Pendant l’émission politique télévisée phare de la RTG 1, intitulée « Face à la Une », co-animée par les Directeurs généraux de Radio Télévision Gabonaise, David Ella-Mintsa et de l’Agence de presse privée en ligne GABONEWS, Jean-Christian Kombila, jeudi soir, en direct, et consacrée au bilan sans complaisance des dernières élections locales en vue du renouvellement des Conseils municipaux, départementaux et d’arrondissement du pays majoritairement confiés au PDG (1153 conseillers sur 1990) à l’échelle du pays, et dont l’organisation a été critiquée par l’opposition, y compris dans la majorité parlementaire, les universitaires conviés à ce débat, le Pr Grégoire Biyogho (politologue) et David Ikoghou-Mensah (Dr en Droit de l’Université de Reims Champagne – Ardennes (1988) et enseignant de Droit public à la faculté de droit de Libreville, ont fait acte de présence utile grâce à de nombreuses propositions visant à améliorer le mode opératoire de l’élection, en particulier l’invite forte au président de la République, Omar Bongo Ondimba, de créer d’ « urgence » une « Commission mixte » voulue « intègre », composée de patriotes (universitaires, société civile, hommes de foi) chargés de se pencher au fond sur l’abstentionnisme (plus de 70%) à cette consultation électorale, d’esquisser des voies et moyens originaux en vue de convaincre leurs concitoyens qu’ « entre la pêche du dimanche et l’élection, la raison commande d’aller aux urnes ».
En somme, leur leitmotiv aura consisté, concernant ce chapitre crucial, à s’employer à persuader l’opinion d’une réalité parfois maladroitement méconnue :
« Parce que l’élection permet au peuple de désigner ses gouvernants, les électeurs doivent voter et le faire massivement pour dire à la société les orientations majeures de la conscience collective. On n’est pas autorisé à voter tous les jours, c’est pourquoi, il revient aux électeurs de donner tout son sens à l’élection. Sans violence, ni crainte. Mais avec conviction, détermination, et responsabilité ».
On rappelle, que depuis la fin des premières élections présidentielle, législatives, et locales de la nouvelle ère multipartite dans les années 90, les autres consultations électorales qui ont été organisées à échéance régulière et dans un climat souvent apaisé, ont hélas été marquées par un taux d’abstentionnisme allant sans cesse crescendo (au dessus des 70%). L’enjeu pour cette « Commission mixte » envisageable, en effet, doit consister à faire passer le message selon lequel l’élection est la fierté d’un peuple véritablement libre.