Les récentes déclarations de Robert Bourgi, présenté comme le conseiller officieux de Nicolas Sarkozy pour l’Afrique, sur le Gabon et « l’affaire Bockel » ont mis l’exécutif français dans l’embarras, au moment où Paris s’efforce de convaincre que la page de la « Françafrique » a été tournée.
En moins de deux semaines, quelques phrases auront suffi à l’avocat franco-libanais, qui se targue d’être LE confident des chefs d’Etat africains, pour à nouveau jeter le trouble sur les liens que la France entretient avec les pays de son ancien « pré carré ».
Alors que Paris répétait depuis des semaines qu’il n’avait « pas de candidat » pour la succession du Gabonais Omar Bongo, Me Bourgi a lâché à la veille du scrutin qu’il considérait son fils comme « le meilleur défenseur des intérêts français », en prenant soin de rappeler qu’il était « un ami très écouté » de M. Sarkozy.
Il n’en fallait pas plus pour que ses adversaires voient dans la victoire contestée d’Ali Bongo la main de la France.
« Robert Bourgi a réussi à accréditer l’idée que nous avions un candidat et que nous avons tout fait pour le faire élire, alors que c’est complètement faux », se désole un diplomate. « Il est regrettable que la politique de la France soit jugée au travers de ce personnage ».
Mais, bien plus que le dossier gabonais, c’est la relation pittoresque par le même Robert Bourgi de l’éviction de l’ex-secrétaire d’Etat à la Coopération Jean-Marie Bockel, sur l’instance du Gabonais Omar Bongo et du Congolais Denis Sassou Nguesso, qui suscite la gêne.
Lundi, l’avocat de l’ombre a raconté sur la radio RTL comment il avait transmis le message du président gabonais à l’hôte de l’Elysée. « (Nicolas Sarkozy) m’a dit: écoute, dis à Omar et aux autres chefs d’Etat que M. Bockel partira bientôt et sera remplacé par un de mes amis », a-t-il dit.
Ce récit a suscité pas mal d’émotion et d’agacements. A gauche, l’ex-Premier ministre socialiste Laurent Fabius s’est dit « choqué ». Et au gouvernement, si Jean-Marie Bockel, aujourd’hui secrétaire d’Etat à la Justice, a préféré se taire, son successeur Alain Joyandet assure qu’il a « fait remarquer à Robert Bourgi que ses remarques étaient très désobligeantes et très maladroites ».
Mais personne n’en a démenti formellement le fond.
« M. Bourgi connaît bien l’Afrique et ses dirigeants. A ce titre, il est utile dans la compréhension que nous avons de ce continent », a commenté samedi le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, ajoutant: « cela ne fait de lui, ni notre agent, ni notre porte-parole.
Reste que, même s’il « a tendance à gonfler son influence », selon un bon connaisseur de la question, Robert Bourgi bénéficie d’un accès privilégié à celui qui, encore ministre de l’Intérieur, voulait « se débarrasser des réseaux d’un autre temps » et des « émissaires officieux ».
En 2008, l’avocat est ainsi intervenu auprès d’Omar Bongo pour décrocher un rendez-vous entre Nicolas Sarkozy et Nelson Mandela, concède une source proche du dossier. En mars dernier, il était de la délégation qui accompagnait le président au Congo Brazzaville.
Et dès 2007, c’est le chef de l’Etat lui-même qui l’a décoré de la Légion d’honneur. « Je sais, cher Robert », lui lance-t-il ce jour-là, « pouvoir continuer à compter sur ta participation à la politique étrangère de la France, avec efficacité et discrétion ».
Aujourd’hui, certains espèrent que son entorse à cette « discrétion » l’a durablement privé de la confiance présidentielle. « Le président a décroché son téléphone pour l’engueuler et lui ordonner de se taire », dit une source proche du gouvernement, « on est débarrassé pour un moment ».
Pas sûr, tempère le secrétaire de l’ONG Survie. « On veut nous présenter Bourgi comme un parasite », estime Fabrice Tarrit, « mais la France aura toujours besoin de gens comme lui pour huiler un accord ou un contrat ».
A Robert Bourgi, je dis: Ta mère pond et tes gros noyaux,sale chien libanais je remercie mille fois Israel de vous avoir détruit les villes et les villages.Comme tu te dis amis des chefs d’etats africains,le jour que tu vas poser tes sales pattes ici à libreville tu avaleras tes sales couilles.
France : Alerte : Visite privée d’Ali Bongo et la Présidente
ON ANNONCE LE SEJOUR A PARIS D’ALI BONGO ET LA PRESIDENTE DE LA COUR CONSTUTIONNELLE EN AVION PRIVÉ
Vendredi 25 Septembre 2009 – 22:06
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Je pense que les français dans le fon sont tres hypocrite.il te sourit aujourd’hui et tout de suite après te crache dans le dos.La meileur des solutions c’est de faire comme eux.Chers compatriotes jouons le jeux,buvons avec eux le jour pour les tués la nuit excuse ma cruauté mai c’est q j’en ai marre.
je voudrais saluer le peuple Gabonais pour sa douleur actuelle car il a été volé par Ali Bongo envoyé par la France. je suis Ivoirien, je connais les pratiques des la France car en Côte d’Ivoire, elle nous a montré son vrai visage; la France est un monstre et pour ses intérêts elle est prète à tuer.Elle a donc tué chez nous mais nous avons fait front,il faut dire qu’elle est pereuse donc lutter dans l’union et la vérité viser la France car le petit Bongo n’ait qu’une marionnette et la victoire du peuple sera retabli car tout ce qui est mal acquis ne profite pas. soutien total à votre mouvement que Dieu vous fortifie et vous protège, merci Brice dépuis Abidjan.