Libreville, 3 septembre (GABONEWS) – De nombreuses réactions ont suivi la proclamation de la victoire d’Ali Bongo Ondimba à la présidentielle dont celle de l’Association Ali’9 que la Rédaction de GABONEWS publie dans son intégralité.
Actualité du :03/09/2009
« La Commission Electorale Nationale et Permanente (CENAP) vient de publier les résultats globaux provisoires du scrutin du 30 août 2009 en présence des représentants de tous les candidats.
L’exercice a consisté à la conformation des procès-verbaux issus de plus de 2800 bureaux de vote. Le verdict actuellement annoncé comme requis par la loi, par le Ministre de l’Intérieur est clair et net: Ali Bongo Ondimba est vainqueur avec 41,73 % des suffrages exprimés, soit plus de 15% sur son suivant immédiat.
Un score de champion et de capitaine face à 17 adversaires. Nettement mieux que tout score de premier tour dans toute démocratie contemporaine.
On aura beau épiloguer, rien n’y changera ! DURA LEX, SED LEX !
Au Gabon, la loi dispose que c’est le scrutin majoritaire à un tour.
Adieu illusions d’une opposition éclatée ayant comme seul accord et programme « Tout Sauf Ali ! ». C’était trop court et les électeurs viennent de leur infliger le camouflet mérité, y compris aux « rellieurs et désisteurs » de la 25ème heure.
La suite ? On la devine un peu avec ces mauvais joueurs et perdants qui peuvent être recyclés en veilleurs de nuit dans la Cité de la Démocratie et dans les 9 provinces.
Messieurs /Dames: si le cœur vous en dit empruntez les voies de droit!
Que dit à ce propos la loi ?
Après l’annonce officielle, le président de la CENAP transmet «sans délai un exemplaire des procès verbaux (…) à la Cour constitutionnelle [qui] proclame les résultats des élections sous réserve du contentieux électoral dont elle serait saisie».
Au titre des contentieux électoraux, la loi électorale dispose dans ses articles 120 à 134 que « tout électeur a le droit de demander l’annulation des opérations électorales de son bureau de vote. Tout candidat, tout parti politique ou tout groupement de partis politiques (…), a le droit de demander l’annulation, soit par lui même, soit par son représentant, des opérations électorales de la circonscription où il a posé sa candidature».
«La Cour Constitutionnelle est seule compétente pour statuer sur les réclamations afférentes aux élections présidentielles, législatives, sénatoriales, référendaires, des départementaux et des conseils municipaux. Elle juge en premier et dernier ressort», précise la loi.
«La réclamation doit être déposée au greffe de la Cour constitutionnelle, sous peine d’irrecevabilité, au plus tard le quinzième jour suivant la proclamation des résultats par la Cour Constitutionnelle, pour ce qui concerne les élections présidentielles».