir encore et ce matin sa santé était satisfaisante. Je formule mes voeux de prompt rétablissement à M. Bongo en espérant naturellement qu’il sera remis sur pied le plus vite possible ». Pour ceux qui connaissent Fillon, le fils du Mans, catholique pratiquant, on le voit mal à l’aise avec ces africanités teintées de Francafrique, il ne comprend pas pourquoi l’on ne veut pas rendre la nouvelle officielle.
Le 6 juin soit presque un mois après le décès de Bongo, l’Espagne somme la France de prendre ses responsabilités – le premier ministre espagnol le socialiste Zapatero un ancien religieux jésuite demande à son ministre des affaires étrangères sous la pression des médecins qui ne comprennent pas qu’on garde dans une chapelle ardente un corps aussi longtemps, et qui en plus n’a pas trouvé la mort dans leur établissement – de rendre la nouvelle publique – le Gabon dit n’être pas prêt et pour les problèmes de sécurité intérieure – L’Espagne refuse de reculer – Comme cela se fait toujours quelques journalistes reçoivent des instructions et c’est alors que le journal Le Point lance un ballon d’essai -.
On décide de dépêcher un avion à Libreville en mission commando avec une conseillère de l’Elysée avec pour mission de ramener en Espagne le premier ministre gabonais – ce qui est fait -. Avant la conférence de presse, les témoins, présents affirment que les membres de la famille Bongo l’auraient menacé de mort : « Salaud ! Si tu dis un mot de travers on te pend haut et court ». Le premier ministre Jean Eyeghe Ndong annonce donc que Bongo est en vie ; pendant ce temps, des dispositions sont prises pour rapatrier le corps au Gabon avant que le décès ne soit annoncé. Las d’attendre, l’Espagne annonce le décès et le premier ministre gabonais est contraint de confirmer la nouvelle.
Resortisant Gabonais depuis NY,USA
Depuis deux ou trois jours, les langues commencent se délier au sein du sérail politico-familial gabonais. Surtout qu’il a été admis par toutes les parties concernées par la succession d’Omar Bongo Ondimba que Rose Francine Rogombé, présidente du Sénat devait assurer la transition, comme prévue par la constitution. Les intrigues et les marchandages politiques battent le plein et c’est ainsi que certaines personnes, n’ayant plus rien à perdre, ont décidé de parler et de livrer des informations jusqu’ici connues par un cercle très restreint.
On apprend ainsi que c’est depuis le 7 mai que Omar Bongo serait décédé. La nouvelle a été tenue secrète par la France et la famille de Bongo.
Toutes les personnes qui ont assisté aux funérailles d’Edith Bongo (fille de Sassou Nguesso) on remarqué l’état fantomatique dans lequel se trouvait le président gabonais. Et ce n’est pas seulement le décès de sa bien-aimée qui l’affectait ainsi, cette extrême souffrance provenait aussi du cancer qui le menait vers la mort. Plusieurs personnes disent l’avoir vu par moments, grimacer sur sa chaise et donner l’impression qu’il perdait connaissance. Et selon des sources d’informations venues de l’intérieur du cercle familial et politique, c’est le 7 mai dernier dans les airs, entre le Maroc et l’Espagne, que le Président Omar Bongo a rendu l’âme dans l’avion médicalisé dépêché par la France et qui le conduisait en Espagne. Alors que son décès est constaté par les médecins qui étaient dans l’avion avec lui, l’Elysée et sa cellule Afrique, en accord avec Pascaline Bongo, Directrice du Cabinet et fille de Bongo maintiennent la destination « Barcelone » et imposent le silence total.
Pourquoi ? Parce que dit-on, L’Elysée tient à récupérer un certain nombre de documents que possédait (puisqu’il est déjà mort) le Président gabonais. Parmi ceux-ci un dossier sur le financement de la dernière campagne électorale en France – En retour la famille Bongo (Pascaline Bongo et son époux Ntoungui- membre du gouvernement-, Ali Ben) mais aussi, apprend-on, Jean Ping l’actuel Président de l’Union Africaine (qui a des enfants avec Pascaline Bongo) et Mba Obame (le puissant ministre de l’administration territoriale, issu de l’ethnie Fang, majoritaire au Gabon-40%-)…tout ce monde demande à la France un certain nombre de choses dont notamment la levée des saisies de compte de la famille en France. En plus, Ali Ben exige son adoubement par la France comme successeur immédiat, ce à quoi Pascaline est opposée et continue à s’opposer.
C’est ainsi qu’on comprend mieux « l’hospitalisation » médiatisée d’Ali Ben à Paris. Devant l’opposition de sa soeur et de ses partisans, il a fait appel aux deux Congo et a menacé de faire « sauter les légionnaires sur Libreville ». Nicolas Sarkozy et ses conseillers de la cellule africaine ont frappé du point sur la table et décidé d’exfiltrer Ali Ben du Gabon – officiellement alors on annonce qu’il est hospitalisé à Neuilly à l’hôpital américain – mais personne ne confirme sa présence dans cet hôpital. Après les discussions parisiennes, Ali Ben est retourné au Gabon pendant que Sarkozy dépêchait en Espagne Brice Hortefeux avec pour mission de convaincre la famille Bongo du soutien de la France.
Au moment où le Premier ministre français François Fillon arrive à Yaoundé, au Cameroun, nous sommes le 20 mai – il fait alors cette étrange déclaration « Je sais que le président est soigné. Je sais qu’hier soir encore et ce matin sa santé était satisfaisante. Je formule mes voeux de prompt rétablissement à M. Bongo en espérant naturellement qu’il sera remis sur pied le plus vite possible ». Pour ceux qui connaissent Fillon, le fils du Mans, catholique pratiquant, on le voit mal à l’aise avec ces africanités teintées de Francafrique, il ne comprend pas pourquoi l’on ne veut pas rendre la nouvelle officielle.
Le 6 juin soit presque un mois après le décès de Bongo, l’Espagne somme la France de prendre ses responsabilités – le premier ministre espagnol le socialiste Zapatero un ancien religieux jésuite demande à son ministre des affaires étrangères sous la pression des médecins qui ne comprennent pas qu’on garde dans une chapelle ardente un corps aussi longtemps, et qui en plus n’a pas trouvé la mort dans leur établissement – de rendre la nouvelle publique – le Gabon dit n’être pas prêt et pour les problèmes de sécurité intérieure – L’Espagne refuse de reculer – Comme cela se fait toujours quelques journalistes reçoivent des instructions et c’est alors que le journal Le Point lance un ballon d’essai -.
On décide de dépêcher un avion à Libreville en mission commando avec une conseillère de l’Elysée avec pour mission de ramener en Espagne le premier ministre gabonais – ce qui est fait -. Avant la conférence de presse, les témoins, présents affirment que les membres de la famille Bongo l’auraient menacé de mort : « Salaud ! Si tu dis un mot de travers on te pend haut et court ». Le premier ministre Jean Eyeghe Ndong annonce donc que Bongo est en vie ; pendant ce temps, des dispositions sont prises pour rapatrier le corps au Gabon avant que le décès ne soit annoncé. Las d’attendre, l’Espagne annonce le décès et le premier ministre gabonais est contraint de confirmer la nouvelle