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Gabon: Les vices de forme dans la gestion transitoire actuelle

Suite à la mort du président Omar Bongo Ondimba, survenue le lundi 8 juin en Espagne, à la présidence provisoire  de la présidente de la République et des incohérences constitionnelle et politique qui s’en sont suivi, la coalition gabonaise de refus et de salut nationale a relevé des incompatibilités et des vices de formes suite à certaine déclaration et à l’irrespect de la Constitution déjà critiquée.

1/  Suite aux déclarations communes entre Mba Obame  et de Gilbert Ngoulakia, respectivement Ministre de l’intérieur et président du CNE, portant sur le rejet systématique d’une éventuelle candidature de la diaspora des présidentielles gabonaises, la coalition du refus et de salut national s’indigne face à une manipulation politicarde superfétatoire dont fait preuve le gouvernement  à la gestion désinvolte du pays et qu’elle voudrait continuer. La  diaspora et la coalition  n’est pas sans ignorer l’existence de l’article 11 du code électoral qui prévoit « seuls les citoyens ayant régulièrement résidé sur le territoire national durant trois années consécutives peuvent se présenter à une élection présidentielle ». La coalition rétorque en revanche que qu’aucune procédure démocratique n’a été respectée jusque là, tout au long de la Présidence dictatoriale de Bongo jusqu’à nos jours et que le régime Bongo, nostalgique de cette dictature en encore en train de vouloir l’étendre, ce qui est inacceptable pour la nation et le respect des droit inviolable de l’homme dans ce troisième millénaire, notamment les libertés civiques et  politiques. Lesquelles libertés sont ô que trop bafouées, et même méprisée dans la gestion du pays. Le bloc de constitutionnalité de notre Constitution actuelle, garante de ces liberté fondamentales en accord, d’une certaine façon, sur ce point précis avec la déclaration universelle des droits de l »homme te du citoyens de 1948, en atteste la teneur de violation au regard de l’actualité gabonaise de ces Sept derniers mois. En l’occurrence, l’arrestation des gabonaise qui avait critiqué la gestion du pays, de Feu Omar Bongo Ondimba.

D’autre part, il apparaît clairement que Mme Rose Francine Rigombé, présidente par intérim suite à la mort d’Omar Bongo, en maintenant exactement le même gouvernement qu’Omar Bongo, a non seulement profité d’u silence de la loi, mais a surtout commis une erreur de droit grave relative à la légitimité dudit gouvernement. Car Le Président nommant le premier ministre qui lui, à son tour nomme, les ministres vide juridique d’ailleurs constaté aux articles 22 et 31. Mais dont l’interprétation logique donne à voir qu’il revient au Premier ministre de choisir les membres du gouvernement. Au sens de l’article 31 c’est au premier est le chef du gouvernement.  En assurant la vacance du pouvoir avec le même gouvernement. Il ya un problème de légitimité. Car c’est le président qui nomme le premier ministre et le premier ministre nomme les ministres sur consultation du président. En effet il revenait au sénat de présider la nation et il a donc le pouvoir de changer les ministres. Il ya donc incompatibilité constatée, surtout que tous les ministres sont maintenus. Cette irrégularité doit être corrigée.  

2/ Le deuxième point est que eu égard aux persécutions permanentes des opposants et association politique gabonais, notamment ceux de la diaspora,  par le Régime Bongo, injustement maintenu en place, la diaspora a perdu confiance en votre bonne volonté à l’idée de l’équité et de transparence dont devrait faire preuve les départements ministériels, et les institutions de la République compte tenu de la pérennité de  ces inactions à son égard, héritage d’Omar Bongo devant l’histoire du Gabon, la diaspora dont les membre se sont vu refuser la citoyenneté, en l’occurrence le Docteur Daniel Mengara, Président du mouvement politique BDP Gabon Nouveau dont l’établissement du passeport avait été conditionnée par une rencontre avec Bongo. Sorte de marchandage et que le Docteur Mengara s’était toujours refusé de trahir les gabonais pour des miettes comme certains opposants peu scrupuleux avaient fait par la passé.  De là à parler d’une résidence au Gabon de Trois ans lorsque la sûreté physique des opposants est tout le temps menacée au Gabon est une erreur incongrue de droit de l’homme et une plaisanterie devant la communauté international, notamment les ligues droit de l’homme.

3 /-Par ailleurs, l’interdiction au Gabon le 23 mai dernier d’une manifestation des droits constitutionnels du BDP par le gouvernement gabonais qui déployait un important dispositif militaire, était encore un cas macabre de la démocratie, notamment la liberté d’expression et de manifestation qui ne troublait en rien l’ordre publique dont il faut s’entendre qu’elle comprend la sécurité i, la salubrité et la santé publique. Le  gouvernement s’élance alors dans des élucubrations juridiques de qualification à tort et à travers qui sont un déshonneur pour le droit et la liberté politique. Cela justifie une fois de plus que la résidence consécutive de trois ans n’est pas admissible Comme condition pour l’éligibilité des citoyens de la diaspora.  La diaspora ayant un siège d’antenne à Libreville, cette condition encore une fois ne tient pas.

4/ Au vue de tout ce qui précède, et compte tenu surtout du traitement antilibéral entretenu envers les membres de la diaspora, le texte de l’article 11 cité par Mr Gilbert Ngoulakia est inopérant et incompatible à la constitution gabonaise, notamment son préambule qui consacre les libertés inaliénables et imprescriptibles en question. C’est dire que le texte de l’article 11 du code électoral  est beau en apparence, mais ne peut avoir d’effet si toutes les règles constitutionnelles ne sont pas respectées. Autrement dit cette élection n’aura pas lieu, l’urgence est même que nous passions au changement ou à une révision de la constitution préalable à toute élection au Gabon, si non aucune élection ne sera accepté ni légitimée par les gabonais, même sous le soutien des agents mafieux extérieur qui accourent derrière ce régime. Cette révision constitutionnelle devra se faire par les forces vives politiques pour assainir le droit et les institutions ternie par le règne Bongo. Dans le cas contraire la Nation gabonaise consciente, et en éveil dans ce troisième millénaire n’est pas à même d’accepter un autre règne bongoïste ou Tounguiste ou MAMBOUDISTE, Ou Mbabessiste, ou un quelconque Bongo systémique que ce soit. La blessure est trop flagrante pour courir si tôt.                            

 N. NGUEMA

Exprimez-vous!

  1. Dr Mengara vous m’amusez à un haut point!!Il se trouve qu’à chaque fois que je passe sur ce site ce n’est jamais en m’en allant déçu mais bien au contraire. Vous fûtes le premier (comme vous le prétendez) à demander le respect de la Constitution suite à ce que vous considériez comme de la vacance de pouvoir avec la suspension des activités présidentielles. Aujourd’hui le chef de l’Etat n’est plus, la vacance est déclarée définitive comme vous le souhaitiez et Mme la présidente du Senat investie des pouvoirs d’Omar BONGO ONDIMBA pour organiser des nouvelles élections. J’ai rarement vu un tel amour et une telle dévotion au respect de la Loi Fondamentale et plus précisément des textes de lois.
    Mais que lis-je?
    Il est tout à votre honneur (encore heureux) de connaitre les dispositions du code électoral gabonais qui stipule comme vous l’avez énoncé que pour être candidat à l’élection présidentielle il faudrait avoir résidé sur le territoire durant 3années consécutives.Fort curieux de otre « exil », la loi qui vous est si chère est respectée dans le fait qu’elle rend votre candidature à l’élection présidentielle irrecevable. Mais quelle n’est pas ma stupeur lorsque je vous vois tenir de tels propos!Sous prétexte que cette loi vous est défavorable vous estimez qu’il faudrait la remettre à plat juste avant l’élection pour permettre votre candidature?sous prétexte que le régime Bongo a soi-disant violé sans cesse la onstitution il faudrait continuer à le faire parce que cela vous arrange?Non Monsieur Mengara, là est la preuve de votre méprise. Vous vouliez que les choses changent par le respect de la loi, et bien c’est le cas aujourd’hui. En quoi les déclarations du ministres de l’intérieur et du président du CNE sont elles anticonstitutionnelles?
    Vous qui êtes le premier à reprocher au régime de tailler la loi spécialement pour Bongo vous en demander de même, et à ma foi pour quelqu’un qui se dit démocrate et républicain cela m’étonne vivement et me déçoit.
    Auriez vous réagis de la même façon dans le cas où vous pouriez vous présentez librement et Mr Ali BONGO ONDMBA admettons dans votre situation actuelle ne puisse pas se présenter?Pour vous dire je ne le pense pas. Je pense plutôt que vous auriez applaudi le respect de la Constitution et du Code électoral.
    Il faut arrêter avec tout cela, cette hypocrisie. Je ne prétends pas parler au nom de tous les gabonais ou de la diaspora gabonaise dont je fais parti, car je suis « un » et indivisible et je n’ai mandat de personne,je parle en mon nom propre. Vous payez là votre « exil » volontaire et libre (jusqu’alors aucune preuve de vos dires sur la prétendu intervention du Président de la Republique). Lorsqu’on veut faire de la politique dans l’opposition et dans le respect de la loi, ce n’est pas en exil ou ailleurs mais bien au pays car c’est là que tout se passe. Votre discours est un discours de divisin qui se résume en une phrase « parce que moi Mengara la loi m’empêche d’être candidat il ne faut pas qu’elle soit respectée car d’autres ne l’ont pas respecté ». Si tous réagissaient comme vous dans quel monde vivront nous?
    Que tout le monde prenne conscience de ça. Quelles perspectives d’avenir avons-nous de quelqu’un qui s’offusque et demande le non respect de la loi actuelle parce qu’elle lui est défavorable?Ne nous dirigerions nous pas vers un régime dans lequel la loi serait taillée expressement pour cet individu?
    Là est mon pamphlet. Je ne viens pas sur ce forum pour recevoir des insultes inutiles comme j’en vois de partout à chaque commentaire. Mon analyse sans vouloir paraître prétentieux ou quoi que se soit d’autre est assez objective quel que soit mon courant politique.Lorsqu’on critique il faut avoir les moyens de sa critique par des arguments justes et valables,prompts à l’objectivité et non à la raillerie, aux injures ou encore à la démagogie.Il faut apprendre à être humble et non prétentieux et savoir garder la tête sur les épaules et regarder avec honneur l’avenir. Je ne prétends donner de leçons à quiconque, Dieu m’en préserve là n’est pas mon rôle ni ma tache, je me contente simplement de constater et donner mon avis. Le Gabon selon moi (car nul ne détient la souveraineté nationale) a besoin de gens ambitieux,non pas pour leurs propres intérêts mais plutôt pour celui de la nation toute entière car on est pas Président de la Republique ou ministre pour soi mais pour tout un peuple.
    A bon entendeur..
    Vive la Republique, vive le Gabon!!!Dieu nous bénisse et continue de nous nourrir de ses bienfaits de paix et de prospérité!!

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