Les lampions se sont éteints lundi soir à Libreville, sur la 9ème édition de la fête des cultures, et c’est le vice premier ministre, en charge de la Culture et de l’Education populaire Paul Mba Abessole, l’initiateur de ce concept, qui a procédé, autour d’un dîner de gala, à la clôture de cet évènement culturel international, au terme de quatre jours de communion et d’échange culturel entre les peuples d’Afrique et d’ailleurs, occasion pour les organisateurs de dresser le bilan du déroulement cette manifestation qui aura drainer du beau monde.
Rehaussée par la présence de plusieurs membres du gouvernement et des invités de marque, la cérémonie de clôture du rendez-vous culturel de Libreville a connue un franc succès, à en juger par l’ambiance de grands jours entretenus par les artistes Sud Africains et leurs homologues du Gabon, du Congo et du Cameroun.
Considéré dès l’entame comme étant un lieu d’expression des cultures maternelles qui ont besoin de faire entendre leur voix, les organisateurs ont une fois de plus émis le souhait d’une mobilisation de nos cultures maternelles, en vue du dialogue pour susciter entres elles, une solidarité inébranlable.
« Je souhaite qu’elles se décident à redécouvrir et à dévoiler progressivement les savoirs qu’elles détiennent, pour les mettre à la disposition de toute l’humanité, qu’elles s’imposent à toute intelligence humaine pour donner une pertinence nouvelle à la science moderne. Oui, je crois que nos cultures maternelles peuvent générer une nouvelle civilisation », a déclaré Paul Mba Abessole.
Pour le comité d’organisation, le bilan est plutôt satisfaisant en dépit de quelques manquements dus essentiellement à la mise en place tardive des moyens financiers. Qu’à cela ne tienne, ils se réjouissent du constat fait sur le terrain, à savoir que les Gabonais ont définitivement adopté la fête des cultures, qui devient un rendez-vous culturel international.