Trois habitations ont été ravagées par les flammes dans l’après-midi du 2 juin dernier au quartier B2, à Libreville. L’incendie aurait été déclenché par un enfant de 5 ans ayant échappé à la vigilance des parents, qui aurait joué avec une boîte d’allumettes dans une des pièces de la maison.
Il ne reste que des cendres des trois habitations ravagées par un incendie d’une rare violence qui aurait été déclenché par un enfant enclin à la pyromanie. Dans l’après midi du 2 juin dernier au quartier B2, situé entre Awendjé et Akébé, à Libreville, les flammes ont privé trois foyers de leurs habitations et de leurs biens, sans que ceux-ci ne puissent sauver le moindre effet.
A l’origine de cet incendie, un enfant de cinq ans ayant échappé à la vigilance parentale se serait amusé à mettre le feu à un matelas dans une des pièces de la maison d’où sont parties les flammes.
La pièce qui servait de réserves pour les matelas et le linge des habitants aurait rapidement propagé les flammes jusqu’à l’habitation contiguë, une maison à étages abritant deux habitations.
«Lorsque les flammes ont commencé, nous étions au salon où nous suivions la télévision. Je n’avais pas vu que l’enfant s’était déplacé et rendu dans la pièce où sont stockés des matelas, où il a l’habitude de jouer. Il a emmené avec lui une boite d’allumettes, dont il s’est servi pour mettre le feu sur un matelas, puis il est resté debout devant le matelas en feu. C’est la voisine qui m’a signalé qu’il y avait le feu dans la maison» a rapporté Florence Bidang, ménagère dans ce foyer.
L’arrivée tardive des soldats du feu n’aura pas permis de circonscrire les flammes et les habitants n’auront pu sauver des flammes leurs effets de première nécessité.
«Selon les témoignages des enfants de la maison, c’est le benjamin de la famille qui aurait joué avec des allumettes dans la salle où était stockés régulièrement des matelas» a confirmé Parcho, un locataire de la maison.
Pour rappel, dans l’après midi du 18 mars dernier, un incendie s’était déclaré dans la même zone, au quartier Akébé Apostrophe, ravageant cinq maisons et causant d’importants dégâts matériels, sous le regard impuissant des pompiers, pris à partie par les habitants du quartier en raison de leur arrivée tardive.