Les candidats à l’élection présidentielle du 30 août se sont réunis le 12 août au Palais présidentiel autour du chef de l’Etat pour faire le point sur l’organisation du scrutin, dont plusieurs zones d’ombres sont à l’origine de désaccords sur la fiabilité du processus. Au terme des travaux, 11 des 23 candidats ont annoncé qu’ils allaient saisir la Cour Constitutionnelle pour demander le report du scrutin et l’élaboration d’un nouveau chronogramme.
Les principaux candidats indépendants et de l’opposition ont décidé le 12 août de saisir la Cour Constitutionnelle pour obtenir le report de l’élection présidentielle du 30 août à une date ultérieure.
Après six heures d’horloge de concertation au Palais présidentiel, 11 des 23 candidats ont estimé que les irrégularités étaient trop nombreuses pour garantir la crédibilité de ce scrutin.
«Nous ne pouvons pas accepter les élections le 30 (août). Nous saisissons les juridictions compétentes pour obtenir le report de la date, pour que nous nous asseyions à nouveau et convenions d’un nouveau chronogramme d’organisation des élections», a déclaré Jules Aristide Bourdès Ougouliguende (CDJ).
«Dans le contexte actuel, les irrégularités et inégalités sont trop flagrantes», a ajouté Bourdès Ougouliguende.
Parmi les 11 candidats du collectif figurent les principaux leaders politiques engagés dans la course au fauteuil présidentiel, à l’exception du candidat du parti au pouvoir, Ali Bongo Ondimba, dont le parti est vainqueur de toutes les consultations électorales depuis la fin du parti unique.
Du côté du gouvernement, il n’y a pas d’incidents majeurs qui puissent justifier le report du scrutin. Le Premier ministre, Biyoghe Mba, a indiqué que «nous respectons la date fixée par les instances habilitées à fixer les élections : la date c’est le 30 août».
«Les candidats autres que le candidat du PDG ont posé certaines requêtes. Des problèmes de fiabilité des listes, de délais, de prises de certains textes devant encadrer l’élection… Ces problèmes ne sont pas totalement faux mais ils ne sont pas non plus vrais et ne constituent pas de notre point de vue une condition sine qua non» au report de l’élection, a poursuivi le chef du gouvernement.
«On peut faire en sorte que les quelques insatisfactions théoriques puissent être comblées. L’opposition pense que la date n’est pas heureuse, je comprends, mais elle ne l’est pas pour tout le monde», a précisé Paul Biyoghe Mba.
«Nous ne respectons que la Constitution. Ne mettons pas la Constitution entre parenthèses pour régler des problèmes politiques», a-t-il conclu.
Le chef du gouvernement a notamment expliqué que la vérification des listes se poursuit et est fructueuse, en annonçant la nouvelle découverte de 120 000 doublons qui sont en train d’être éliminés. Il estime que les autorités sont capables d’élaborer dans les temps un fichier électoral fiable.
Les onze candidats désirant le report sont Pierre Mamboundou (Union du peuple gabonais), Luc Bengono Nsi (Morena), Paul Mba Abessole (Rassemblement pour le Gabon), Zacharie Myboto (Union Gabonaise pour la Démocratie et le Développement) et les indépendants Jean Eyéghé Ndong, André Mba Obame, Casimir Oyé Mba, Anna Claudine Ayo Assayi, Jean Ntoutoume Ngoua et Marcel Ntchoreret. Les indépendants Bruno Ben Moubamba et Yvette Ngwevilo Rekangalt, qui n’appartiennent pas au collectif, ont annoncé qu’ils soutenaient également cette décision.
BONGO ETAIT UN VRAI BLEDARD.AUCUN DIPLOME.ON A VECU LA HONTE A CHACUNE DE SES PRISES DE PAROLES.VOILA AUJOURD’HUI ON VA NOUS IMPOSER UN AUTRE CANCRE .AUCUN DIPLOME.USURPATEUR DE DIPLOMES.A L’ENTENDRE PARLER ON AURAIT DIT UN BANGADO. cfr rfi ou france24.UNE PERSONNE QUI REFUSE DE RECONNAITRE SES ORIGINES .LE GABON DSPOSE TELEMENT D’HOMMES CAPABLES .LES FRANCAIS NOUS FONT CA DUR!OUAIIIIIIIII!!!!!!!!!!!!!!!!