Le tronçon Awendjé-Plein Ciel-Rio est devenu un véritable casse-tête pour les transporteurs en commun ainsi que les autres usagers de la route qui sont contraints à traîner pendant au moins 30 minutes si ce ne sont pas des heures avant de traverser le pont situé à côté de la station service de Plein Ciel que la société de construction SOBEA tente de réhabiliter depuis bientôt 11 mois, a constaté GABONEWS.
Notons qu’à la suite de l’effondrement des buses du pont de Plein Ciel, sur la voie expresse, le gouvernement gabonais a confié les travaux de sa réhabilitation à la société SOBEA. L’effondrement de ces buses cause des inondations dans la zone environnante à la tombée d’une moindre pluie. Ainsi, dans l’optique de protéger ses travaux, SOBEA a érigé une haute clôture en fer qui occupe presque la moitié de la route en contraignant par ce fait, les véhicules et les piétons à se confiner sur l’autre moitié de la route occasionnant des bousculades et des vacarmes inaccoutumés durant des heures.
Conséquences: certains transporteurs en communs et autres conducteurs de taxi évitent désormais ce tronçon, à la défaveur des riverains et certaines populations de Libreville travaillant dans ces coins de la ville, qui éprouvent actuellement des énormes difficultés pour trouver un véhicule allant dans cette direction de la capitale. Depuis un certain temps, entre IAI et Rio, des marrées humaines traînent dans des arrêts de bus à l’attente d’un hypothétique taxi.
Au comble de ce drame, il n’est plus rare de voir un taximan exiger 200 ou 300 francs CFA entre SOGATOL et RIO, un parcours qui coûte, en principe, 100 francs CFA. La situation risque de durer encore beaucoup plus longtemps, parce que les travaux de SOBEA n’en sont jusque-là qu’à un seul côté du pont.
