Le lancement de la campagne électorale le 15 août dernier a ouvert le bal à un étalage ostentatoire de très lourds moyens financiers et techniques des candidats à l’élection présidentielle du 30 août. Mais cette campagne «à l’américaine» menée par certains candidats correspond-elle au niveau de vie réel du pays, où on compte encore 80% de pauvreté et 25% de chômage ?
Campagne électorale oblige, les candidats au fauteuil présidentiel ont cassé leurs tirelires pour déployer leurs stratégies de communication sur l’étendue du territoire national et briguer les suffrages des Gabonais.
Depuis l’ouverture des joutes le 15 août dernier, Libreville s’est parée de riches affiches, d’écrans géants, de banderolles multicolores et dans tous les quartiers grouillent meetings et concerts gratuits.
Mais ces affiches géantes et reluisantes des candidats cachent mal la misère dans les bidonvilles où s’entassent plus de la moitié des Gabonais.
Si les périodes de campagne ont toujours été l’occasion d’étalages ostentatoire de puissants moyens financiers, celle-ci est peut-etre l’une des plus coûteuses, non seulement au regard du nombre élevé de candidats, mais aussi des moyens exceptionnels débloqués cette année. Cette situation met en relief un contraste fort, celui du niveau de vie réel des Gabonais.
Les indicateurs du Gabon ont en effet de quoi rendre honteux cet étalage de moyens financiers et techniques. Les données sociales sur le Gabon montrent que le pays affiche un niveau de pauvreté de près de 80% de la population, pour un taux de chômage de 25%.
Une enquête gabonaise pour l’évaluation et le suivi de la pauvreté (EGEP) établie en 2005 indiquait un PIB annuel de 3 millions de francs CFA par habitant, alors que plus de la moitié des Gabonais vivaient avec un peu moins de 1000 francs CFA par jour. Selon le classement 2008 du revenu par habitant, le Gabon se positionne au 3e rang africain avec plus de 5 millions de francs CFA (10 941 $) par an par habitant, mais «la prétendue richesse des Gabonais est fictive. Le revenu par habitant est une donnée indicative de ce que pourrait être une redistribution équitable des fruits de la croissance. Et non un acquis à faire bomber le torse», révèle un cadre du ministère gabonais des Finances.
Pourrait-on solliciter des candidats à la facture de leur campagne électorale, et qu’ils puissent justifier de la provenance de ces fonds?
Publié le 19-08-2009 Source : gaboneco Auteur : gaboneco
J’ai vraiment honte pour ce groupuscule sans scrupule qui n’hésite pas faire la demonstration de leur puissance financière avec l’argent des Gabonais pendant que la grande majoritée du peuple croupit dans la misère
C’est honteux et inacceptable. Mais que les gabonais soit assuré que justice sera rendu. Car Dieu lui même ne pourrait tolerer indefiniment cette injustice.
pays riches peuple pauvre.c normale avc tou ceux qu’ils ont vole ua gabon.mais les pingre voleur on les reconnais mm pour sa p^ropre campgne 1kpabl de sortir les fond kil à pris au gabonais