Récemment exclu de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) pour avoir accepté une nomination ministérielle, Jean-Félix Mouloungui, s’est défendu en mettant en avant l’intérêt des populations. Issu du secteur privé, le nouveau ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat a expliqué son choix par sa volonté de produire des résultats palpables pour les populations dans le temps qui lui est imparti dans ses fonctions.
L’ancien porte-parole de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition) en Europe et aux Etats-Unis, Jean-Félix Mouloungui, a été exclu des rangs du parti de Pierre Mamboundou pour avoir accepté d’entrer au nouveau gouvernement.
Suite à ce limogeage de l’UPG pour être entré au sein «d’un gouvernement issu d’une élection contesté» le nouveau ministre des Petites et moyennes entreprises et de l’Artisanat a estimé qu’il avait «peut-être tort d’avoir raison trop tôt».
Jean-Félix Mouloungui, qui a affirmé avoir «beaucoup de respect pour le président Pierre Mamboundou, qui a de grandes qualités politiques», salue pourtant son intégration dans une «équipe dynamique, jeune (…) et solidaire dans une cohésion gouvernementale».
«Venant du secteur privé et connaissant les réalités quotidiennes de mes compatriotes, je pense qu’il faut sortir des coquilles partisanes, libérer les talents et les intelligences afin de créer ensemble», a-t-il ajouté.
Il explique cependant que «la fonction ministérielle n’est pas une sinécure, mais un contrat à durée déterminée dont la base est l’obligation des résultats».
Le nouveau ministre, par ailleurs consultant en communication politique et juriste de formation, a enfin déclaré que son principal objectif reste «que les Gabonais puissent vivre heureux dans un pays riche».