Libreville, 18 août (GABONEWS) – Depuis le début de la campagne électorale pour la présidentielle anticipée, le 15 août dernier, les rues de Libreville ont arboré pêle-mêle, les affiches des différents candidats qui envahissent les murs et les espaces urbains, où se livre, à coté du débat d’idées actuel, une « bataille communicationnelle », a constaté GABONEWS.
Qu’il s’agisse de poteaux ou de générateurs électriques, de simples banderoles ou de gigantesques panneaux publicitaires, tous les emplacements, mêmes les plus « farfelues », deviennent propices à la pose d’affiches de l’un ou l’autre candidat à la présidentielle.
Dans ce contexte, les Librevillois assistent, ces derniers jours à un véritable « combat d’images » qui se traduit par une course effrénée pour le maximum de visibilité.
A ce titre, en parcourant les différentes artères de la capitale, il est possible d’observer qu’au chapitre des affiches les plus nombreuses, celles du candidat de « l’interposition », ancien hiérarque du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), André Mba Obame et celles du candidat « intergénérationnel », porte-flambeau dudit PDG, Ali Bongo Ondimba, emportent la palme dans le centre ville, notamment sur certains des panneaux publicitaires où s’élevait il y a encore quelques temps, l’image de feu Omar Bongo Ondimba.
Nonobstant la multiplicité, il est aussi celui de la dimension qui distingue les affichettes, souvent au format A4 aux affiches de format A3.
Pour leur part, les habitants de Libreville, spectateurs de ce « match communicationnel » demeurent soit placides, soit curieux, mais jamais totalement indifférents, comme le témoigne les nombreux affiches de candidats arrachées par certains personnes qui au soir du 30 août prochain, auront départagé les prétendants à la plus haute fonction de l’Etat.
Cette pléthore de représentations à la faveur des différents candidats à l’élection présidentielle sur les différents bâtiments de la capitale, intervient alors que la mairie de Libreville, poursuit sa lutte contre la publicité anarchique.