L’ancien président de l’Assemblée nationale et leader du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ, opposition), Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé, a présenté ce 24 juillet à Libreville sa candidature à l’élection présidentielle du 30 août. En retraçant les grandes dates de la vie politique du pays, il a dénoncé les manipulations et les détournements orchestrés par les autorités, et ressuscité son Projet de développement du Gabon, avec lequel il avait brigué la présidence en 1993.
Un nouveau candidat est entré dans l’arène des élections présidentielles du côté de l’opposition, le président du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), Jules Aristide Ogouliguendé, dont la candidature a été approuvée par la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP) le 23 juillet dernier.
L’ancien président de l’Assemblée nationale a tenu une conférence de presse le 24 juillet à la foire aux expositions de Libreville, pour donner les raisons de sa candidature au fauteuil présidentiel.
L’ancien député du PDG, dont il a démissionné en 1993, a déclaré que «si nous appartenons au Gabon, le Gabon ne nous appartient pas. Le Gabon n’est donc la propriété de personne, encore moins d’un groupe d’individus mus par des intérêts et des comportements nocifs pour la société».
Il affirme à cet effet que «les faits sont là qui doivent nous déterminer à réagir. Ils doivent nous convaincre qu’après tant de réunions, de concertations, après tant de congrès, tant de séminaires, que les dirigeants actuels n’ont pas la volonté d’appliquer les recommandations, les solutions qui sont élaborées pour sortir le pays de la crise».
Pour illustrer ces assertions, monsieur Bourdès Ogouliguendé est revenu sur des épisodes significatifs de l’histoire politique du pays, rappelant notamment que «les Accords de Paris (…) n’ont pas été appliqués comme il se devait», que malgré «l’élaboration de nouveaux textes nécessaires à la transparence électorale» en 2001, «vous avez vu vous-même dans quel désordre se sont déroulées les élections de 2001, émaillées de graves fraudes et violations de la loi».
Il affirme encore que «les travaux du congrès du PDG le 19 juillet 2003 (…) nourrissaient sans le dire le dessein de se donner une majorité encore plus grande, un gouvernement d’union nationale qui devait vider de ses forces ce qui reste de l’opposition et enlever à celle-ci toute crédibilité».
Quant à la trêve sociale de 2003, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé estime qu’«il s’agissait essentiellement d’engager les travailleurs à ne pas recourir à la grève, à ne pas échauffer le climat social de peur que les manifestations de mécontentements ne continuent à inquiéter les bailleurs de fonds et à détourner les investisseurs».
«La concertation de la classe politique de 2006 et 2007 sur la transparence électorale devait conduire à l’élaboration d’un fichier électoral crédible ; il n’en est toujours rien», s’exaspère le candidat, qui estime que toutes ces manœuvres sont «savamment orchestrées pour manipuler le peuple et l’endormir dans sa misère».
En se positionnant comme une alternative à ces manipulations qui auraient causé ces retards dans le développement du pays, alors qu’il cumule un des meilleurs PIB africain, Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé a ressuscité son «Projet de développement du Gabon», sur la base duquel il avait mené sa campagne présidentielle en 1993.
Fustigeant la corruption et les soudoiements qui gangrèneraient déjà le processus électoral, le candidat a enfin annoncé, «je ne ferais pas une campagne à l’américaine, car mes moyens financiers ne me le permettent pas. Je vous propose une campagne à la gabonaise, en mettant en commun les moyens que nous aurons, nos intelligences, pour que la puissance intrinsèque de l’Homme triomphe du pouvoir despotique de l’argent».
Monsieur Jules Aristide Bourdès Ogouliguendé est né le 28 février 1938 à Libreville. Après des études primaires au Gabon, il obtient son baccalauréat à Bordeaux, en France, puis un Doctorat d’État en Droit (option Histoire du Droit et des Faits Sociaux), un Diplôme d’Etudes Supérieures de Sciences Criminelles et un Diplôme de l’Ecole Nationale de la Magistrature française.
De retour au pays, il occupe au moins 9 portefeuilles ministériels entre 1976 et 1990. Entré au PDG en 1973, il en démissionne en 1993 pour créer le CDJ, qui se positionnera rapidement dans les rangs de l’opposition gabonaise.
Monsieur BOURDES OGOULIGUENDE,
Bravo et bienvenu dans le champ de bataille; l’heure est grave, notre pays a besoin d’hommes valeureux, honorables et courageux comme vous, pour dire haut et fort STOP au BONGOISME, avec tout ce que cela implique. Vous êtes un GRAND HOMME, connu du peuple Gabonais, dont la notoriété n’est plus à démontrer; néanmoins faire cavalier seul risque de compromettre vos chances d’être au GRAND RENDEZ-VOUS de l’HISTOIRE de notre PAYS, pour voir s’effondre ou s’envoler au soleil les rêves diaboliques du PDG et de ses partisans. Ecoutez la voix de la sagesse, rejoignez l’ACR, ce n’est pas un rassemblement des PUNUS, comme certains ont voulu le faire croire; par mon pseudonyme, vous saurez que je suis MIENE à 100%, je vous soutiens et je soutiens l’ACR.
il était temps, voila l’une des candidatures honorable qui vise à relever le debat démocratique. je pense que les jeunes Gabonais devraient s’interesser aux propositions de ce Grand homme de la sphère politique Gabonaise. Il a l’expèrience, les qualités et les compétences pour réaliser une bonne transition au Gabon.
Un intellectuel hors pair, il a tout pour repondre aux attentes des Gabonais avides de changement.
Monefang.