Un mouvement d’humeur des agents de l’hôtel de ville de Libreville, déclenché ce jeudi à l’hôtel, pour revendiquer le versement de leur cotisation à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), ainsi que de meilleurs conditions de travaille et de vie, a rapporté la première chaîne de télévision nationale, dans son édition du journal de 20 heures.

Conduit par le Secrétaire général d’un des syndicats de la mairie, Alexandre Nzengui, ce mouvement de grève trouverait son origine, selon les syndicalistes, dans le refus de négocier du maire, Jean François Ntoutoume Emane, par rapport aux revendications inscrites dans leur cahier de charges.
Malgré l’obtention de quelques avancées inhérentes à ce dossier, certains leaders syndicaux estiment tout de même être lésés.

« Depuis le 22 avril 2009 que nous avons déposé notre cahier de charges, le maire a refusé de négocier. On nous prélève de l’argent dans nos bulletins et cet argent n’est pas reversé à la CNSS et du coup, nous n’avons pas nos allocations de la rentrée scolaire, la pension vieillesse », a déclaré Alexandre Nzengui.

Cependant, d’autres reconnaissent les efforts entrepris par le maire et son équipe.

« Nous avons des revendications depuis longtemps, mais nous estimons qu’il y a quand même des avancées depuis les négociations avec le maire Berre jusqu’au maire actuel. C’est-à-dire Ntoutoume Emane », a reconnu à son tour Caba, un autre syndicaliste.

Tout en précisant que « dans le budget qui a été voté, il y a eu 1,5 milliards de francs CFA qui vont à la CNSS et 200 millions qui vont aux pompes funèbres, cela n’engage que moi c’est une avancée significative ».

Un dialogue social devrait s’engager d’ici quelques jours, entre les deux parties afin de voir un peu clair.

De son côté, le chargé de la communication de la Mairie de Libreville, François Mouguengui Koumba a indiqué que certains de ces syndicalistes s’inscrivent en faux par rapport à tout ce qui se dit.

« Le dernier Conseil municipal a pris un certains nombre de résolutions pour apporter des solutions à ces problèmes et avant ce Conseil municipal, le maire a toujours engagé des discussions avec toutes les centrales syndicales y compris le SYAML ».

Le conseil municipal a voté dernièrement le budget de l’exercice de l’année 2010 à hauteur de 16.125.900.963 francs CFA.