Les étudiants de l’Université Omar Bongo en colère sont de nouveau descendus dans la rue mardi à Libreville, au terme d’une assemblée générale tenue sous l’arbre à palabre, pour reclamer l’application stricte du système Licence Master Doctorat (LMD.
Conduit par le bureau de la Maison des étudiants, les intervenants après examen des points inscrits à l’ordre du jour, ont décidé d’exiger au rectorat, l’application du système Licence Master Doctorat (LMD) à l’UOB et le paiement régulier des bourses.
Les étudiants reclament également la construction des toilettes publiques, la réfection et l’équipement de la Bibliothèque, la rénovation du restaurant universitaire, du centre médical, des infrastructures sportives et l’amélioration de la vie au campus universitaire.
Selon ces étudiants, l’application stricte de ce système se ferait conformément au décret qui l’institue en République gabonaise. Ce décret stipule, en son Article 9, alinéa 2, que la compensation entre éléments constitutifs d’une unité d’enseignements, d’une part, et entre les unités d’enseignements, d’autre part, est la règle.
Ce qui pour les étudiants ne correspond pas au traitement auquel ils ont droit, constatant plutôt une application particulière propre à chaque département.
Face à cette situation, soulignenent-ils, de nombreux étudiants ont perdu leur bourse et repris les cours malgré ces désagrements.Néanmoins une lueur d’espoir reste du fait qu’ils attendent l’examen des procès verbaux qui ont dejà fait l’objet d’instructions fermes de la part du ministre de l’Enseignement supérieur envers les autorités rectorales et décanales, quant à la livraison au plus vite des résultats de ces recours.
S’agissant du versement de la bourse allouée, les étudiants ont déploré le manque de communication qui existe entre les autorités indiquées pour leur fournir des explications sur les aménagements opérés et eux, qui sont les intéressés. C’est pourquoi ils ont insisté sur les conditions d’octroi de celle-ci, qui les ont amenés à déduire que la bourse était désormais attribuée sur une période d’un an, au lieu de deux comme par le passé.
Ces deux points qui ont constitué les grands moments de l’assemblée générale, avaient amené les étudiants à initier une démarche efficace qui a réduit le bureau de la Maison des étudiants, chargé de conduire les dossiers depuis le début de la présente année académique, à rencontrer tour à tour les autorités rectorales et décanales, ainsi que les ministres de l’Enseignement supérieur, afin de résoudre par le biais du dialogue les revendications des étudiants.
Le rendu de ces rencontres a en effet guidé l’organisation de cette assemblée générale. Et les résultats, n’ont donné lieu qu’à de vagues promesses, toute considération faite de l’inexécution des instructions du ministre gabonais de l’Enseignement supérieur, arguaient les intervenants, sans oublier le mépris affiché des autorités universitaires quant à l’issue heureuse des réclamations des étudiants.
‘’C’est donc après avoir usé des civilités, que le langage de l’enlisement prend le dessus’’, ont-ils concluent peu avant d’investir la voie publique, malgré le souhait du bureau de la Maison des étudiants de ne pas y aller.
Les élèves des lycées et collèges, ainsi que des passants ont fait les frais de leur colère pour avoir été obligés de subir une brimade si quelques pièces ne renflouaient pas leurs poches. Une attitude blâmable qui est venu entacher l’élan responsable que les étudiants avaient entamé depuis la fin de l’année académique 2009.
la métropole, la françafrique et l’émergent ali9 n’avaient pas prévu ça.
espérons qu’ils ne tueront pas ces enfants comme à l’ile mandji.
video manhitoo à voir et faire voir sur le site http://www.livinginafrica.net
time is coming, time is coming.