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Gabon : Jean Eyéghé Ndong fait vœu de loyauté

Le Premier ministre, Jean Eyéghé Ndong, deuxième vice-président du Parti démocratique gabonais (PDG, pouvoir), a assuré le 11 juillet dernier qu’il s’astreindrait à la décision du parti s’il n’était pas retenu comme «candidat du consensus» à l’élection présidentielle à l’issue des délibérations le 18 juillet prochain. Si les instances du parti semblent confiantes sur la loyauté de ses cadres, nombreux sont ceux qui pressentent des candidatures indépendantes issues des rangs du PDG.

A sept jours de la présentation du candidat du Parti démocratique gabonais (PDG) à l’élection présidentielle, l’un des prétendants à l’investiture, l’actuel Premier ministre Jean Eyéghé Ndong, a assuré le 11 juillet dernier qu’il ne ferait pas cavalier seul si le choix du parti se portait sur un autre.

Deuxième vice-président du PDG, le chef du gouvernement a promis de ne pas se «rebeller» si sa candidature n’était pas retenue «démocratiquement» parmi les dix cadres en lice au sein du parti.

Avec Ali Bongo Ondimba, fils aîné du défunt président Bongo Ondimba et actuel ministre de la Défense nationale, ainsi que Casimir Oyé Mba, ministre d’Etat aux Mines et au Pétrole, Jean Eyéghé Ndong est considéré comme l’un des trois personnalités les mieux placées pour prétendre à l’investiture du parti.

«Il y a des critères de désignation. Si je constate que je suis écarté de la candidature dans les conditions démocratiques, je ne vois pas pourquoi je vais me rebeller», a déclaré le Premier ministre.

«Si démocratiquement je ne suis pas retenu, je me comporterai démocratiquement», a-t-il ajouté, nuançant toutefois que «si l’accord qui a été conclu auparavant n’est pas respecté, je veux parler de la procédure (…), il peut y avoir un problème, c’est tout ce que je peux dire».

Il a expliqué que si les instances du parti ne respectaient pas la procédure convenue, elles seraient à l’origine d’un «désordre» aux conséquences inattendues, «mais je ne serai pas responsable de ce qui va se passer», a-t-il prévenu.

A savoir s’il pourrait présenter sa candidature en indépendant, il répond sans ambages : «non, je suis un militant discipliné».

Initialement prévue le 8 juillet dernier, l’annonce du candidat du PDG a été reportée au 18 juillet prochain, à l’occasion du Congrès extraordinaire du parti.

Le secrétaire général, Faustin Boukoubi, a plusieurs fois estimé que ces multiples «candidatures à la candidature» n’allaient pas affecter le parti, en rejetant le risque d’«implosion» que beaucoup craignent aujourd’hui.

«Aucun candidat ne nous a dit que s’il n’était pas investi, il quitterait le parti. (…) Tous les candidats sont tout à fait disposés à s’astreindre à la discipline» et à soutenir le sélectionné, avait-il affirmé.

Il reste aujourd’hui moins de 53 jours avant l’échéance fixée par le Cour Constitutionnelle pour la tenue de l’élection présidentielle, et le candidat du PDG demeure la grande inconnue sur l’échiquier politique national.

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