Le gouvernement gabonais veut intégrer de manière efficace ou promouvoir d’autres sources d’énergies, afin de limiter les émissions de gaz à effets de serre, a annoncé mercredi à Libreville, la vice Premier ministre gabonais en charge de l’Environnement, Georgette Koko, à l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement qui se célèbre le 5 juin dans le monde entier et dont le thème est, « Stimuler les économies à faible consommation de carbone ».
A cela, les populations devront contribuer à atténuer les émissions de gaz à effet de serre en luttant contre les changements climatiques.
Selon la ministre gabonais de l’Environnement, le gaz à effets de serre est responsable de l’augmentation « considérable » de la température dans le monde. Ainsi, elle a affirmé qu’au niveau du Gabon, les conséquences de ses effets de serre vont se ressentir à partir des changements climatiques qui vont aggraver les inondations, accélérer la dégradation du littorale à cause de la montée des eaux de l’océan.
« Une réaction urgente est plus que nécessaire, les changements climatiques ne doivent pas être considérés comme une simple préoccupation environnementale, mais comme une menace croissante pour la survie et la vie de l’humanité», a lancé Mme Koko.
Le Gabon a mis en œuvre une politique de gestion durable de ses forets. Une politique qui contribue à stabiliser le climat global et le pays s’est engagé en 1992 en signant et en ratifiant la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
En 2002 le chef de l’Etat gabonais, Omar Bongo Ondimba a décidé de consacrer 11% du territoire national à la protection de la couche d’ozone en les édifiant en un réseau de 13 parcs nationaux.