Des meetings et autres réunions publiques en vue de la présidentielle anticipée sont proscris avant la campagne »sans l’autorisation préalable du ministère de l’Intérieur », selon une décision émanant de ce département ministériel.
» ( ) Le ministre de l’Intérieur rappelle aux différents acteurs politiques et à la société civile que la période de la campagne électorale n’étant pas encore ouverte, il ne saurait tolérer les meetings et autres réunions publiques sans l’autorisation préalable de son département ministériel », écrit le chef de ce département, Jean-François Ndongou dans une communication dont l’AGP a reçu copie.
»Les réunions publiques et la propagande électorale sont libres en République gabonaise sous réserve du respect de l’ordre public et de l’observation des prescriptions législatives et réglementaires en la matière », souligne toutefois M. Ndongou.
Le ministre de l’Intérieur rappelle cependant que »l’inobservation scrupuleuse par les acteurs précités de cette procédure l’amènera à interdire à titre conservatoire toute réunion publique, à requérir les forces de sécurité et de défense à rétablir l’ordre et à attraire les responsables ou organisateurs devant les juridictions pénales à l’effet d’obtenir leur condamnation conformément à loi en vigueur ».
L’élection présidentielle au Gabon aura lieu »au plus tard le 6 septembre prochain », selon la Cour constitutionnelle qui n’a pas avancé une date fixe pour cette élection dont l’opération de révision des listes électorales a débuté ce samedi sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger.
Le Parti démocratique gabonais (PDG), créé par le président Omar Bongo va annoncer le nom de son candidat le 18 juillet prochain parmi les dix prétendants qui ont manifesté leur intention de représenter le parti. Le nom du candidat retenu devrait être connu lors d’un congrès extraordinaire en même temps qu’il sera investi le même jour.
Trois noms, sur les dix »candidats à la candidature », attirent l’attention des populations. Le plus cité c’est celui d’Ali Bongo, fils du président Bongo Ondimba et actuel ministre de la Défense nationale, celui de l’actuel Premier ministre Jean Eyéghé Ndong et de Casimir Oyé Mba, ancien Premier ministre et actuel ministre d’Etat en charge des Mines et du Pétrole et des hydrocarbures.
Hormis ces candidatures, d’autres ont déjà été officiellement annoncés dont celles de Victoire Lasséni Duboze, ancienne ministre du PDG qui doit se présenter en candidate indépendante. Bruno Ben-Moubamba, Porte-parole de la Société civile gabonaise, a également fait savoir jeudi qu’il sera candidat à cette présidentielle anticipée. D’autres candidatures devront être connues ce week-end, en raison des congrès extraordinaires et conseils nationaux qui se tiennent.
slt a tous c’est vrai qu’il ne doit pas avoir campagne ou discourt mais pour le PDG ils sont deja sur le terrain parcequ’ils auront toujours le mot d’ordre du ministre c vraiment malheureux pour ce parti qui a vendu et va encore vendre le gabon a dakar au senegal le consiller culturel remet les fiches d’inscription au presidents de chaque amical des gabonais des ecoles en sachant que la plus part des etudiants a dakar sont a vacances au lieu d’inviter les etudiants a s’inscrire a l’ambassade du gabon au senegal mais c difficile si deja les papas agés ne veulent pas redresser le gabon qui a besoin d’un soutient chers etudiants levons nous pour un gabon meilleur
En attendant, Ali Ben Bongo a acheté les jeunes gabonais dans la plupart des quartiers de Libreville pour aller déclarer à la télévision gabonaise qu’ils souhaitent qu’il (Ali Ben Bongo) présente sa candidature aux prochaines élections présidentielles du Gabon parce que c’est lui q’ils (les jeunes) désirent voir diriger le pays après la disparition de son père Omar Bongo. Pourquoi M. Jean-Francois Ndongou le Ministre de l’Intérieur n’a-t-il pas interdit la diffusion de cette propagande des marionnettes et messagers d’Ali Ben Bongo? Hé oui, c’est le respect des règles de vote à un sens.