Le candidat du parti au pouvoir, Ali Bongo Ondimba, déchargé de ses fonctions de ministre de la Défense nationale le 14 août dernier par le chef de l’Etat, pourrait retrouver son poste après l’élection du 30 août prochain. La virulente polémique sur son maintien au gouvernement a poussé le chef de l’Etat à lui retirer ses fonctions pour les remettre temporairement au ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou.
Déchargé de ses fonctions dans la soirée du 14 août dernier, à la veille de l’ouverture de la campagne électorale, par soucis d’équité entre les candidats, l’ex-ministre de la Défense nationale, Ali Bongo Ondimba, pourrait reprendre son poste immédiatement après la fin de la campagne électorale le 29 août prochain.
L’Agence française de presse (AFP) rapportait le 15 août qu’une source proche de la présidence aurait affirmé que «la porte est ouverte à son retour. Il peut revenir à la fin de la campagne ou laisser le portefeuille au ministre de l’Intérieur. Les deux options sont possibles».
Cette même source affirme que le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) «peut reprendre ses fonctions dès la fin de la campagne. Le Premier ministre a précisé que ses fonctions étaient confiées au ministre de l’Intérieur, Jean François Ndongou, pendant la durée de campagne».
Dans la soirée du 14 août, le chef de l’Etat, Rose Rogombé, avait annoncé dans un message à la Nation pour l’ouverture de la campagne électorale avoir décidé de «décharger de leurs fonctions» les candidats «anciennement membres du gouvernement de la République».
Si aucun nom n’avait été cité, Ali Bongo Ondimba demeurait le seul candidat à conserver des fonctions au gouvernement, au stratégique portefeuille de la Défense dont il a la charge depuis 1999.
Cette situation avait soulevé une virulente polémique de la part des autres candidats et de la société civile qui n’a cessé depuis le remaniement gouvernemental du 22 juillet dernier, de réclamer sa démission.
De son côté, le parti au pouvoir dénonçait «un faux débat», arguant qu’aucune loi n’exigeait la démission d’un ministre-candidat. Une discorde qui avait mené à une manifestation le 7 août dernier qui s’était soldée par de violentes échauffourées avec les forces de l’ordre.
Le départ du gouvernement du candidat du parti au pouvoir à la veille de l’ouverture de la campagne électorale redonne du crédit au processus électoral en cours, autour duquel le consensus national commençait à s’effriter.
Néanmoins, la restitution de ses fonctions à Ali Bongo Ondimba avant la proclamation des résultats pourrait devenir un nouveau motif de contestation. Il aurait en effet été de bon augure que ce poste stratégique soit conservé par une personnalité neutre dans le processus électoral jusqu’à l’annonce des résultats du scrutin du 30 août prochain.
Publié le 16-08-2009 Source : AFP Auteur : Gaboneco
ali bongo peut dire Adieu à la scène politique Gabonaise, il doit savoir que l’heure pour lui a sonné et que le Gabon et les Gabonais sont enfin déterminer à en découdre avec ce système de voleurs qui ont pillé notre Pays…
Vive le Gabon et que meurt le pdg et ses militants.
Il sera le président de ton village, mais pas celui du gabon un et indivisible. Si Ali est président, il va faire avec une rebellion, tu peux en être sùr, le pays se partage, tu ne sais pas lire les signes. Les différents groupes peuvent accepter tout sauf ali.
Nzé Medang
jamais! ne vous trompez pas, il sera president!