Ma Sœur, Mon Frère,
Regarde autour de toi. Regarde au fond de ton âme et de ta conscience avant de décider qui va être ton président de la république cette fois.
Il est hors de question que tu commettes une fois de plus l’erreur de voter pour quelqu’un que tu ne connais pas très bien.
Tu ne peux pas voter pour une personne sous prétexte qu’on dit qu’il a de l’argent.
Exemple : quand le président Bongo était arrivé au pouvoir en 1967, il était comme tout autre Gabonais, sans argent, sans biens! 41 ans après, ses frères et amis français, à qui il a remis toutes les richesses du Gabon, nous ont appris qu’il a acheté une bonne partie des immeubles de Paris.
Certains Français n’ont pas caché leur colère, reprochant à notre président d’avoir appauvri son propre pays rien que pour se maintenir au pouvoir.
En effet, on mène une vie misérable en pleine capitale Libreville.
En 41 ans, le Gabonais de Venez-voir, de Kinguélé, des Akébés, de Dragon, de Bellevue, de Petit Paris, de Lalala et des autres quartiers, est devenu un braqueur, un voleur, un escroc, un alcoolique, un découragé et sans ambition.
Quand tu lui poses la question de savoir pourquoi tu vas encore voter pour quelqu’un qui est contre ton avenir et celui de tes enfants, il répond : « On va encore faire comment?».
Et un autre d’ajouter : « Nous avons tout de même la paix ». Aujourd’hui, toi qui lis cette lettre je te pose une question du fond de ta conscience: le chômeur qui cherche du travail sans trouver, rentre chez lui et ne sait pas de quoi nourrir ses enfants, ne peut pas envoyer son enfant à l’école et sa femme à l’hôpital, il voit sa fille se prostituer pour manger ou pour ressembler à l’enfant du voisin, il entend chaque jour sa femme menacer de divorcer, ce Gabonais est t’il en paix ?
Les milliers de Gabonais malades sans médicaments, sont-ils en paix ?
Des centaines de Gabonais locataires à vie, sont-ils en paix ?
Si tu as une petite caméra ou simplement un téléphone avec caméra, je te prie d’aller à l’hôpital général (CHL), à Jeanne Ebori, à Paul Igamba ou même à l’hôpital de Nkembo et de rester là-bas pendant 24h, et de filmer le nombre de gens qui meurt par jour, tu me diras si le Gabon est en paix ou en guerre silencieuse ?
Avec toutes nos richesses, notre pays d’après l’ONU(UNDP) et la Banque Mondiale occupe le 125ème rang sur 177 pays, parmi les plus pauvres au monde, est-ce que tu trouves cela normal ?
Les autorités nous disent que le pays est en sécurité. Je te supplie de porter un costume, une belle robe ou simplement de bien t’habiller et de te rendre à Mont-Bouet ou à la Gare Routière, tu me diras si tu ne te feras pas braquer et quand tu vas faire appel à la police, elle te dira que le véhicule de patrouille n’a pas de carburant, peux tu me confirmer que les Gabonais vivent en sécurité ?
Mon frère ou ma sœur, ouvre les yeux. Déchire le voile qui couvre ta conscience.
Ne suit pas le petit argent, le sac de riz, le tee-shirt du fameux candidat, la montre, le pagne, et autres gadgets…
Tu as l’avenir du Gabon entre tes mains.
Le vote est un pouvoir.
Si tu fais un faux pas en faisant le mauvais choix de candidat tu risques de le regretter à jamais.
Si tu fais un retour en arrière aux élections de 1993 et de 1998, tu te rendras compte que le vote ethnique a causé des morts pour rien et sans produire de changement. Ne vote pas forcément pour un Apindji parce que tu es un Apindji ou un Sekiani parce que tu es un Sekiani.
Mon frère ou ma sœur, essaye de t’informer.
Essaye de lire sur la vie et la biographie du candidat, son plan de société et ses réalisations.
Renseigne-toi sur ce qu’il veut faire pour le pays. Car un bon président met son peuple devant.
Un grand président écoute son peuple. Un grand président doit tout son pouvoir à son peuple.
Un bon président communique avec son peuple.
Renseigne-toi pour savoir si ce que le candidat présente est bon pour toi, tes enfants, ta famille, tes amis (es) et pour notre pays.
Fait attention! Il y aura des rêveurs, des beaux parleurs, des grands orateurs, des trompeurs avec des belles phrases (qui manqueront de clarté dans leurs explications).
Renseigne-toi et essaye de savoir qui a fait quoi… Essaie de savoir qui a souvent pris le risque de défendre les intérêts du peuple gabonais.
Essaie de savoir qui a toujours servi le peuple au lieu de se servir. Essaye de savoir qui vient dans nos quartiers et dans nos villages seulement lorsqu’il cherche a être élu.
Le nouveau président doit vouloir aider le pauvre et vice versa.
Le nouveau président doit savoir ce qu’est marcher pour aller à l’école, prendre le bus pour aller au lycée.
Le nouveau président doit être au courant des prix tel que le prix du bâton de manioc ou du doigt de banane.
Pour que notre futur président s’attaque aux vrais problèmes de fond qui touchent la dignité et l’honneur du Gabon telles que les poubelles de Mindoubé et de Sibang qui alimentent les jeunes Gabonais programmés à être soit obèses ou porteurs de maladies cardiovasculaires et de cancers, il faut que ce dernier ait une connaissance de ce problème humiliant pour un pays dont le per capita est de 5 000 000 FCFA par an.
Je te remercie ma sœur ou mon frère de lire cette lettre qui t’invite à t’interroger au fond de toi, seul dans ta chambre.
Je te demande, mon frère ou ma sœur, de bien réfléchir sur le candidat que tu vas voter.
Car, pour la plupart, ils sont déjà très riches et n’ont pas souvent besoin d’argent mais plutôt du pouvoir.
Vote pour toi-même, pour l’amélioration des conditions de vie de ta famille, vote pour ton pays qui t’aime et qui sera toujours là pour toi.
Ne vote pas pour quelqu’un qui va confondre les caisses de l’Etat avec son propre compte en banque.
Il faut voter pour quelqu’un qui t’aime et qui peut mourir pour toi.
Ne suit pas celui qui incarne la rétention des richesses du pays, c’est-à-dire celui qui a amassé l’argent du pays, l’a envoyé à l’étranger pour développer les autres pays.
Ne suit pas celui qui se moque de toi et qui sait qu’il est la cause de tes persistantes souffrances mais ne fait rien pour que les choses changent.
Merci.
Remets une copie de cette lettre à quelqu’un qui t’est cher ou bien à ceux que tu veux changer.
… A faire suivre le plus largement possible
Cyrille Ngou
Cher KIRIKOULE, j’ai déjà fait état ici de toutes les injustices intolérables dont j’ai été victime au Gabon ; Mon frère aîné Emile.N,cadre supérieure sans histoire a été assassiné dans un centre hospitalier au Sud du gabon, a cause de la maîtresse d’un PDGISTE; cela a été mis sur le compte d’un homicide involontaire. Mon autre frère Auguste B, agent de maîtrise a été fauché par un véhicule du PDG conduit par un mineur sans permis; ce dernier n’a jamais été interpellé par la juistice, il n’a fait que 2 jours en cellule. Ma soeur Karine M. rentrant de l’Afrique du Sud décide de prendre l’avion de Gabon express et meurt dans cet avion après de nombreux appels au secours pendant une demie-heure; coincée dans l’avion elle mourra étouffée à l’âge de 25 ans avec un diplôme d’ingénieur. Tous mes frères et soeurs ont laissé des orphélins qui n’ont aucunement été dédommagés jusqu’à ce jour. Moi-même, mon vehicule Paugoet 206 neuf a été volé et accidenté par le neveu d’un haut magistrat 2004 au Gabon. Le voleur,Aïke B âgé de 17 ans à l’époque n’avait pas de permis de conduire, mais la police va recevoir l’ordre du Procureur de la République de ne pas l’interpellé. Mais ma plainte a été classée sans suite par le tribunal de Grande instance de Libreville, malgré Je m’asseois aujourd’hui sur un crédit de 10 millions de Francs CFA que je rembourse à ma banque tous les mois.
Je ne parle pas de mon cousin MANDZA qui tait un vrai visionnaire et qui avait prédit toutes ces injustices dans notre pays sous le Régime de Bongo. Il fut fusillé par le dictateur à Hollando et toute sa famille vécu de longues années de persécution et de crimes.
Je sais que nombreux Gabonais ont vécu l’injustice et la perséction comme moi et il peuvent aujourd’hui comprendre pourquoi je veux que le Bongoïsme disparaisse. Ce n’est pas seulement un problème de misère, mais un problème de l’existence du Gabonais dans son pays. Tous est fait pour que les vrais Gabonais disparaissent afin que les étrangers occupent notre pays, notamment les congolais et les Nigérians . Si les Gabonais ont un esprit de solidarité,c’st le moment de montrer que plus jamais ça dans notre pays; nopus devons rendre hommage et justice à toutes les élites qui aimaient sincèrement notre patrie, mon cousin MANDZA NGOKOUTA, RENDZAMBE,DOUKAKAS NDZIENGUI ,EMILE N, AUGUSTE B. Karine M et tous les autres victimes de la politique de Bongo.
Avec Ali BONGO les crimes continueront et nous seront les prochaines victimes. Votez pour MENGARA ou MABOUNDOU, mais personne d’autre mes chers compatriotes. MENGARA est un homme sincère et je voterai pour lui.
Que Dieu bénisse le Gabon
Non, je le martèle, Monsieur Jean Felix N, il n’y a pas pire chose pour l’être humain que la guerre. Nous n’avons pas chez nous épuiser tous les moyens de communication, négociation, pour amener les dirigeants à écouter le peuple. JE DIS SOLENNELLEMENT NON A TOUTES FORMES D’AFFRONTEMENT ARMES DANS MON PAYS QUELQUE SOIT L’ISSUE DE CE SCRUTIN. NON! Il n’y aura aucun gaspillage dans ce pays Monsieur PICON, aucun!!! Si vous êtes rentrés au pays pour cela, je vous suggère de repartir de suite, nous n’avons pas besoin de ce type de gouvernance. Nous qui vivons depuis toujours sur notre belle patrie, combattons au quotidien pour notre liberté, et même si les résultats ne sont pas aussi rapides qu’on le veut, ils existent et continueront d’exister.
Oui, la guerre est affreuse,mais la misère et l’injustice le sont d’autant. Beaucoup de gens meurent de faim et de maladie au Gabon pendant que des centaines de milliard détournés par le clan Bongo gisent dans les banques occidentales. Je trouve cette situation répugnante.
La violence n’est pas bien,mais elle peut dans certains cas permettre de mettre fin à la torture physique et morale que subit un peuple depuis des decenies .
Je ne suis pas de ceux qui prendront des armes dans notre pays pour tuer mes propres compatriotes, mais je soutiendrai clairement tout mouvement qui barrera la route à Ali BEN par tous les moyens.
Que Dieu bénisse le Gabon
N’ayons pas peur de la guerre contre Ali Ben.Il faut avoir peur d’une guerre ethnique.contre Ali ca ne fera pas 48 heures et ca sera fait pour ce fils de pute.
Moi je suis pret je n’attends que le déclenchement.
Je suis déjà rentré au pays depuis une semaine
Je me suis fait inscrire
J’attends
CHANGEMENT OU ON GASPILLE
Dans une lettre adressée aujourd’hui même au leader de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), le Dr. Daniel Mengara, Président du BDP-Gabon Nouveau et candidat déclaré à l’élection présidentielle anticipée de 2009, appelle Pierre Mamboundou et les autres leaders de l’opposition et de la société civile à une large concertation nationale des forces vives de l’opposition et de la société civile gabonaises, en vue de barrer le chemin au bongoïsme.
Notant les gros vices de forme ayant émaillé la transition actuele au Gabon, le Dr. Daniel Mengara remet en cause la possibilité d’une élection transparence au Gabon et invite plutôt l’opposition à se coaliser en vue de l’établissement de règles du jeu à même de garantir une victoire de l’opposition en 2009.
J’espère que Nos Grands-Frères feront acte de patriotisme et d’intelligence pour LE GABON ET SES ENFANTS.
En ROUTE ,vers la liberté…COMBATTRE LE BONGOISME …. YES WE CAN …. L’UNION de L’OPPOSITION ET LA MAJORITE CONTRE « ALI ET LE CLAN BONGO »…YES WE CAN
Au jour d’aujourd’hui, le 20 juillet, on compte 15 candidats à l’élection Présidentielle (13 officiels + 2 (Myboto, Oyé Mba ??):
1 – Ben Moubamba (Société Civile)
2 – Laseni Duboze (Indépendante, PDG / Majorité)
3 – Maganga Moussavou (PSD / Majorité)
4 – Pierre Mamboundou (UPG / Opposition)
5 – Mba Abessolo (RPG + MORENA / Majorité)
6 – Myboto (UGDD / « Récente » Opposition)
7 – Jean Ntoutoume Ngoua (Société Civile)
8 – Ona Ondo (Indépendant, PDG / Majorité)
9 – Pasteur Ernest Tomo (« Religieux »)
10 – André Mba Obame (Indépendant, PDG / Majorité)
11 – Jean Eyeghé Ndong (Indépendant, « Récent » Ex-PDG / Majorité)
12 – Yvette Ngwevilo Rekangalt (Dynamique pour une Alternance Politique)
13 – Anna Claudine Ayo (« Elise Eveillée »)
14 – Casimir Oyé Mba (Indépendant, PDG / Majorité)
15 – Daniel Mengara (BDP / Opposition)
Consulat du Gabon en France : informe aux ressortissants Gabonais que les inscriptions ont commencés, nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire le plus rapidement possible, n’attendez pas le dernier jour. Toutes informations complémentaires, nous sommes à votre disposition. URGENT… URGENTConsulat Général du Gabon en France Coordonnées principales
service visas
26 bis av Raphaël 75016 PARIS
01 72 70 01 83
01 72 70 01 70
Ambassade : Tél : 01 72 70 01 50
A Cyrille Ngou,
J’ai lu avec interêt votre message aux gabonais et gabonaises et j’épouse parfaitement vos idées et vos conseils. Cependant, le choix du candidat que je désire donner ma voix sera déterminé par le projet de société qu’il présentera au peuple gabonais. Un projet de société qui proposera de vraies solutions pour sortir le Gabon du sous-développement et qui nous donnera le remède qui permettra d’améliorer les conditions de vie de tous les gabonais. Il est bien évident que mille et mille choses sont toujours promises lors des campagnes électorales mais la concrétisation de ces promesses électrorales s’évanouissent après les élections. Le Président français Nicolas Sarkosy qui avait promis mille bonheurs aux français n’a t-il pas répondu à ceux qui lui rappelaient qu’il avait promis « être le Président du pouvoir d’achat » ceci: « Les promesses n’engagent que ceux qui y croient » Si dans les vraies démocraties comme en France, le Président élu nargue ceux qui lui ont permis de se percher au sommet de l’Etat, qu’en est-il pour les « pseudo-démocraties » commes nos pays africains? Mais bon, nous devons d’abord accomplir nos devoirs civiques? aller voter massivement et le reste on verra. Pour ma part c’est tout sauf Ali Ben Bongo.
Mon message pouraait s’intituler: LA GUERRE DU QUATRIEME POUVOIR (la presse & l’information)
Bonne Lecture…Le SAVOIR EST UNE ARME !!!
Plutôt que d’être (mal) traités par des journalistes de plus en plus irrévérencieux, certains dirigeants politiques ont investi dans la création de supports d’information. Parfois en dehors de toute logique économique.
En lançant Télé Africa il y a vingt-trois ans, Omar Bongo Ondimba n’imaginait pas que cette expérience tournerait court. La première chaîne privée jamais créée au Gabon n’a pas été à la hauteur de l’ambition de son promoteur. Elle n’a jamais couvert que la capitale et sa périphérie. Depuis plusieurs mois, un comité de gestion expédie les affaires courantes, en lieu et place du directeur général écarté. Ses 120 salariés, blasés et démotivés, en sont encore à réclamer une grille salariale équitable pour tout le personnel, des bulletins de salaire en bonne et due forme. Certains ne s’opposeraient pas à un plan de départs volontaires, qui leur permettrait de rebondir ailleurs. Cependant, des rumeurs de reprise par une équipe européenne se font persistantes et invalident l’hypothèse d’une prochaine liquidation de l’entreprise.
Malgré ces mauvais résultats, il n’est pas question d’arrêter les frais. Quelle que soit l’étendue des pertes, il faut payer l’addition. Dans la bataille pour le contrôle de l’opinion que se livrent les puissants, les coûts sont généralement élevés. En effet, en dehors de L’Union, le quotidien de service public, et les deux chaînes de télévision à capitaux publics, RTG1 et RTG2, l’essentiel des médias écrits, audiovisuels ou électroniques du pays a été préempté par des hommes ou femmes de pouvoir, qui ne regardent pas à la dépense. Résultat, dix chaînes de télévision et une multitude de stations radios émettent au Gabon, tandis que les titres de la presse écrite naissent et disparaissent à un rythme effréné. « Ils créent des médias pour régler leurs comptes avec leurs ennemis et manipuler l’opinion dans le sens de leurs intérêts », dénonce un opposant radical basé à Paris.
Pressions sur la vie privée
En réalité, l’intérêt des hommes politiques gabonais pour les médias a une origine plus lointaine. Pour avoir intensifié la pression sur la vie – publique et privée – de l’élite politico-administrative, l’explosion médiatique des années 1990 a effrayé certaines personnalités, qui ne sont pas restées les bras croisés. Comment, en effet, laisser des journalistes de moins en moins déférents à l’égard des puissants semer le désordre dans des domaines qui leur étaient interdits au temps du parti unique ? Certains dirigeants ont donc investi dans la création de « supports » – à quelques exceptions près – en dehors de toute logique économique.
Proche du ministre des Affaires étrangères, Paul Toungui, le site Gabonpage, né au début de l’année 2008, est en sommeil depuis le 31 janvier dernier. La dizaine de salariés embauchés ne sait toujours pas ce qu’il adviendra de la jeune entreprise, qui ne désespère pas d’obtenir une rallonge financière.
L’ancienne secrétaire particulière du chef de l’État, Laure Olga Gondjout, reconnaît que Gabonews, qu’elle a fondé en 2005, perd de l’argent. Si elle s’est retirée de la gestion de l’entreprise après sa nomination au poste de ministre de la Communication en décembre 2007, cela ne l’empêche pas de garder un œil sur un site qui est tout de même devenu le portail le plus visité du pays. À l’origine, c’est « l’absence d’un site de référence qui informe les Gabonais de l’intérieur comme de l’extérieur » sur l’actualité de leur pays qui lui a donné l’idée d’investir dans l’information en ligne. S’il n’est pas économiquement rentable, le site se targue d’avoir contribué à repousser les limites du débat démocratique pour avoir donné la parole aux opposants lors de la campagne présidentielle de 2005, malgré la désapprobation des caciques du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). Pour cette femme d’influence, c’est bien le signe d’une certaine indépendance. Proche du chef de l’État, elle assure néanmoins que Gabonews ne saurait être au service d’un courant politique. Une vingtaine de salariés sont à l’ouvrage dans cette entreprise pionnière qui s’est diversifiée en éditant un magazine féminin, Le Miroir, dont le septième numéro vient de sortir en kiosque.
Comptes équilibrés
Directrice de cabinet du président de la République, Pascaline Bongo Ondimba a mis la main en 2006 sur la chaîne panafricaine 3ATélésud, basée à Paris, sur fond de rivalités sous-régionale avec le voisin équato-guinéen. Dans cet environnement de plus en plus concurrentiel, la chaîne, désormais installée rue Cognacq-Jay, vise un public « afro-européen, cosmopolite et urbain ». Plombée par des conflits entre actionnaires, elle est déficitaire, mais amorce une relance de ses activités depuis le début de l’année. La direction compte inverser la tendance grâce à la nouvelle grille des programmes et à l’élargissement de la distribution, qui passe par Orange TV depuis le 16 janvier.
Toutefois, elle devra batailler, contre Africa 24 notamment, dernière-née des télévisions panafricaines, lancée depuis quelques semaines avec le soutien financier de Malabo.
Cependant, certains politiques ont réussi à mettre en place des entreprises économiquement viables. C’est notamment le cas du ministre de l’Intérieur André Mba Obame et de son collègue de la Défense Ali Ben Bongo Ondimba, qui ont lancé la chaîne généraliste TV+ en 1998. La petite télévision s’est développée au point de se positionner aujourd’hui comme étant le premier groupe privé de communication du pays avec un chiffre d’affaires de 1,22 million d’euros (800 millions de F CFA). Selon son PDG, l’entreprenant Frank Nguema (voir encadré), le groupe dispose également d’une régie publicitaire performante – Régie Africa Networks – et d’une société d’affichage, Médiaffiche, ce qui lui permet d’être entièrement financé par la publicité. « Nos comptes sont à l’équilibre », se réjouit Frank Nguema. Ce dernier contrôle également la station Radio Nostalgie et a participé à la création d’une deuxième chaîne de télévision à vocation internationale, Go Africa.
Certes moins nantis, les hommes politiques issus des rangs de l’opposition essaient tant bien que mal d’exister face à la force de frappe médiatique de leurs adversaires. Privés de moyens d’expression susceptibles d’atteindre le public le plus large, les opposants ont investi Internet, où ils peuvent s’exprimer sans entrave. Jamais en retard d’une outrance, les radicaux du site BDP (Bongo doit partir) pilonnent quotidiennement le régime depuis leur base située aux États-Unis. Pierre Mamboundou, le challengeur d’Omar Bongo Ondimba lors des deux dernières élections présidentielles, n’est pas en reste, avec son site régulièrement mis à jour, où il commente l’actualité et donne son point de vue sur la marche des affaires du pays.
Pour discréditer l’adversaire, tous les coups sont permis, et de nombreux médias sous influence étrillent les hommes politiques au pouvoir. Entre 2007 et 2008, les journaux – imprimés ou en ligne – se sont faits l’écho de rumeurs de toutes sortes, dont certaines ont eu des effets dévastateurs. Au cours des derniers mois, les « buzz » les plus fantaisistes ont ainsi fait état de la « vente » de l’île de Mbanié par André Mba Obame ou de celle de la maison californienne de l’épouse d’Ali Ben Bongo Ondimba… Certains ont même annoncé la préparation d’un coup d’État par deux ministres en fonctions !
Je suis en phase avec ce que vous dites mais je suis contre toute idée de guerre civile au gabon. Les ivoiriens ont pris les armes, quel est le résultat aujourd’hui pour la population ivoirienne svp? La RDC a subi une guerre fratricide pendant plusieurs années, est-elle sortie de sa misère aujourd’hui? Bref, nombreux sont les exemples dans notre continent de pays qui ont choisi la solution de l’affrontement armé et qui n’ont rien récolté. Quelles sont les autres options que vous proposez aux populations gabonaises pour faire de cette transition une réussite svp?
Messieurs, vous qui pronez l’affrontement armé, vous les adeptes du « tout sauf X (x étant selon le bord politique choisi Ali, Fang, Punu, etc..) sinon on descend dans la rue », avez vous déjà vécu une guerre? Oui? Non? Quelques questions s’imposent à votre encontre, pour tester si vous êtes prêts à faire la guerre.
Quels sentiments ressentirez vous lorsque des opposants armés et déterminés pénétreront chez vous et vous forceront à regarder comment à cinquante ils violent vos femmes et vos filles et cela pendant plusieurs mois? Même question, si on vous force à assister à la sodomie à mort de vos garçons, ou encore si on vous force vous père de famille à sodomiser vos garçons sinon on achève vos filles? Quel sentiment, messieurs, lorsqu’on demandera à votre épouse de piller dans un mortier votre bébé de neuf mois et de vous le préparer en paquet avec les graines de courge n’est ce pas comme elle a l’habitude de le faire? Messieurs, êtes vous prêts à vivre cela? Les déplacements des populations, la fuite perpetuelle, l’asile politique dans des camps de réfugiés dans les pays voisins, je vous le demande aujourd’hui, parce que bientôt il sera trop tard pour revenir en arrière, etes vous prêts à vivre cela? Lorsque vous sacrifiez vos vies pour la liberté, cela vous donne t-il le droit de sacrifier celles des autres qui n’ont pas les mêmes opinions que vous? Aveugles que vous êtes, pendant que vous serez occupés à vous battre, la Françafrique que vous êtes censés combattre, aura toute la latitude de piller nos richesses sans vergogne, sans verser ni droits ni taxes à nos états contre une fourniture constante des armes à des groupuscules armés, parce qu’il n’y aura plus aucun état même bancal!!!! Ce qui étonnera la communauté internationale c’est justement que le Gabon ne sombre pas dans le chaos, nous faisons l’objet des paris les plus fous, et rassurez vous, messieurs, la plupart des observateurs sont d’accord avec vous, nous entrerons en guerre civile et nous sombrerons dans le désordre, la pauvreté, la misère et dans dix ans, nous ne serons guère plus que trois cent mille gabonais. Merci pour ces perspectives d’avenir de notre nation.
Cher Cyrille NGOU
J’apprecie votre lettre, mais vous savez comme moi que Ali BEN est soutenu par la France et qu’il sera président. Le Gabon a besoin de vrais revolutionaires capables de prendre les armes pour changer véritablement la situation de notre pays. Si nous continuons à faire preuve de naïveté, rien ne changera dans notre pays. La FrançAfrique n’est pas prête de disparaître, tant que nous ne montrons pas aux français que nous sommes prêts à sacrifier nos vies pour la liberté; il y a toujours un prix à payer pour la liberté. Ali BEN va faire payer aux Gabonais la médiatisation de ses origines Nigérianes. Il l’a fait payer à RENDJAMBE. Il ne supporte pas cette vérité là à cause du pouvoir dont il rêve tant depuis son adoption.
Nos sommes dans une position délicate. Je croyais que le MAMBA du BDP était une réalité, mais je suis déçu de voir qu’Ali BEN se dirige tranquillement à la tête de notre pays. IL n’y aura aucune transparence dans ces élections et nous le savons tous.
Je suis très perplexe aujourd’hui.
Notre pays se dirige droit vers le chao et les Gabonais regardent.
Puisse notre Dieu tout puissant intervenir pour que l’on ne nous mette pas dans les mains de ce sanguinaire Ali BONGO.
Elle a enfin atterrit sur le sites cette lettre. Elle circule dans les boites email des gabonais depuis un moment déjà et a même été posté sur le site gabao2009. J’ose espérer que les gabonais de tout bord la liront avec attention, en saisiront la substance et se poseront enfin les vraies questions concernant leur avenir, celui de leur progéniture et partant celui du Gabon.
L’heure n’est plus au slogan « on va encore faire comment », bien au contraire. Il est temps de se dire « trop c’est trop »!
Il est plus que temps d’élever le niveau comme disent certains jeunes, de demander et de vouloir mieux.
Il n’est plus l’heure d’aller se griller la tête au soleil pendant des meetings pour une poignée de CFA dévalués ou des T-shirt made in China qui partent en lambeaux dès le premier lavage. Il n’est plus l’heure d’attendre pour nos parents de l’arrière pays que l’on pense de temps à autre à eux en leur envoyant une caravane médicale pour qu’ils puissent se soigner en attendant que la prochaine se pointe dans les 5 ou 10ans à venir!
Il est l’heure que nos frères et sœurs, nos fils et nos filles suivent des études normales et ne fassent plus d’années scolaires de 4mois. Il est l’heure que nos sœurs et nos mères arrêtent d’avoir peur d’aller à l’hôpital général accoucher car elle savent comment elles y rentrent et ne savent pas comment elles en sortiront. Il est l’heure d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, quelle aliénation pour un pays comme le Gabon de dépendre de nos pays frontaliers. Il est l’heure d’avoir un service public digne de ce nom. Il est l’heure d’avoir un réseau routier fiable pour pouvoir aller enfin sans inquiétude au village de mon grand-père à Ndéndé ou chez celui de ma tante à Makokou. Il est l’heure de se lever et de vouloir vivre et non survivre.
Donc mon frère, ma sœur, réfléchis bien. Étudie tes choix et les implications de ceux-ci. Demande-toi ce que le candidat que tu vas élire peux faire pour toi. Je ne dis pas que la vie sera rose, que toutes les difficultés seront aplanies. Bien sûr il y aura toujours des grèves, des mouvements d’humeur. Mais mon frère, ma sœur, penses-tu que si le nouveau président a enfin à cœur le sort de son peuple nos écoles seront fermées pendant 8 mois pour cause de grève? Que nos étudiants affronteront encore les forces de l’ordre quand ils revendiqueront?Que les hôpitaux arrêteront de fournir le service minimum pour les populations? Je ne pense pas.
Bien avant l’avenir du Gabon c’est le tien PROPRE que tu AS et TIENS entre tes mains.
QUE COMPTES-TU EN FAIRE?