Ce mobile est à l’origine d’une vague d’interpellation au sein des forces de défense et de sécurité, opérées par le pouvoir de libreville. Les présumés indélicats méditent actuellement sur leur sort à la prison centrale de la capitale gabonaise, à la suite des premières arrestations faites le 05 septembre dernier, et qui ont notamment permis de mettre la main
sur, le général Jean Philipe NTOUMPA LEBANI, qui dirigeait le conseil Nationale de sécurité depuis la fin de l’année dernière jusqu’au moment de son arrestation, qui fait l’objet d’un silence plat au nom du « secret militaire ».
Face à la méthode utilisée par les autorités Gabonaises, les familles des personnes incarcérées dénoncent des vices de forme, qui s’inscrivent en faux avec les principes élémentaires du droit. L’avocat du général Jean Philipe NTOUMPA LEBANI, maitre Aimery Bhongo Mavoungou, pointe un doigt accusateur sur les autorités, les indexant d’avoir viciés la procédure de droit ayant conduit à la mise aux arrêts de son client notamment, pour ‘’tentative d’atteinte à la sureté de l’état’’ et ‘’tentative d’assassinat de plusieurs officiers ‘’ qui se sont constitués partie civile .Maître Aimery Bhongo Mavoungou, persiste et signe sur le vacuité du dossier de son client , en demandant un jugement en bonne et due forme, afin de faire toute la lumière dans cette affaire de tentative de putsch, qui ressemblerait selon lui, à une chasse aux sorcières au sein des forces de l’ordre ,suite à l’instauration d’un climat de suspicion généralisée, et de psychose permanente de putsch militaire.
L’avocat de l’ancien dirigeant du conseil national de sécurité ,le général Jean Philipe NTOUMPA LEBANI, déplore également la violation flagrante du code de procédure pénale ,qui exige portant des réponses aux demandes d’annulation de ce type de procédure, dans un délai de 5 jours ,toute chose qui est loin d’être la cas dans cette affaire, puisqu’une demande d’annulation de la procédure de détention de son client, a été sans succès, formulée aux autorités compétentes depuis mi-octobre dernier.
Maître Aimery Bhongo Mavoungou , dénonce donc avec force ,le caractère illégal de ces interpellations aux allures selon lui de justice aux ordres, et de dépendance du pouvoir judiciaire sur le pouvoir politique.
Source : KOACI