OYEM (nord), (AGP) – Le calme clair obscur observé dans le Woleu-Ntem la semaine dernière après la proclamation de l’élection présidentielle du 30 août dernier, se transforme progressivement en normalisation totale de la situation tant sur le plan social, économique qu’administratif.
En ce début de semaine, toutes les administrations sont désormais ouvertes à Oyem ainsi que l’unique banque commerciale de la place, l’Union gabonaise de banque (UGB), sans oublier la Banque gabonaise de développement (BGD) et la succursale provinciale de la BEAC.
Ces trois établissements financiers qui constituent les principaux supports de l’économie du septentrion, avaient également baissé leurs rideaux la semaine écoulée, après la proclamation du vote.
Ce qui donnait un aspect de paralysie économique et de ville morte à la capitale du Woleu-Ntem. Seuls quelques taxis circulaient entre le centre ville et les quartiers, et la plupart des fonctionnaires étaient restés assis chez eux, craignant le genre d’échauffourées qui s’étaient déroulées à Libreville entre les forces de l’ordre et les manifestants qui protestaient contre les résultats de l’élection présidentielle.
Ce climat tendu a conduit tous les commerçants de la ville d’Oyem à fermer boutique.
Lundi dernier, cette situation tout à fait triste, qui ne servait ni les intérêts de la population ni ceux des milieux d’affaires, n’est plus qu’un mauvais souvenir.
Oyem commence de nouveau à grouiller de monde d’autant que les rues du centre ville ont retrouvé leur animation habituelle et les carrefours des grands quartiers comme Adjougou, Akoakam, Tougou-Tougou connaissent à nouveau leur mouvement et leur attraction d’avant le 30 août.
Grâce à la reprise des activités comme le transport urbain, la réapparition des étals de vente et la réouverture des boutiques et des grandes surfaces commerciales, le sourire et l’échange de paroles chaleureuses entre commerçants et clients venus faire leurs achats, redevient courant. Ainsi les Oyemois semblent avoir retrouvé la joie de vivre.