Après le décès du président Omar Bongo Ondimba annoncé le 8 juin, le gouvernement gabonais «devoir travailler immédiatement» à l’organisation de l’élection présidentielle.
«La présidente (par intérim, Rose Francine Rogombé) a quand même indiqué au gouvernement de prendre des dispositions en vue de l’organisation de l’élection présidentielle.
Le gouvernement va devoir travailler immédiatement», a affirmé le premier ministre gabonais Jean Eyeghé Ndong à la sortie du conseil des ministres vendredi.
Ce conseil avait officiellement pour unique ordre du jour l’organisation des obsèques du président.
Selon la Constitution, la présidente par intérim, investie mercredi, a 45 jours au plus après sa prise de fonction pour organiser un scrutin. Le délai peut toutefois être étendu «en cas de force majeure dûment constatée par la Cour constitutionnelle», selon celle-ci.
De l’avis de nombreux observateurs ainsi que certaines sources du gouvernement comme de l’opposition, une révision des listes électorales s’impose avant la tenue de la présidentielle et il est donc impératif, selon ces sources, de repousser le délai de 45 jours.
Le décès à 73 ans d’Omar Bongo Ondimba a été annoncé le 8 juin à Barcelone (Espagne) où il était hospitalisé depuis le 6 mai. Arrivée jeudi à Libreville, sa dépouille doit recevoir divers honneurs publics avant son inhumation le 18 juin dans sa région natale, dans le sud-est du Gabon.
source: le parisien