Dans le cadre de l’élargissement de la Force multinationale en Centrafrique (Fomuc), les Forces françaises du Gabon ont été chargées de la formation du contingent camerounais qui rejoindra les effectifs gabonais, tchadiens et congolais déjà en faction sur le terrain pour assurer le maintien de la paix en République Centrafricaine.
L’Etat-major interarmées des Forces françaises au Gabon a annoncé le 14 mai dernier à Libreville la mise en place du premier détachement camerounais pour la Force multinationale en Centrafrique (Fomuc).
Les Forces françaises du Gabon ont été mandatées pour la formation et la mise en condition des contingents de la Fomuc ainsi que le soutien en matière de matériel et d’équipement, dans le cadre de la création de la force multinationale de la CEMAC en République Centrafricaine.
Créée en 2002 par les pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) qui regroupe le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Tchad, le Cameroun, la République Centrafricaine et le Congo, la Fomuc était d’abord une force de 500 hommes chargée de maintenir la paix et de restructurer l’armée Centrafricaine.
Réunis le 22 février dernier à Libreville, les experts du Conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale (COPAX) avaient recommandé le remplacement de la Force multinationale en Centrafrique (FOMUC) par la Force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC) qui regroupe davantage de pays de la sous région.
A l’heure actuelle, 3 contingents sont déjà en place en RCA, notamment les effectifs gabonais, tchadiens et congolais, auxquels s’ajouteront bientôt les effectifs camerounais.
Les soldats camerounais ont reçu à Koutaba, au Cameroun, une instruction dispensée sur deux semaines, concernant les missions de l’infanterie au niveau de la compagnie et de la section afin de satisfaire au mieux à leur mission de maintien de la paix.
De passage à Libreville où ils ont reçu leur équipement, les soldats rejoindront Bangui à bord d’un avion de transport militaire C130 camerounais au départ de Libreville en deux rotations.
La première quittera la capitale gabonaise le 20 mai prochain avec l’Etat-major du contingent ainsi que la moitié de l’unité, soit 70 soldats au total, alors que le 21 mai prochain, l’autre moitié du contingent, soit 60 soldats rejoindront le reste des troupes pour prendre leur fonction.