L’opposition à Ali Bongo a lancé officiellement, samedi, le Front du refus. Plusieurs candidats, dont l’ancien ministre de l’Intérieur André Mba Obamé, ont répété que les résultats de la présidentielle étaient faux. En face, le Parti démocratique gabonais a invité ses adversaires à déposer des recours devant la Cour constitutionnelle. Ali Bongo a lancé un appel au calme alors que la contestation se poursuit à Port-Gentil.
Après trois jours d’affrontements à Port-Gentil, le pouvoir et l’opposition se renvoient la responsabilité des violences. Sans le nommer, Ali Bongo accuse Pierre Mamboundou de souffler sur les braises. Au nom de l’opposition, Jean Eyéghé Ndong réplique que s’il y a fraude, il ne faut pas s’étonner s’il y a ensuite des forfaits.
Jean Eyéghé Ndong
Ancien Premier ministre gabonais et actuel opposant au nouveau gouvernement
« Il faut que l’opinion soit informée que les membres représentants de l’opposition à la Cénap sont dans l’insécurité, et nous savons de quoi de nous parlons. »
06/09/2009 par Emmanuel D’Abzac
Aujourd’hui, malgré les émeutes à Port-Gentil, Ali Bongo se sent assez fort pour refuser toute concession à ses adversaires et à la communauté internationale : non à la reprise des travaux de la Commission électorale, comme le réclamait André Mba Obamé, non au médiateur sénégalais Moustapha Niasse, comme le proposait l’Union africaine (UA).
Ali Bongo lance un appel au calme
A Libreville, Ali Bongo semble maîtriser la situation. Pas d’incidents depuis jeudi, même samedi soir après la défaite 2-0 des Panthères du Gabon face aux Lions indomptables du Cameroun, les Librevillois n’ont pas exprimé leur colère dans la rue.
Ali Bongo
Président gabonais
« Je trouve curieux, notamment concernant un leader de parti, alors que Port-Gentil lui a donné une belle victoire, qu’il choisise cette même ville où il a gagné pour y commettre un certain nombre d’exactions malheureuses. »
06/09/2009 par Christophe Boisbouvier
En revanche, Port-Gentil reste très instable. Samedi soir de nouvelles barricades ont été dressées dans les rues de la cité pétrolière.
« Ali la poisse ! »
Malgré la défaite 2-0 des Panthères du Gabon face aux Lions indomptables du Cameroun, les Librevillois n’ont pas exprimé leur colère dans la rue.
Evidemment, si les Panthères du Gabon avaient battu les Lions indomptables du Cameroun, la semaine se serait terminée en beauté pour Ali Bongo. Mais voilà, ce diable de Samuel Eto’o a fait une passe décisive à Achille Emana : 1-0 pour le Cameroun avant de marquer lui-même une très belle frappe enroulée : 2-0.
Et Ali Bongo a préféré quitter très discrètement la tribune d’honneur du stade Président Bongo dès la 80e minute, c’est-à-dire dix minutes avant le coup de sifflet final.
Samedi soir, à Libreville, les commentaires allaient bon train. « C’est Ali la poisse ! », disaient les uns. « Ali n’y est pour rien, les Camerounais étaient trop forts », répliquaient les autres.
Quoi qu’il en soit Libreville est restée calme, tandis que Port-Gentil s’est embrassée pour une troisième nuit consécutive.
Honnetement j’ai honte de lire vos commentaires, il serait peut etre temps pour vous et pour tous les gabonnais de se mettre derriere Ali bongo afin qu’il gagne son pari de changer le gabon en se servent des erreures de son pere. Mais j’ai plus l’impression que vous souhaitez qu’il conduise le Gabon au crache afin que vous vous frotter les mains. Si il y a Crache nous le paierons tous cache et les regrets n’aurons pas de place. Nous avons une seul et unique nation c’est le Gabon et quelque soit celui qui la dirrige nous devons tous mettre en oeuvre pour un gabon meilleur. Donc c’est un appel que je vous lance. si il y a encore un peut de place dans vos coeurs pour l’unite. Taison nos pallabres et metons nouss au travail chacun a son niveau doit se demander AI JE FAIT, BIEN FAIT POUR MON PAYS CE QUE JE DOIS.
Cordialement
Ndong Vaya Bamba Francois
Cote d’ivoire
Abidjan
Tel : +225 07044844
j’ai vrement envi de rire quand je vois de telles betises!Ce singe au cheveux frisés(ALI BONGO),se prévot d’ètre le président des gabonais,quand on sait avec combien il a été élu et de quelle manière.Prennons son fameux pourcentage(41,78%),c’est_a_dire 148000 voies pour une population de 1500000 habitant.Entre nous,de quel peuple prétend t_il tiré sa légitimité?Une fois de plus,c’est le peuple gabonais qui est perdant dans cette histoire.Ali empeche les gabonais de vivre;il a mis les militaires partout,on ne peu plus envoier de sms depuis nos portables,prise en hotage de toute une province(WOLEU NTEM),et j’en passe aux sujet des restrictions qui sont faites au gabonais.De quoi a t_il encore peure?!!Quoi qu’il fasse,le changement est déjà la;il ne peut l’étouffer même en musellant les opposants et le peuple.
Ali baba, Monsieur 41,73% A osé se pointer au stade samedi pour apporter son lugubre soutien aux footballeurs.
Quel culot pour ce anti-gabonais qui n’avait rien de foutre que de savoir que grace à lui des gabonais sont en train de mourir au mème moment à Port gentil.
Manque de peau, il a pensé recupérer la victoire des Panthères, car tel était l’un de ses slogans de campagne.
C’est discrètement qu’il a quitté le stade face à la tournure des évènements.
Alors, cet usurpateur doit savoir que le Gabon ne gagnera point de match s’il se pointe au stade.
Laisse l’équipe continuer son chemin tel que bien commencé, occupe toi de revoir ton pourcentage à l’issue des élections du 30 aout dernier.
Attention au silence de la population de Libreville…
Remarquez! Mr Bongo n’a cessé, pendant sa campagne, de demander aux autres candidats de respecter le résultat des urnes et la loi. Une indication claire qu’il savait que la loi et les urnes lui sont acquis. Tout lui est propice: le parlement; le gouvernement; les chaînes de télévision publiques; les gouverneurs des provinces, qui font signer de nouveaux procès verbaux; même la cour constitutionnelle lui est assortie: sa belle-mère confirmera sa « victoire » comme elle l’a souvent fait pour le père… Fort de tout ces avantages, Mr Bongo savait qu’il lui serait difficile de perdre, vu que toutes ces âmes vivant à la botte du partie PDG feraient tout pour garder les avantages qu’ils ont aujourd’hui.
C’est pourquoi je pense que l’heure est à une véritable mobilisation, à une union des intelligences pour faire face à ce système pourri. Depuis longtemps nous savons que le changement ne viendrait pas par les urnes au Gabon. Notre pays n’y sera pas prêt tant que la peur continue de nous conduire. C’est cette peur qui nous fera toujours accepter de manger les restes qu’on consent à bien vouloir nous laisser. Non! Plus jamais ça!!! C’en est trop.
Monsieur Mengara, j’aimerai vous dire ceci. Vous êtes un leader dont j’apprécie les idées. Mais votre comportement de ces dernières semaines me laisse perplexe. Vous décidez de rentrer au Gabon seulement quelques jours avant le déroulement du scrutin alors que les candidats sont bien lancés dans leur campagne électorale. Vous leur avez fait une proposition que j’ai lue sur vos deux sites; proposition que j’ai appréciée. Mais l’heure était avancée pour une telle démarche. Vous êtes restés trop longtemps aux USA. Le temps est venu, je pense, pour vous de faire votre demeure au pays. C’est là que vous pouvez faire changer les choses. Car c’est là que le gabonais qui n’a pas le net saura qui est Daniel Mengara. Le Gabon, notre pays a besoin d’hommes comme vous, sachant faire la part des choses et rester égal à soi-même au milieu des courants les plus discordants. L’heure n’est plus au discours sur le net. L’heure est aux déclarations publiques… Le peuple gabonais à besoin aujourd’hui de « Nelson Mandela », de personnes qui soient prêtes à souffrir pour la libération du peuple… Non, l’heure n’est plus aux beaux discours. Montrez donc à ce peuple de quelle trempe vous êtes forgé. C’est de là que partira le changement.
Notre situation est de loin meilleure à celle que vivaient nos frères d’Afrique du Sud. Mais plusieurs d’entre eux sont morts parce qu’ils savaient que devant eux il y avait un leader qui n’avait jamais craint de souffrir ou mourir. Car sa vie lui semblait peu de chose lorsqu’il considérait la condition de son peuple. Quelle est votre position quand vous considérez le cas du peuple gabonais?
Jusques à quand fuiront-nous devant les chars et les armes déployés contre nous quand nous savons bien que la cause que nous défendons est juste? Jusques à quand ce peuple se laissera tromper par des leaders qui, le verbe éloquent, se cachent dans des terriers jusqu’à ce que l’orage soit passé. Non! Nous voulons nous identifier à des leaders courageux… Mais où sont-ils?
Qu’ils sortent de leurs trous.
Assez! Ne pensez-vous pas que c’est assez?
Monsieur Mengara, montrez-vous… Qu’ils vous enferment, nous saurons que nous avons encore des gens sur qui nous pouvons compter… Nous irons mourir sachant que nous avons quelqu’un sur qui compter quand les choses iront mal; oui, quelqu’un qui saura nous orienter, parce qu’il sait ce que c’est que de souffrir, ayant souffert lui-même. Oui, quittez votre clavier. Mettez-vous dans la rue. Nous voulons vous voir. Mettez-vous à notre tête comme jadis les rois le faisait quand ils s’en allaient en guerre. Le peuple qui les suivaient était hardi, car leur souverain était avec eux. Non pas que je vous élève au rang de souverain mais cette image consacre ce que devraient être nos leaders d’aujourd’hui qui, à mon sens devraient se frotter aux réalités du peuple et aller au devant des difficultés auxquelles ils sont confrontés.
Une seule question me reste, pouvons-nous compter sur vous?