A la faveur d’un point de presse co-animé lundi, à Libreville, dans les locaux de l’Aéroport de Libreville (ADL) par son président du Conseil d’administration, Chantal Lidji Badinga et son directeur général, Jean-Marc Sansovini, pour marquer la commémoration des 20 années d’existence de cette structure, faisant partie des piliers de l’économie nationale, au regard de « son activité stratégique », ces premiers responsables de cette entreprise, vitrine du pays lorsque l’on foule la terre gabonaise pour la première fois, ont tenu à relever le sens de ces manifestations qui s’annoncent et qui entendent renforcer les capacités et illustrer les valeurs de responsabilités qui incombent à l’ADL, mais aussi, ils ont présenter globalement l’ADL, ses activités, ses chiffres ainsi que ses évolutions depuis 1988, date de sa concession, jusqu’à ce jour où l’on célèbre son vingtième anniversaire.
Pour peu d’histoire, l’ADL qui fête cette année ses 20 ans d’existence a été concédé en 1988 pour une durée de 30 ans et les missions qui lui sont assignées sont l’exploitation, l’entretien, l’aménagement, le renouvellement et le développement des infrastructures aéroportuaires.
Au regard des développements durant ces années d’exploitation, aux dires du directeur général de cette entreprise, les perturbations suivies de la liquidation de Air Gabon en 2006, ancienne compagnie nationale gabonaise, locataire de plusieurs installations de l’ADL, premier opérateur national dans le transport aérien, aura occasionné la baisse du trafic estimée à -30%.
Mais tout comptes fait, avec la nouvelle compagnie, Gabon Airlines et l’arrivée des autres à l’instar de la South Africa AirWays, Air Mali, etc. oeuvrant dans le transport des passagers et le positionnement de Sky Gabon ou de DHL, deux entités transportant du fret, la tendance est désormais haussière et l’ADL se positionne ainsi dans la sous région de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) comme un pôle important dans le trafic aérien.
Ainsi, pour aspirer à aller plus loin, les responsables de l’ADL en tête desquels le président du Conseil d’Administration, Chantal Lidji Badinga, nourrissent de grandes ambitions. L’ADL, au fil des années se veut un espace de sécurité absolue, de confort et d’assurance pour les biens et les personnes. C’est à ce titre, que ces responsables misent sur les qualités, les motivations affichées et la conscience professionnelle de leurs agents pour offrir le meilleur aux passagers en transite sur l’ADL.
Mais aussi, ils envisagent l’ADL comme une plateforme de correspondance sous régionale où le tourisme sera énormément en vue à travers « un plan marketing attrayant » pour les compagnies aériennes susceptibles de drainer de nouveaux visiteurs dans le pays.
Dès lors, il s’agit simplement pour eux, au final, de « poursuivre l’amélioration des prestations aux usagers, d’assurer une qualité de service de niveau international, de participer efficacement aux efforts de sécurité et de sûreté ».
Rappelons que cette conférence de presse s’est tenue en amont d’une importante journée commémorative et festive organisée le 4 juin prochain et qui enregistrera la participation des plus hautes autorités de la République.