spot_imgspot_img

Gabon : Libreville abrite le PEV pour l’Afrique centrale

La cérémonie d’ouverture des travaux du Programme élargie de vaccination (PEV) pour l’Afrique centrale a été lancée le 10 février à Libreville par le ministre délégué de la Santé, Nziengui Mihindou. Ces travaux auxquels prendront part les gestionnaires nationaux du bloc épidémiologique de la sous-région, doivent permettre de renforcer les performances des programmes nationaux en matière de vaccination.
Le ministre délégué à la Santé, Nziengui Mihindou, a ouvert le 10 février dernier à Libreville, la réunion annuelle des Gestionnaires nationaux du Programme élargie de vaccination (PEV) des pays d’Afrique Centrale.

Ces travaux qui dureront trois jours, devraient permettre de renforcer les performances des programmes nationaux en matière de vaccination, notamment en termes de planification, coordination, formation, supervision, communication ou encore logistique.

«La vaccination est l’une des stratégies les plus efficaces qui contribue à l’amélioration de la survie de l’enfant, et à terme, la réduction de la mortalité infantile, conformément à l’objectif numéro 4 du millénaire pour le développement», a déclaré le ministre Nziengui Mihindou.

«Malgré des avancées significatives, la situation de l’Afrique Centrale se caractérise par la persistance de la circulation du polio virus sauvage avec un nombre important de pays réinfectés (…), par la faiblesse de la qualité des données de vaccination de suivi du programme», a dit le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Gabon, le docteur Norbert Ngendabanykwa.

Devant la chute de la couverture vaccinale dans les pays de la sous région (-80 % pour tous les antigènes), le docteur Ngendabanykwa a rappelé que les projections de la communauté scientifique pour le compte de l’année écoulée, seront poursuivies au cours de cette année. Selon le docteur, il s’agit essentiellement de l’interruption de la transmission du poliovirus, l’augmentation et le maintien de la couverture vaccinale de routine à au moins 90% pour tous les antigènes.

A cet effet, le représentant de l’OMS a appelé ses pairs à améliorer la qualité de leurs interventions qui «devront être basées sur un système de santé solide, gage d’une pérennisation des acquis», mais aussi à «proposer des stratégies consensuelles qui permettront de relever les défis auxquels sont confrontés les programmes nationaux de vaccination».

Dans la sous-région, près de 1,7 million d’enfants ne sont pas encore vaccinés. A cela s’ajoute une forte circulation de poliovirus. Les assises de Libreville qui s’achèvent le 12 janvier prochain, permettront peut-être de juguler ce phénomène.

Exprimez-vous!

  1. Dans un article publié en novembre dernier sur le site http://www.nianto.ga, Mademoiselle MPINOBOUMOU NGOULAKIA Alda, fille de Monsieur Gilbert NGOULAKIA, Premier Président de la Cour des comptes, se ventait, dans un français qui laisse à désirer, d’avoir été major de la dernière promotion des magistrats de l’ordre financier récemment sortis de l’Ecole Nationale de la Magistrature (ENM). Elle prenait, dans le même article, son père comme étant un modèle de Magistrat. Réagissant à ces propos, je voudrais par cet article apporter quelques précisions.

    FORMATION A L’ECOLE NATIONALE DE LA MAJISTRATURE

    L’Ecole Nationale de la Magistrature du Gabon est devenu, depuis plusieurs années, une voix d’intégration des enfants des barons du régime BONGO dans la Magistrature. L’entrée dans cette école est fonction de l’importance, au sein du régime, des noms des candidats, le concours n’ayant été qu’une formalité pour écarter ceux n’ayant que leurs capacités intellectuelles. C’est dans ce sens que plusieurs BONGO, BOUNDONO, NGOULAKIA, neveux de MBORONTCHO et bien d’autres ont été admis dans cette prestigieuse école. Ainsi, il n’est pas étonnant aujourd’hui de constater que les tribunaux du Gabon sont devenus des lieux d’insécurité de par la mauvaise qualité des magistrats qui y sont. Nous nous souviendrons de l’ancien Procureur de la République, Alaba FALL, neveux de BONGO aujourd’hui à la Cour d’Appel de Libreville, qui était devenu extrêmement riche au bout de dix ans de carrière et cela grâce aux techniques de corruption qui avait su développer.
    La fille de Monsieur NGOULAKIA Gilbert, MPINOBOUMOU NGOULAKIA Alda, après avoir échoué plusieurs fois à la Faculté (à Limoges), s’en va pour le Sénégal en 2002 et y obtient une maîtrise en management, dans une université privée (l’Université du Sahel) et cela après avoir misé une somme importante d’argent pour ne pas passer l’épreuve de soutenance de mémoire.
    Plusieurs enseignants de la filière financière de cette école sont membres de la Cour des comptes et n’ont aucune qualification pour enseigner à un niveau post-maîtrise. Ils sont tous des valets de Monsieur NGOULAKIA qui n’hésite pas quelque fois à les humilier en pleine Assemblée générale. Pour montrer leur loyauté au Premier Président de la Cour des comptes, les enseignants de la filière financière ont caché le réel niveau de la fille de leur bienfaiteur en gonflant ses notes au point de faire d’elle major de sa promotion.

    MONSIEUR GILBERT NGOULAKIA, UN PIETRE MANAGER

    Un malaise se développe au sein de la Cour des comptes depuis bientôt deux ans du fait, d’une part, des injustices observées dans le style de management de Monsieur NGOULAKIA et d’autre part, du détournement d’une partie des primes d’incitation destinées aux agents de la Cour.
    La distribution des bureaux de travail à la Cour des comptes se fait en fonction de l’importance du nom du Magistrat, c’est dans ce sens que ceux des agents proches de la famille de NGOULAKIA ou des familles membres du régime, ont souvent bénéficié des traitements particuliers. Monsieur ANGELE Pacôme, beau-frère du Premier Président, l’un des magistrats les plus nuls de la Cour, plusieurs fois président des commissions électorales locales lors des élections et plusieurs fois chassé de ce poste pour incompétence, avait bénéficié d’un bureau seul alors que ces promotionnaires restent jusqu’aujourd’hui à trois ou quatre par bureau. Récemment, la fille de Monsieur NGOULAKIA et bien d’autres nouveaux magistrats, membres des familles des ténors du régime se sont vu aménagés des bureaux seuls alors que ceux des deux promotions précédentes sont à deux ou à trois dans des bureaux de 16 mètres carrés.
    Monsieur NGOULAKIA prélèverait une grande partie des primes trimestrielles d’incitation destinées aux agents de la Cour et ne leur donnent que le tiers de ce qu’ils devraient avoir et cela avec la complicité de Monsieur Michel IKAPI, le Secrétaire Général de la Cour des comptes. Ils détourneraient ainsi environ quatre vingt millions de francs CFA par trimestre.

    MONSIEUR GILBERT NGOULAKIA, UN MAGISTRAT HOMME D’AFFAIRES

    Monsieur Gilbert NGOULAKIA gère, depuis plusieurs années, un budget d’environ neuf cent millions de francs CFA en sa qualité de Premier Président de la Cour des comptes. Ainsi pour canaliser ces fonds vers ses propres affaires, il a mis en place trois entreprises qui sont, chaque année, les seuls bénéficiaires des marchés publics initiés par la Cour des comptes.
    – L’entreprise de service de nettoyage, qui s’occupe de l’entretien des bureaux et bâtiments de la Cour des comptes et qui emploie, en majorité les nièces, cousins, sœurs et ressortissants du village de Monsieur NGOULAKIA, est dirigée par Monsieur Guy Serge ESSONO, Magistrat déjà régisseur à vie des fonds de la Commission Nationale Electorale depuis 2005, nommé directeur général de cette entreprise appartenant à Madame Hélène Marie NGOULAKIA.
    – La société de matériel informatique, de fournitures de bureaux et autres, toujours dirigée par Monsieur ESSONO Guy Serge, cette entreprise appartiendrait à l’un des fils de NGOULAKIA.
    – L’entreprise de construction de bâtiments, dirigée par Monsieur DIOP, un sujet sénégalais, avait obtenu les marchés de construction des Chambres Régionales des comptes de Mouila, Franceville et de Ntoum, ainsi que le bâtiment annexe de la Cour. Cette société appartiendrait à la fille de Monsieur NGOULAKIA.

    PEUT-ON FAIRE UN GABON EMERGENT AVEC DE MAGISTRATS D’UNE TELLE ESPECE ?

    L’OEUIL DES PAUVRES

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_imgspot_img

Articles apparentés

spot_imgspot_img

Suivez-nous!

1,877FansJ'aime
133SuiveursSuivre
558AbonnésS'abonner

RÉCENTS ARTICLES