Le Parti démocratique gabonais (PDG) a annoncé le 10 juillet dernier qu’il présenterait, le 18 juillet prochain, son candidat «du consensus» à l’élection présidentielle qui doit se tenir sous 55 jours. Initialement prévue pour le 8 juillet dernier, la délibération déterminante du parti au pouvoir depuis près de 40 ans est très attendue pour établir les pronostics sur la ligne de départ de la course à la Présidence. Selon des sources bien informées, les tractations au sein du parti ont donné lieu à un « consensus mou » incapable de désigner un candidat consensuel.
Dix candidats, une seule place…le défi est rude pour le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), qui vient de s’accorder un délai supplémentaire de 10 jours pour annoncer le «candidat du consensus» derrière lequel devront s’unir tous les militants du parti.
Initialement prévue pour le 8 juillet dernier, la désignation par le comité permanent du bureau politique du candidat du PDG a été reportée au 18 juillet prochain, lors du congrès extraordinaire du parti.
«L’instance suprême compétente pour investir le candidat du PDG aux élections, en l’occurrence le congrès extraordinaire, se réunira le samedi 18 juillet 2009 et c’est ce jour-là que le candidat du PDG sera officiellement investi», a déclaré le secrétaire général du parti, Faustin Boukoubi.
Le bureau politique doit se réunir le 15 juillet pour convoquer les assises et établir l’ordre du jour.
A cet effet, Faustin Boukoubi a précisé qu’«avant cela (…) nous allons inviter nos amis de la majorité présidentielle, ou ceux qui se reconnaissent encore de la majorité présidentielle et de la majorité parlementaire, qui travaillent avec le PDG, qui restent solidaires du PDG, étant entendu que c’est sans exclusive que nous invitons tous les partis avec lesquels le grand camarade, président fondateur du PDG a eu à travailler par le passé».
Sur les dix candidats à la candidature recensés, trois sont considérés comme les mieux placés. La candidature d’Ali Bongo Ondimba, 50 ans, fils aîné du président Bongo, 4e vice-président du PDG et actuel ministre de la Défense, reste la plus sollicitée, mais aussi la plus controversée.
Celle de l’actuel Premier ministre, Jean Eyéghé Ndong, 63 ans, 2e vice-président du PDG, qui jouit d’une certaine popularité, surtout depuis son oraison funèbre historique lors du décès du chef de l’Etat, même si ces derniers mois n’ont pas joué en sa faveur.
La troisième candidature qui se démarque est celle de Casimir Oyé Mba, 67 ans, membre du bureau politique du parti, ex-Premier ministre (1990-1994), actuel ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures, dont le sérieux et la constance ont construit la carrière.
Des sources proches du PDG indiquent que le report de l’investiture du candidat du parti est dû au fait que les critères de sélection utilisés ne permettent pas de désigner objectivement un vainqueur incontestable, ne serait-ce que parmi les trois candidatures de poids de la liste des candidats à la candidature.
Le consensus tant recherché par le parti a donné lieu à un « consensus mou » qui ne prédispose pas à un choix indiscutable. Pour sortir de l’impasse, certains préconisent des alliances entre les trois candidats. On évoque le rapprochement entre le ministre de la Défense et le premier ministre, sans que l’on sache si l’un va s’effacer au profit de l’autre.
Même dans cette hypothèse, le PDG ne sort pas de l’impasse car, ceux qui s’inquiètent d’une « succession monarchique » estiment qu’on saura en face d’une succession monarchique à rebours si le parent de Léon Mba, l’actuel premier ministre est investi.
Le choix d’un candidat au sein du PDG, pour la première fois de son histoire, a attisé les ambitions de ses cadres et suscité une concurrence qui pourrait mener jusqu’à l’implosion du parti, si celle-ci n’est pas vite assainie.
Une hypothèse balayée par Faustin Boukoubi qui explique qu’«aucun candidat ne nous a dit que s’il n’était pas investi, il (le) quitterait», affirmant que «tous les candidats sont tout à fait disposés à s’astreindre à la discipline». On saura après le 18 juillet ce que vaut la discipline au sein du parti fondé par Omar Bongo Ondimba.
soyons serieux M Mengara les chaances d’election sont minces pour vous au meme titre qu’abessole pour l’amour de notre pays le mieux serait de se ranger derierre un candidats pour avoir plus de force et d’inviter tout les autres partis à vous emboiter le pas ca ce serait un acte patiotique.Sachez que Mme Rogombe s’expose et expose sa famille en fesant preuve de partialité envers le PDG le Gabon est sur une poudriere alors soyons delicat avec cette barique de poudre qu’est notre pays.GABON D’ABORD
casimir oyé mba voit ses chances s’éffondrer:http://m.j.r.s.over-blog.com/article-33764568.html