Les conclusions et les recommandations du colloque international, portant sur « Les Usages Intelligents des technologies de l’Information et de la Communication dans la Réorganisation Universitaire », organisé conjointement par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), le Groupe de travail sur les environnements numériques de travail dans les universités africaines (AFRICAMPUS), l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville, l’Université de Bordeaux III, l’Université Cheikh Anta Diop de DaKar, l’Université de Kara au Togo et l’Association internationale des écoles des sciences de l’information (AIESI), qui s’est déroulé du 5 au 7 juin dernier à Libreville, ont, sommairement et dans l’ensemble, interpellé tous les acteurs, internes ou externes, sur l’enjeu combien majeur que représentent les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) à l’heure où les pays du sud dans l’ensemble et africains en particulier, s’arriment, chacun avec ses propres réalités et ses péripéties, à l’internationalisation de l’enseignement supérieur, notamment le système LMD ; une internationalisation qui implique, et ce de manière coercitive, une réforme de l’organisation pédagogique mais également administrative, qui ne saurait être amorcée avec succès sans l’«usage intelligent des TIC », a constaté GABONEWS.
Pendant les trois jours qui les ont rassemblés, les acteurs de la réorganisation universitaire et de la société de la connaissance ainsi que leurs partenaires ont axé leur travail de réflexion sur l’échange des stratégies d’organisation et les rationalités en œuvre dans les politiques, les initiatives et les actions.
Ainsi, en s’appuyant sur des cas pratiques, les nombreux participants, venus d’horizons divers, selon leurs différents domaines d’intervention, ont échangé leurs expériences respectives sur l’apport des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la gouvernance universitaire. C’est en ce sens que le Pr. Pierre Nzinzi a rappelé que les TIC représentent « une chance pour une université en chantier, c’est-à-dire qui veut enrichir et renouveler ses méthodes pédagogiques et d’apprentissage, ainsi que sa gouvernance ».
En somme, de nos jours, parvenir à une recherche scientifique de pointe, le développement accéléré des coopérations (inter)universitaires, la vulgarisation d’un meilleur enseignement en distance avec, par exemple, la vidéoconférence et une gouvernance universitaire optimale ou, en un mot, avoir une université à même de rivaliser et de relever les défis de l’heure, ne saurait se faire sans une adaptation et une bonne maîtrise des TIC.