En marge du 14e Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui s’est tenu du 31 janvier au 2 février à Addis-Abeba, en Ethiopie, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et Microsoft ont signé un accord le 1er février pour la promotion et le développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique. Ce partenariat doit permettre de booster l’économie africaine par le biais des TIC.
La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et Microsoft ont signé un partenariat le 1er février dans la capitale éthiopienne, pour la coopération en Afrique dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication (TIC).
La signature de ce protocole d’accord doit permettre de promouvoir et développer les TIC en Afrique afin de dynamiser son économie, mais aussi favoriser l’appui de l’élaboration de programmes de gouvernance électronique sur le continent.
«La technologie est un outil susceptible de stimuler la compétitivité des investissements étrangers ainsi que la croissance sur le continent africain», a déclaré le secrétaire exécutif de la CEA, Abdoulie Janneh.
«Notre partenariat nous permettra d’appuyer la mission de grande envergure de la CEA au moyen de l’utilisation des TIC et d’exploiter les potentialités liées aux TIC comme moteur de développement économique en Afrique», a expliqué le président de Microsoft pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Cheick Modibo Diarra.
Pour le président gabonais, Ali Bongo, qui était à ce sommet dont le thème principal était «Technologies de l’information et de la communication : défis et perspectives pour le développement», l’économie numérique revêt une importance capitale. En témoigne le protocole d’accord sur l’économie numérique signé le 3 décembre dernier à Libreville entre le groupe Microsoft et l’Etat gabonais.
«En 2010, nous avons certains projets à réaliser parmi lesquels le déploiement de la fibre optique allant de Libreville à Mayumba avec une boucle sur Port-Gentil, la capitale économique», a déclaré le ministre gabonais de la Communication, Laure Olga Gondjout.
«Le problème qui va se poser après : c’est le coût de l’accès. Moi-même en tant qu’usager, je me rends compte que le coût n’est pas abordable. Une réflexion est menée en ce moment avec les différents opérateurs pour démocratiser l’utilisation de ces nouvelles technologies», a-t-elle poursuivi.