Initialement prévu pour le mois de janvier, le premier salon national de l’économie numérique s’ouvre finalement ce 17 janvier à la Cité de la démocratie à Libreville. Ce salon qui réuni les opérateurs des télécommunications filaire et mobile, les fournisseurs d’accès à Internet ou encore les équipementiers de produits de communication, s’inscrit dans le cadre de la promotion et le développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le pays.
Dans le cadre de la promotion des Technologies de l’information et de la communication (TIC), le premier salon de l’économie numérique ouvre ces portes ce 17 février dans la capitale gabonaise.
Ce salon qui durera trois jours, réuni opérateurs des télécommunications filaire et mobile, les fournisseurs d’accès à Internet ou encore les équipementiers de produits de communication, doit permettre de présenter des produits tels l’e-banque, l’e-santé, l’e-média, l’e-commerce ou encore l’e-voyage.
«Au terme de ce salon, les TIC et l’économie numérique ne seront plus des simples mots savants, mais vécus dans le quotidien des gabonais», a souhaité le ministre de la Communication, Laure Olga Gondjout.
Selon les organisateurs de ce salon, le pays est sur la voie de mettre en service la technologie 3G avant la 4G (transmission très rapide des données son et images). Selon le ministre Gondjout, la fibre optique sera étendue dans les neuf provinces. Ces projets devaient théoriquement voir le jour avant 2012.
«En 2010, nous avons certains projets à réaliser parmi lesquels le déploiement de la fibre optique allant de Libreville à Mayumba avec une boucle sur Port-Gentil, la capitale économique», a-t-elle dévoilé.
«Le problème qui va se poser après : c’est le coût de l’accès. Moi-même en tant qu’usager, je me rends compte que le coût n’est pas abordable. Une réflexion est menée en ce moment avec les différents opérateurs pour démocratiser l’utilisation de ces nouvelles technologies», a-t-elle poursuivi.
Le 2 février dernier, lors du 14e Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine qui s’est tenu du 31 janvier au 2 février à Addis-Abeba, en Ethiopie, la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et Microsoft ont signé un accord le 1er février pour la promotion et le développement des Technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique.
La signature de ce protocole d’accord doit permettre de promouvoir et développer les TIC en Afrique afin de dynamiser son économie, mais aussi favoriser l’appui de l’élaboration de programmes de gouvernance électronique sur le continent.
Pour le président gabonais, Ali Bongo, qui était à ce sommet dont le thème principal était «Technologies de l’information et de la communication : défis et perspectives pour le développement», l’économie numérique revêt une importance capitale. En témoigne le protocole d’accord sur l’économie numérique signé le 3 décembre dernier à Libreville entre le groupe Microsoft et l’Etat gabonais, qui est à la base du salon qui se tient actuellement à Libreville.