Préconisé dans certaines maternités, le massage serait un moyen de prévention contre la maltraitance infantile ! En massant son bébé, en le touchant, en s’occupant de lui, on provoque la sécrétion d’ocytocine, qu’on appelle aussi «l’hormone parentale». Synthétisée par l’hypothalamus, elle provoque les contractions utérines de l’accouchement et stimule la production de lait par la mère. Chez l’animal, il a été démontré qu’elle améliore le comportement maternel. Elle donne envie de s’occuper de son petit, créant ainsi un lien fort. Mais elle est aussi présente chez l’homme, lorsqu’il devient père par exemple…, rapporte le site internet www.destinationsante.com
Le nourrisson a besoin que ses parents s’attachent à lui pour répondre à ses besoins essentiels : le nourrir, le changer, le caresser, le prendre dans les bras, lui parler, tout cela lui fait du bien ! Ce lien contribue à son développement physique, psychologique, émotif et cognitif, lui donnant des armes pour affronter la vie.
Le massage aide les parents qui le désirent à trouver une façon adéquate de toucher leur enfant, permettant la sécrétion d’ocytocine et rétablissant l’attachement. Françoise Lefebvre, formatrice à l’Association internationale pour le Massage des Bébés, l’AIMB à Montréal, témoigne: « Pour que ces parents réapprennent l’art d’être parents, il est essentiel qu’ils soient guidés dans l’apprentissage du massage. Qu’on leur indique clairement les signes d’assentiment ou non de leur enfant, qu’on valorise constamment leurs compétences parentales ». On ne naît pas parents : on le devient…