Le directeur général adjoint du Centre national anti-pollution (CNA), Hubert Binga, a annoncé mercredi à Libreville dans un entretien à GABONEWS, le démarrage imminent des activités de ce Centre gabonais consacré à la lutte contre la pollution.
« Nous allons placer dans un délais court, des poubelles spéciales pour que le public puisse y placer les pilles usées des téléphones portables et d’autres objets qui polluent notre environnement », a déclaré Hubert Binga qui a par la suite ajouté que « ceci se fera à travers une grande campagne de sensibilisation ».
« L’expérience scientifique démontre que l’ingestion de ces substances chimiques, risque d’entraîner des perturbations chez les êtres vivants, aussi bien psychologique que physique (malformation des nouveaux nés…) », a-t-il indiqué.
C’est pourquoi, il a souhaité que les hôpitaux gabonais interdisent l’utilisation des thermomètres à mercure, des dents artificielles…, et que les uns et les autres oeuvrent davantage pour la protection de la forêt, tout ceci pour favoriser le combat pour la protection de l’Environnement qui est devenu, au fil du temps, un sujet crucial à travers le monde.
Ce plan qu’envisage ce Centre est non seulement un plan définissant la stratégie gabonaise en matière d’élimination ou de réduction des effets néfastes des substances jugées dangereux pour la santé et pour l’Environnement, mais constitue également un indicateur objectivement vérifiable pour atteindre les objectifs du contrat qui lie le Gabon aux partenaires internationaux engagés dans ce processus de lutte pour l’Ecologie.
On rappelle que le centre national anti-pollution a été crée en 1976, avec le concours du Fonds mondial pour l’Environnement et l’appui technique de l’Organisation des Nations unies pour le Développement industriel.