La France s’est congratulée de la tenue des élections, 24 heures après la mobilisation historique des Gabonais dans les bureaux de vote pour élire leur nouveau président. En dépit de quelques «irrégularités» qui ont entaché le vote du 31 août dernier, l’ancienne métropole a clairement indiqué qu’elle faisait confiance aux plus hautes Institutions du pays afin que celles-ci poursuivent le processus «dans le calme».
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Au lendemain du vote historique au cours duquel des milliers de Gabonais ont pris d’assaut les différents bureaux de vote pour élire le successeur d’Omar Bongo Ondimba, la France a tenu à se féliciter du «bon déroulement» des élections.
Si ce scrutin a brillé de par la mobilisation jamais égalée des populations, quelques «irrégularités» et autres manquements techniques ont cependant enlaidis ce scrutin, discréditant ainsi quelque peu l’organisation. L’ancienne puissance coloniale a déclaré pour sa part qu’elle avait toute confiance aux capacités des Institutions gabonaises pour mener à bon port l’issue de ce vote historique.
«La France se félicite du bon déroulement du scrutin du 30 août et de la bonne participation en dépit de certaines difficultés techniques», déclare Eric Chevalier, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
«Nous faisons confiance aux institutions (…) pour que le processus continue à se dérouler dans le calme jusqu’à la proclamation des résultats», a-t-il poursuivit.
Par ailleurs, M. Chavalier a clairement précisé qu’aucun dispositif sécuritaire particulier n’avait été élaboré par son pays pour cette élection, rappelant simplement la configuration d’un schéma habituel.
«Nous n’avons rien changé à notre dispositif pré-positionné, ni en volume, ni en niveau d’alerte», a conclut M. Chevalier.
Pour l’heure, seules des forces de l’ordre gabonaises, policiers et unités anti-émeutes, sont présentes à plusieurs coins stratégiques de la capitale Libreville, ainsi que dans certains quartiers populaires.